Les européens ont été invités à se
prononcer, par référendum, à trois reprises (sans d’ailleurs avoir
été consultés préalablement sur leur volonté d’adhésion ou non
à l’Europe...). Notamment sur le traité de Maastricht puis, en
2005, sur le traité de constitution européenne.
On sait aujourd’hui, véritable déni
de démocratie, comment les « démocrates » Européens ont
traité ce dernier vote pour lui substituer le traité de Lisbonne...
Sans revenir sur les multiples
rebondissements liés à la tragédie grec actuelle, il y a une
constante : le peuple grec refuse massivement les mesures d’austérité
imposées par l’Europe et traduites en termes de régression par le
gouvernement grec.
Aujourd’hui le nouveau gouvernement de
coalition devrait soumettre le peuple grec à de nouvelles élections
(« démocratiques » cela va de soi) en février 2012.
Cela me pose question : comment les
dirigeants de ce pays osent-il solliciter l’adhésion d’électeurs
sur leur personne alors, qu’une foi élus, ils font fi du mandat qui
leur est donné pour se livrer pieds et poings liés aux diktats de
l’Europe et de la finance internationale ???
Aussi, j’imagine un signal fort des
grecs, - symbolisant le recul de la démocratie en Europe au profit
de la « dictature éclairée » que nous subissons dans tous
les pays adhérents :
Cette journée d’élection de février
en Grèce pourrait être celle d’une Journée Nationale Citoyenne de
...pêche à la ligne.