Même sans évoquer le possible rôle en sous-main des services de renseignement, le but de ces programmes, aussi bien le vieux Young Leaders que celui-ci, est aussi de maintenir l’influence culturelle et la place de l’anglais, faire en sorte que la langue de l’UE soit l’anglais, de même que dans le plus grand nombre possible d’institutions internationales.
Et ça marche, puisque l’anglais est maintenant imposé à l’école primaire, et que nos journalistes ont questionné le président Obama en anglais sans les services d’un traducteur (ce qui veut dire que de bons journalistes mais hispanisants ou arabophones sont d’emblée exclus). Jamais on aurait vu ça du temps de De Gaulle, alors même qu’on coopérait en secret avec les USA dans le domaine nucléaire. La coopération et l’amitié ne signifie pas comme aujourd’hui servilité et destruction de la francophonie.