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Commentaire de Catherine Segurane

sur Blasphème scatologique au Théatre de la Ville : un manifestant catho blessé par la police et placé en garde à vue


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Catherine Segurane Catherine Segurane 30 octobre 2011 09:10

J’ajoute que je n’ai pas de leçons de laïcité à recevoir, et que je n’ai pas à m’excuser d’avoir utilisé le mot « blasphème ».


Ce mot a été utilisé par tous les grands du siècle des Lumières et tous les militants historiques de la laïcité, et bien sur, ce n’était pas pour demander que le blasphème soit puni, bien au contraire.

Grâce à leurs combats, le blasphème n’est pas au Code pénal : il ne reçoit donc pas une définition juridique précise, mais il demeure que c’est un mot de la langue française.

Il y a des tas de mots français qui ne sont pas des incriminations du Code Pénal, et, bien sur, cela n’empeche pas de les utiliser.

L’autorité suprême, en matière de langue française, ce n’est pas de Code pénal, c’est le Dictionnaire de l’Académie française.

Je signale d’ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser le mot « blasphème » pour pénaliser ou tenter de pénaliser la critique des religions.

L’OCI, dans ses manoeuvres à l’international pour faire interdire la critique de l’islam, utilise les mots « diffamation des religions », et non « blasphème ».

En France, les tentatives de pénalisation de la critique de l’islam prennent le masque de l’incitation à la haine raciale.


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