@Frida,
La liberté fait peur, comme vous l’expliquez si justement dans votre article, se distinguer de la communauté, de la famille, sortir du poids des traditions n’est pas chose facile, loin de là...
La liberté implique également qu’on s’affranchissent des interdits (qui sont rassurants) sans se perdre...
Le modèle occidental actuel permet à la femme de décider d’elle même de ses choix de vie, lui assure les mêmes droits qu’à l’homme, mais en contrepartie lui donne également plus de responsabilités, ce qui implique que les rôles entre hommes et femmes ne soient pas figés...
Nos sociétés hélàs fabriquent également des familles monoparentales en grand nombre. Des valeurs telles que l’engagement font peurs parce qu’elles incluent le dépassement de soi... Elles sont également depuis l’ère du féminisme devenues très exigeantes envers la femme...
Celle ci doit faire carrière ou tout du moins assurer sa part de revenus dans le couple, tout en mettant au monde les enfants, et en gérant la maisonnée... soit pour la plupart d’entre nous, une double journée de travail... pas réjouissant comme perspectives sauf quand le statut social permet de s’épanouir au travail et de bénéficier d’employées de maison...
Quand à la femme qui choisit d’être « mère au foyer », celle ci est pratiquement montrée du doigt alors qu’en orient, ce statut est valorisé avec en contrepartie la dépendance au chef de famille avec ce que cela peut comporter comme abus de pouvoir et infantilisation quand est légalisé la « punition corporelle » envers celle ci lorsqu’elle se montre « désobéissante » à son époux...
La solution se trouve sans doute dans le coeur de « l’homme ».... pas dans les livres, aussi saints soient ils. ni dans les textes de lois, encore moins dans l’asservissement...