Scual, vous dites :
"Cette répression, bien que largement exagérée par la propagande
occidentale, était bel et bien réelle et la gauche ne pouvait pas
appeler à laisser tuer des gens puisqu’on ne savait pas encore qu’ils
n’étaient que des terroristes".
Primo, il n’y a jamais eu de preuves que Kadhafi a massacré sa population dans le simple but de
la massacrer. C’est un peu plus compliqué que cela : il s’agissait plutôt
d’une insurrection armée et il est certain que tout gouvernement tel qu’il soit
réprimerait ce type d’insurrection.
De plus, le film de Julien Teil (http://www.laguerrehumanitaire.fr/), démontre clairement qu’il n’existe aucune preuve de massacres imputés aux troupes de Kadhafi.
Secundo, la gauche européenne dans sa majorité a préféré voter « une zone d’exclusion aérienne » (qui ouvrait la porte à l’usage de la force), au contraire de la gauche des pays latino-américains qui était favorable à une médiation.
Tertio, les gauchistes qui en mars, insistaient pour dire que "nous
devons faire quelque chose" pour arrêter un massacre hypothétique
n’ont rien fait ensuite pour arrêter un massacre qui n’était plus
hypothétique mais bien réel et visible, et perpétré justement par ceux
qui « ont fait quelque chose ». Le massacre de l’OTAN aurait pu être évité
si la gauche avait mobilisé l’opinion au lieu de la désarmer.
Enfin, la branche militaire du CNT, principalement composé des jihadistes
du Groupe Islamique Combattant en Libye (GICL) affilié à
alQaeda était sur la liste établie par le Comité
d’application de la résolution 1267 du Conseil de sécurité des Nations
Unies en octobre 2001 ainsi que sur celle des organisations terroristes
établie par le département
d’État des États-Unis en 2004. The Jameston Foundation, un site consacré au terrorisme, a par ailleurs publié un long article sur le GICL en 2005. Seuls les ignorants ne savaient donc pas qu’ils étaient des terroristes.