Comme l’ont déjà fait remarqué d’autres commentateurs, votre raisonnement est totalement faux.
L’équivalent du budget d’un ménage pour un état, ce sont les impots, car c’est avec cela qu’il peut rembourser ses emprunts. En comparant l’endettement au pib, on fait comme si un particulier demandait un crédit en fonction de l’agrégation des revenus de ses amis avec le sien (si, si, monsieur le banquier, je vous l’assure, ils m’aideront à rembourser).
Donc, si l’on rapporte l’endettement de l’état à ses recettes, on arrive à plus de 500%, et déjà ça commence à calmer (le double des 270% de votre exemple, que vous avez volontairement ou non transformé en 2700ù dans un désir d’appuyer vos propos ?).
De toute façon, le meilleur moyen de savoir si on est sur endetté, c’est de voir si on nous prête encore. Or les taux pour la France commencent à décoller, c’est la meilleure preuve que OUI, la France est sur endettée. Et ce n’est pas en prétendant le contraire, ou en essayant d’éliminer les agences de notation comme certains le veulent, qu’on trouvera pour autant des préteurs.
Alors comme tous les drogués de la vie à crédit, vous allez chercher un moyen d’avoir un nouveau fix. Si nous n’avions pas l’euro, et l’allemagne en chien de garde, la BCE aurait déjà été obligée d’acheter beaucoup plus de dettes d’états. Et on prétendra que nous ne sommes pas dans les mêmes conditions économiques que par le passé, donc qu’ici ça ne créera pas d’inflation (ah bon, on est entré dans la 4ème dimension et on nous l’a pas dit ?), ou que l’iinflation ce n’est pas si grave que ça (ah bon ? Dans une période ou les salaires ne peuvent pas augmenter poar cause de chomage massif, ce n’est pas grave que les prix augmentent ?).
Il n’y a qu’une solution pour sortir de la crise par le haut (nier le problème, accepter l’inflation ou accepter le défaut de paiement n’étant pas des solutions mais des pas en avant vers la 3ème guerre mondiale), c’est de créer un nouveau système monétaire, économique et politique, permettant d’équilibrer les balances commerciales plus efficament, d’éviter les fuites de capitaux, de limiter la spéculation, de limiter l’échelle des revenus au seing d’une population. Malheureusement, même si beaucoup de pistes existent pour y aller, personne n’a encore réussi à en faire une synthèse viable.