huître ? OUI :
L’ostracisme (en grec ancien ἐξοστρακίζω, bannir ; La racine « ostr », que l’on retrouve dans ostréiculture, signifie coquillage : en effet, des coquillages furent utilisés comme bulletins de vote dans les plus anciennes procédures de ce type connues) est, à Athènes et quelques autres cités, au ve siècle av. J.‑C., une institution qui permet de bannir pendant dix ans un citoyen, sans que celui-ci perde ses biens.
« À Syracuse, l’institution s’appelait « pétalisme », car on écrivait les noms sur des feuilles d’olivier (πέταλον / petalon). »
simple exclusion ? NON.
Tous les ans, lors de la sixième prytanie (équivalent pour nous au mois de Décembre) un vote à main levée décidait de l’ostrakophoria. Cette assemblée dite « d’ostracisme » se déroulait en hiver durant une période chargée de fêtes durant laquelle les paysans de l’Attique, libérés des travaux agricoles, venaient nombreux à Athènes. Cette séance exceptionnelle de l’Ecclésia, instaurée par Clisthène, était présidée par les 10 archontes et les 500 bouleutes. Elle ne se déroulait pas sur la colline de la Pnyx comme toutes les réunions habituelles de l’ Ecclésia mais sur l’Agora, la grande place d’Athènes. Cette assemblée avait pour but d’anéantir le retour de la tyrannie. On demandait aux citoyens présents de voter pour une personne qui selon eux pouvait (était en train de) nuire à la démocratie. Pour ce faire ils devaient graver le nom de cette(ces) personne(s) sur un ostracon (tesson (= petit morceau) de poterie). On comptait ensuite le nombre d’ostraka* au début sans se soucier des noms qu’il y avait dessus s’il était inférieur à 6000 l’ostracisme était non avéré et la séance se terminait sans qu’aucune personne ne soit exilée.
ah ah ah, raté, Gélone, raté...