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Commentaire de Hermes

sur Sionisme - Pour que s'arrête la peur !


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Hermes Hermes 7 novembre 2011 10:58

Bonne remarque, et dans la même veine, il faudrait employer les mots sionophobie ou antisionisme et éviter le mot fourre tout antisémite qui ne veut strictement rien dire.
Il y a des judéophobes par préjugé qui ne savent même pas ce qu’est le sionisme.

Mais ne nous arrêtons pas à ces précisions sémantiques, me^me si elles sont importantes..

Toute pensée qui définit des droits absolus ou qui désigne des boucs émissaires est une forme de folie qui préfigure la violence et la guerre. Cela désigne aussi bien le sionisme que la judéophobie, l’iranophobie, l’islamisme extrémiste, sans oublier le sécuritarisme outrancier et droitdelhommmisme armé. Les anti sont autant de pièges car ce sont de senfermement dans des axes de pensée basés sur la violence.

Et la guerre ne sera jamais qu’un déchainement de barbarie quelle que soient ses justifications, déchainement instrumentalisé armé et manipulé pour des intérêts qui nous sont la plupart du temps invisibles.

Il faut donc sortir du bourbier mental des ismes et simplement reconnecter avec son coeur en assumant sa condition humaine au présent, dans ses relations avec proches, ses voisins, etc, informer (lutter contre la désinformation) et éveiller (certains le font très bien ici), en cherchant des solutions concrètes solidaires, construire.

La direction constructrice, elle se prend à l’intérieur de chaque personne ou pas. L’avenir de l’humanité déend du nombre de personnes qui prendront cette direction. De toute façon nous seront tous morts avant d’en voir les fruits, cela peut prendre des millénaires, tant l’aveuglement et la souffrance sont importants aujourd’hui.

Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut se laisser détruire par le désespoir ou se laisser séduire par les messages porteurs d’espoir à court terme qui justifient la violence en niant la réalité de la souffrance et la nécessité de se réveiller.

En effet notre vie, c’est maintenant et nous sommes responsables du goût que nous lui donnons à travers nos idées, nos émotions et nos actes, et du gout que nous faisons partager aux autres. Unifier idées, émotions et actes est une nécessité, car toute contradiction interne coupe de la sensation de soi-même et engendre une compensation rigide dans l’image de soi (et les opinions ou l’espoir), ce qui en final produit la violence, d’abord psychologique, puis physique autour de soi.

Que faisons-nous de nous-même maintenant ? Bonne journée.


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