"Une agression de la part des marchés ? Parcequ’ils nous disent qu’ils
n’ont plus confiance dans notre capacité à rembourser et donc demandent
une prime de risque ? Donc quand vous avez un accident de voiture et
que votre assureur vous demande de payer plus, votre assureur est un
voyou ?«
La différence c’est que votre assureur ne vous a pas bander le yeux pour provoquer l’accident.
Un minimum de mémoire (juste 3 ans) et a moins d’être totalement de mauvaise foi, vous êtes obligé de reconnaitre de l’accroissement spectaculaire et récent de la dette est le résultat direct de la crise des subprime provoquée par les institution financière.
Certe la dette existait avant mais c’est bien l’accélération phénoménale de sa progression due au dérèglements économiques provoqué par la crise des subprimes qui conduit aujourd’hui les institutions financière à nous menacer.
»Quand à la dette « illégitime », demandez vous à quoi a servi l’argent
de cette dette (financer le trou de la sécu, donc "vos remboursements
maladie", le trou des retraites, donc la votre ou celle de vos parents,
les salaires des fonctionnaires, ...), et dites si vous considérez que
ces dépenses étaient illégitimes.
Après, vous pourriez dire que les impôts auraient du être prélevés au
fur et à mesure pour qu’il n’y ai pas de dette, et la je serais
d’accord. Mais dire que cette dette n’a pas à être remboursée ou que
ceux qui nous ont prété doivent continuer à le faire de gré ou de force,
c’est ridicule (et c’est comme ça que notre nation pourrait se
retrouver isolée du reste du monde, sans plus avoir les moyens d’acheter
les matières premières dont nous avons besoin ou tous les produits
manufacturés que nous ne savons plus fabriquer)."
Là, il faut évidement faire appel à une mémoire un peu plus prolongée. La progression antérieure à la crise des subprime de la dette publique est purement due à la loi de 1973 qui interdit à l’état d’emprunter directement à la banque de France à 0%. En effet, en 2008, la somme des interêts payés depuis 1973 représentait plus de 95% de la dette française. D’où ce qui suit : sans la loi de 1973 et en conservant exactement les mêmes niveaux de dépense publique et de prélèvement obligatoire que ceux qui furent pratiqués depuis 1973, il n’y aura pas de dette publique.