Assumons notre puissance
C’est l’heure de l’austérité, de la rigueur. Rendez vous compte, les « marchés » doute de notre capacité à rembourser leur prêt et OSENT nous MENACER, nous la France d’abaisser notre note et relever nos taux d’intérêt. ET tout le personnel politique « raisonnable », déraisonnable devrai-je dire de se gargariser qu’il faut se mettre à l’équilibre. Avons-nous déjà vu le faible menacer le faible menacer le fort ?
Car il s’agit simplement d’un rapport de force. Examinons les forces en présence. D’un coté les marchés financiers, qui uniquement en faveur des règlements actuels, édités pour ce qui concerne notre sol par l’état Français, disposent du droit de création monétaire et de créance à la France. Notons que ces marchés financier (les banques), ont déjà prêté énormément d’argent à la France et se retrouverai de fait en faillite si la France cessait de rembourser. De l’autre côté un état souverain qui change les règles qui s’appliquent sur sol selon son souhait, qui est la cinquième puissance économique mondiale, la deuxième puissance agricole, et une puissance militaire nucléaire. Et dont le service de la dette, c’est à dire la somme que l’état Français rembourse chaque année, s’élève à plus de 150 milliards d’euro par an.
Dans ce contexte, les marchés financiers osent menacer la France d’accroitre leur taux d’intérêt si la France ne met pas en place une politique de contraction des dépenses publiques pour arriver à l’équilibre.
Question : dans ce contexte examinons le rapport de force. Quelle menace font peser sur la France les marchés financier ? La réponse classique consiste à dire, ils peuvent accroitre les taux d’intérêts. Mais dans ce cas que se passe-t-il si la France refuse cela et cesse instantanément de payer toutes ses créances ?
Alors, instantanément, toutes ces institutions financières se retrouvent en faillite au vu des sommes de titre de dette française qu’elles détiennent. Dans le même temps l’état français retrouve une marge de manœuvre de 150 milliards d’euros que constitue le service de la dette et se retrouve instantanément en excédent budgétaire en capacité de racheter les institutions financières nationales en faillites du fait de son défaut et de stimuler l’activité économique.
Pour ce qui est des institutions financières étrangères lésées par cette action française, elles n’ont aucune marge de manœuvre. Il est certain qu’elles ne disposent pas de l’influence nécessaire pour conduire leur état référant à déclarer une guerre nucléaire (puisque nous détenons cette arme) à la France.
En conclusion, voilà ce que l’état français devrait déclarer aux marchés : « soit vous continuez à me financer à taux d’intérêt bas, quelle que soit ma note, soit je cesse de rembourser ma dette et je vous mets en faillite ».
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