• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Mor Aucon

sur La Grande-Bretagne devrait penser à rejoindre l'euro


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Mor Aucon Mor Aucon 11 novembre 2011 11:48

Cogno, toute votre incompréhension de la science économique repose sur une simple erreur d’appréciation, très répandue même entre certains économistes : l’économie serait la science des sous. Or elle n’est, à la base, que l’étude des relations entre une espèce et son milieu. Elle implique donc, une espèce vivante, l’être humain, dont beaucoup de comportements peuvent être parfaitement modélisés mathématiquement (théorie des jeux, du chaos, etc...), modèle qu’il ne faut pas confondre avec le calcul de risque/rentabilité que fait un trader ( rien à voir, même s’il va utiliser les même outils mathématiques ). Mais alors, pourquoi il y a t-il autant de problèmes pour se mettre d’accord ? Parce que personne ne sait, pour l’instant, qu’elle est la nature réelle du facteur le plus important à tenir en compte à l’heure de modéliser l’activité humaine : la nature humaine. Ni les religions, ni la philosophie ni la science n’a encore pu en expliquer, de manière satisfaisante, la provenance et encore moins la nature profonde. Mais on y arrive, peu à peu. En attendant, chaque système proposé from scratch commet toujours une erreur fatale en attribuant telle ou telle propriété à cette nature humaine dans le but de construire le modèle. Les exemples les plus clairs sont le matérialisme marxisme et l’existencialisme qui postulent une nature humaine indéterminée ne prenant un sens qu’au cours de l’existence. Les religions postulent le contraire, et ajoutent qu’il est inutile de chercher à comprendre : l’homme serait à l’image de Dieu et le passage sur la terre n’a pas grande importance, dans le fond ( je résume grosso modo ).

Le problème de fond est là, depuis des millénaires. Quand les bases de la science économique pourront rejoindre les modèles issus de la biologie des neurosciences, de la psychologie cognitive et de la physique théorique, dans le contexte d’une pensée philosophique qui serait capable de conceptualiser le tout, on pourra, peut-être, apercevoir quelque part la fin du tunnel.

C’est cela, à mon avis, que l’on pourrait appeler comprendre l’être humain avant de décider le système à mettre en place afin de satisfaire ses nécessités.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès