@ l’auteur,
votre article n’est ni plus, ni moins qu’une ressassée de la doxa libérale
et vos arguments sont d’une grande vacuité.
Vous pointez l’Etat comme étant l’arme du crime, de la même façon qu’on peut identifier un couteau comme l’arme d’un crime.
Et vous voudriez qu’on en tire comme conséquence qu’il faut souhaiter la disparition de l’Etat ?
Laissons-le, avant de le dissoudre, promulguer une dernière loi = celle de l’interdiction de la fabrication et de la commercialisation des couteaux.

Le monde vivra tellement mieux sans ces dangereux ustensiles utilisés par des criminels.
Vous voyez, cette banale analogie remet simlement les choses à leur place :
Actuellement, l’Etat est utilisé à des fins criminelles...par de puissants intérêts privés (éventuellement antagonistes) qui utilisent ici la corruption et là l’asservissement, pour contrôler les richesses et le détourner de ses fonctions utiles à l’intérêt général.
Ce qu’il nous faut, c’est une purge intégrale du système et, pour ce qui touche à l’autorité de l’Etat, une refondation qui instaurera « nativement » la disqualification de toute personne ayant dérogé aux principes de moralité publique ou d’intérêt général.
Ainsi, c’est sur les mains habilitées à utiliser les couteaux que portera la restriction,
et non plus sur les couteaux eux-mêmes.
Plaçons le bon sens avant les carcans idéologiques
et nous aurons une chance d’échapper au pire.