Il serait peut-être temps de faire le
point, bien que je ne puisse répondre à chaque commentaire,et de
constater que le seul fait des sanctions contre les Palestiniens pour
avoir obtenu le droit de siéger à l’Unesco, déclenche la polémique
sur le droit à l’existence d’Israël. Les deux ou trois défenseurs
de la cause sioniste, si ce n’est de la politique d’Israël, se
démènent comme ils peuvent. Ils font appel encore et encore à
l’ancien testament prenant cet ouvrage hétéroclite et romancée
pour les besoins de la cause, comme un livre d’histoire. Aucune
condamnation pour certains d’entre-eux des décisions iniques prises
à l’encontre des Palestiniens, ni de celles concernant l’ensemble
des pays adhérents à l’UNESCO.
Le récit de King de son origine est
significatif, les juifs espagnols puis algériens sont bien des israélites du
Proche-orient, mais je continue à penser que cela ne forme pas un
peuple, par exemple les juifs pieds-noirs d’Algérie étaient
Français avant tout, ce qui ne forme pas non plus une identité,
seulement une communauté. Vive les Bretons de France !. Ensuite
nous n’allons pas ici refaire le procès de la France en Algérie,
c’est un autre sujet que l’on pourrait aborder d’ailleurs.
Il se trouve que depuis 1967, encore
jeune homme, je me penche sur le problème de ce conflit presque
centenaire, par mes lectures des deux bords,et peu-à-peu l’évidence
m’a paru claire, il y a un agresseur et un agressé, ce que reconnu
Ben Gourion lui-même et on devrait s’arrêter là, mais les passions
sont plus fortes que la raison.
Les détracteurs de Slomo Sand,
certainement un renégat et un antisémite pour sucre, d’un livre
qu’ils n’ont peut-être pas lu, utilisent des contre-arguments plutôt
d’arrière-garde. Sand se base sur l’Histoire, à savoir que les
juifs européens n’ont aucune racine avec la terre d’Israël. Les
brassages et conversions – massives- de toutes sortes durant des
siècles ont fait qu’un tel peuple contemporain ne peut exister sans
langue et culture commune autre que celles qu’ils reçoivent du pays
où ils sont nés et dont ils sont citoyens et sans histoire commune
propre, c’est une évidence. Quant à Pascal, je parie (lol) qu’il
utilise le mot peuple dans un autre sens autre que celui de nos
polémiques. Cette communauté religieuse était-elle demandeuse
d’une terre et d’un pays spécifiquement juif, je n’en suis pas sûr,
seul les rabbins et encore, les orthodoxes n’y étaient pas
favorables et continuent d’ailleurs à l’être, se sont alliés à
Hertzl un politicien plus que religieux, pour échafauder un plan
inepte porteur de malheurs et désavoué par une multitude de
réactions d’intellectuels et politiques de l’époque, un projet qui
a jeté les israéliens dans une vie d’angoisse perpétuelle et les
Palestiniens dans des combats inégaux
Pourquoi se raccrocher aux branches
alors que d’excellents commentaires ne soufrent d’aucune critique sur
le fond.
Petit rappel, des Israéliens tentent
de prouver la consanguinité des juifs de la diaspora par la science
génétique.
Ensuite, non, les gitans ne forment pas
un peuple, mais l’amalgame de petites communautés culturelles, nos
romanichels n’ont plus rien à voir avec nos gitans venus d’Espagne
et qui se sédentarisent.
Ensuite, je cite : « en ce qui
me concerne, une personne qui se converti n’a aucune différence
avec un juif qui l’aurait hérité par le sang. Ni même bien sur
avec un non juif, mais est ce nécessaire de le dire » Je ne
sais pas très bien où on veut aller et je rappelle à
« l’assistance publique » (Francis Blanche’) que la
judaïcité se transmet par la mère.
Quant à la solution proposée de
rejeter les Palestiniens de Cisjordanie sous la coupe israélienne ou
les forcer à s’exiler encore une fois, est de la provocation. Et
inepte, car Israël serait incapable financièrement et socialement
de subvenir aux besoins de cette population et ce, sans aucune aide
internationale, c’est plutôt la grande trouille des dirigeants
actuels de Tel Aviv. Il ne resterait plus aux sionistes
triomphant de coloniser la Syrie et le Liban et toute la région, qui
font partie d’Eretz Israël.