« Par contre, Ségurane a visiblement une attitude TRÈS DIFFÉRENTE concernant les prières de rue selon que les fidèles soient catholiques ou musulmans. »
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Non, ce sont les autorités qui ont une attitude très différente.
Les prières de rue musulmanes, elles les laissent faire malgré la gêne occasionnée à tout un quartier (« les pôvres, ils manquent de mosquées ») et elles les récompensent (futures mosquées sur fonds publics à Paris). C’est un excès dans le sens de l’acceptation.
Par contre, pour une manif catholique qui retarde un spectacle d’une heure, on arrête les gens par cent, on les met en garde à vue, on les menotte, et on leur roule sur la jambe. C’est un excès dans l’autre sens.
Si des flics avaient roulé avec un véhicule sur des prieurs musulmans, j’aurais protesté de la même façon contre la bavure (mais là, pas de risque ; ces prieurs là, on ne leur demande même pas de se pousser).
Si une autorité (par exemple le tribunal que l’AGRIF avait saisi) avait accepté d’interdire la pièce, j’aurais protesté contre la censure. Mais là, pas risque non plus. L’abus est dans l’autre sens : il ne fallait pas interdire la pièce, mais il ne fallait pas non plus la subventionner.
Il n’est pas interdit à nos autorités « responsables » d’avoir le sens de la mesure, du juste milieu, et, surtout, surtout, surtout, de traiter tous les prieurs de rue de la même façon.