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Commentaire de Marc Louboutin

sur La police politique socialiste


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Marc Louboutin 30 octobre 2011 08:18

Bon, faut vraiment tout vous expliquer à vous...
La question n’est pas la méfiance, qui peut se comprendre, mais la méthode et sa communication. La méthode c’est d’admettre avoir un « service de renseignement interne » qui détecte des « véroles » supposées.
Je me permets de soulever encore la vraie question que suggère cet article du Monde, repris dans toute la presse sans qu’elle ne soit posée et c’est pourtant fondamental : "Où, comment et par qui ont été « trouvées » les informations sur ces candidats à propos de leurs supposées appartenances syndicales ou politiques ?" Parce que les socialistes, fervents défenseurs des libertés individuelles et de règles strictes pour encadrer les fichiers de police (avec raison), sur ce coup semblent bien se taper le coquillard d’une quelconque légalité dans les « enquêtes » sur les fonctionnaires inscrits sur cette liste, par leur propre "police politique" le terme fait mal mais il est précisément exact.
Je ne pense pas que nous nous soyons autant battus avec Bénédicte contre les dérives du système actuel pour les tolérer d’une quelconque manière de la part d’un autre Parti. Nous laissons les atermoiements à géométrie variable aux militants. C’est leur fond de commerce médiatique...
Parce que le fond du problème est aussi qu’il y a quelques jours, ce même Parti promettait, la main sur le cœur, de ne garder aucune trace exploitable des fichiers et listes électorales de leurs Primaires. J’avoue qu’une telle suggestion d’existence de fichiers sur des policiers, et/ou de personnes chargés au PS (ou pour le PS) de se permettre des enquêtes révélant des informations relevant du domaine privé m’interroge fortement sur l’honnêteté et la transparence des actions de ce Parti, qui ne semble pas, décidément, plus exemplaire que son principal concurrent...


Pendant ce temps là, au sein même de l’appareil du PS, par le truchement de Monsieur Montebourg, l’égérie de la déontologie, Mme Souid sert d’icône médiatique alors même que dès fin septembre 2010 il était facile de vérifier qu’une partie de son livre était bidonné, dont cette fameuse histoire de viol. et qu’elle est sous de coup de diverses affaires pénales non liée à un positionnement éthique (savez vous qu’elle est en procès avec toutes les personnes qu’elle est sensée représenter d’après les médias, ses anciens collègues d’origine étrangère ou homosexuelles ? Savez vous qu’une de ces dernières à fait une TS sous la pression du harcèlement judiciaire de la tête de gondole de la gauche ?) mais à un comportement d’apparence délictuel. Là, les « services de renseignements du PS » semblent bien mauvais. Vous ne sentez pas la manip ? Normal sans doute, trop occupé à « traquer » des forcément présumés gestapistes, puisque anciens-flics.
Idem pour l’affaire de Lille. Savez vous qu’un des commissaires incriminés dans cette affaire de prostitution dont nous saurons assez vite si elle avant tout politique, faisait partie du groupe de travail du PS pour les projets de sécurité, dirigé par Jean Jacques Urvoas, secrétaire général des question de sécurité au PS, avec cet aveu d’une naïveté sans nom : « Je n’ai pas vérifié... »
Là aussi, rien ne vous titille l’intelligence ?
Sortez des clichés. Arrachez vos œillères. Et posez vous les bonnes questions...


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