@Mahamat,
Ce qu’il y a de positif dans le message du christianisme c’est que c’est la foi et seulement la foi qui fait le chrétien....
Tout autre considération, comme la perpétuation d’une tradition (on ne nait pas chrétien), le baptême express pour cause d’union, ou l’application d’un « commandement » (exemple : tu ne voleras pas) sans en saisir l’essence même est non valide, une forme de pharisianisme dont on sait que jesus exécrait l’hypocrisie...
Le christianisme invite le croyant à dépasser « la lettre » pour ouvrir son coeur à l’amour... cet amour qui fait justement que si je vole autrui, c’est moi-même que je vole... si je frappe autrui, c’est moi qui souffre...
Y a t’il une autre religion qui invite à aimer ses ennemis et non plus appliquer la loi du talion ? (l’amour c’est aussi dire non bien entendu quand cela s’avère nécessaire)
La résurrection ainsi que la transubstantiation échappent à l’entendement de ceux qui ne croient pas au pouvoir de l’esprit sur la matière...ou croient celui-ci limité. C’est ainsi que paradoxalement on peut croire aux djins, à une vie après la mort et rejeter la résurrection du christ, réduisant à rien son sacrifice qui est l’essence même du christianisme et s’adresse à tous...
Vous expliquer la doctrine de la Trinité ? il ne s’agit pas d’adorer trois dieux, donc on peut dire que toute ressemblance de la doctrine de la trinité avec des religions antérieures est faussée...
Pour les chrétiens, Dieu est le repère, Jésus un modèle et l’Esprit Saint notre auxiliaire. Ainsi la Trinité répond aux besoin psychologiques de tout être humain....
Pourquoi craignons nous l’islam ? crainte déjà ne veut pas dire phobie (qui est une pathologie, or la peur n’est pas une maladie)..
comment ne pas être effrayés lorsque dans les années 90, nous avons assisté aux massacres du GIA en algérie... comment ne pas l’être quand des familles tuent leur enfant ou les rejettent au nom d’une religion qui place l’honneur de la famille avant l’amour de ses enfants ? Comment ne pas avoir peur d’une religion qui considère encore à notre époque l’autre comme un infidèle à convertir ou à tuer ou un dhimmi, sorte de sous-citoyen que l’on tolère et qui ne bénéficie pas des mêmes droits ? Ou la « lettre » l’emporte sur la miséricorde ?