Au contraire je pense que cet article est indispensable... Pourquoi ? parcequ’ici nous touchons à quelque chose d’absolument essentiel qu’aucun politique n’ose aborder de front. Et c’est un étrange paradoxe pour moi de constater que pour des raisons qui m’échappent certains ici se rangent du côté de cette usine à pensée unique pour classe dirigeante qu’est la French American Foundation alors même qu’ils devraient se réjouir qu’on dénonce leurs manœuvres, de surcroit lorsque cela vient d’un candidat à la présidentielle. Comprendre (et pas seulement entendre) que l’UE est sous tutelle américaine est la clé indispensable pour comprendre les problèmes qui affectent notre nation depuis plusieurs décennies (l’échec de l’euro, le déni du référendum...).
Je remet ici la conclusion de M. Asselineau :
1)- Ce programme « EUROPEAN YOUNG LEADERS » n’a rien
d’authentiquement européen et ne correspond en rien à une demande
émanant des peuples d’Europe. Ce n’est qu’une énième structure de formatage idéologique et de sélection des futures « élites européennes ».
Une sélection des futurs collabos du système, qui seront promus dans
les grands médias afin de bâtir l’empire-euro-atlantiste prévu par les
théoriciens américains du « Choc des Civilisations ».
2)- Ceci explique que les fonds d’origine américaine (sous
couvert d’entreprises privées ou non) constituent une part probablement
très importante des financements. Pourtant, s’il ne s’agissait
que de faire naître un sentiment d’appartenance européenne, les
Américains devraient en bonne logique être totalement absents du
processus. Je renvoie ici à ma conférence sur « QUI GOUVERNE LA FRANCE ET L’EUROPE ? ».
3)- Enfin, le rôle de M. Cohn-Bendit dans cette petite vidéo nous rappelle que l’ancien « leader de Mai 68″ a toujours servi les mêmes intérêts depuis 43 ans. Rappelons que« Dany le Rouge » [sic] est, parmi bien d’autres choses, l’ancien vice-président du Mouvement Européen France,
mouvement dont j’ai déjà rappelé qu’il a été constamment financé par
les services secrets américains. La preuve en a été apportée par les
documents déclassifiés de l’administration américaine à l’été 2000.