Bonjour, je vous cite :

”ce plan avorté va plonger la France, elle aussi, dans une crise fatale : d’abord gel des salaires, puis leur diminution drastique, allongement de la durée du travail sans contrepartie, augmentation des taxes, diminution des soins, services publics passés au kärscher, accès à l’Éducation et à la Culture réservé aux élites, hausse massive du chômage, envolée spectaculaire de la pauvreté, de la précarité, du surendettement et de l’insolvabilité des citoyens ordinaires, multiplication des actes désespérés. On va encourager les gens qui le peuvent encore à s’endetter, comme les états l’ont fait, pour sauver leurs apparences, un train de vie artificiel et irresponsable, ce qui est la meilleure façon de les censurer, de les tenir en laisse courte – comme les marchés tiennent la politique des états –, et de les forcer à accepter tous les compromis, toutes les rigueurs, tous les viols de l’identité, de la pensée critique, toutes les sodomies patronales, pour garder un minimum de salaire et de sécurité. Quelle imposture !”

Tout est dit hélas, un retour programmé au moyen âge (step by step). La seule différence c’est que dans les masures des gueux à l’époque, il n’y avait ni écran géant, ni autant de gadgets électroniques qu’en avait la Nasa à ses débuts, ni une fortune en crèmes miracles et autres élixirs de jouvence.

Il n’y a par contre pas à proprement parler ”imposture” : Coluche rapportait qu’au client qui réclamait « ouais, salope tu m’as refilé le Sida, la prostituée a répondu, non je ne te l’ai pas re-fi-lé le Sida, tu l’as a-che-té 100 francs le Sida »

Ils « the invisible « they » cher aux paranos » ont proposé aux bipèdes, une vie de paraître, dénuée de sens, avec comme suprême objectif la Rolex et les 200 paires de chaussures, tournant le dos au minimum de solidarité, de partage et d’empathie et surtout définitivement centrée sur soi et sur sa propre fièvre acheteuse, une vie à acheter ce dont on pourrait se passer au besoin avec un argent qu’on n’a pas.

Face à la moindre ébauche d’hésitation ou pire de lucidité, il suffisait qu’ils répètent les slogans chocs, ”on ne vit qu’une fois”… ”puisque vous le valez bien”… ”regardez comme elle plait aux hommes… elle”.

Ce deal, ce choix de vie a été sciemment accepté par les hommes et il les rattrape maintenant. Le pire, c’est que beaucoup d’entre eux n’ont toujours pas compris pourquoi