Combien de SS portaient la croix chrétienne autour du cou ?
À moins d’imaginer que tous les bourreaux nazis aient été recrutés chez les athées, il faut bien reconnaître que le christianisme (un tiers catholique et, surtout, deux tiers protestants) était soluble dans le nazisme…
Raisonnement totalement fallacieux.
Déjà, l’auteur commence par poser la question « Combien de SS portaient la croix chrétienne autour du cou ? » Mais il n’y répond pas. Alors, combien ? Mystère...Mais la question seule suffit à lancer la suspicion, suspicion qui sert ensuite de base à la conclusion : « le christianisme [...] était soluble dans le nazisme ».
Sans compter que l’auteur ne fait même pas la distinction, pourtant élémentaire, entre se dire chrétien et être chrétien. C’est évidemment l’amalgame classique des crétins anti-religieux qui attribue à une religion les fautes de leurs pratiquants, sans se demander une seule seconde si ces pratiquants n’ont pas enfreint les règles de la religion à laquelle ils disent adhérer.
Une religion martyre mérite certains égards.
Autre amalgame : les juifs ont-ils été persécutés en tant que peuple, que race, ou que religion. Sous le régime nazi, il est évident que c’était la « race juive » qui était persécutée, et non pas la religion juive.
Déjà, c’est mal parti...Qu’est-ce qu’on a ensuite ?
Malheureusement, les martyrs chrétiens sont souvent mythiques, alors que les bourreaux ont mérité leur célébrité, et, des Cathares (des centaines de milliers d’exécutions au XIIIe siècle…) à l’Inquisition (des millions, lit-on…),
Je défie l’auteur de me citer une source sérieuse qui prouverait que l’Inquisition a exécuté des millions de personnes. Quelque chose qui justifierait cet énigmatique « lit-on... ».
Ce n’est pas l’épisode nazi et les passeports diplomatiques de complaisance qui ont suivi, qui vont redorer l’âme du Vatican, noircie chaque jour un peu plus par les victimes du SIDA, à qui on déconseille toujours les préservatifs…
Encore un amalgame. Quel est le message du pape à propos du préservatif ? Il dit que c’est la fidélité qui doit régler la sexualité. Le sexe cloisonné au couple limitant logiquement les risques de transmission par la diminution du nombre de partenaires sexuels.
Si on enlève les amalgames grossiers, les clichés et les raccourcis, que reste-t-il de votre article ? Au final on a un exemple magistral d’article vide et creux.