La Grande-Bretagne devrait penser à rejoindre l’euro
Cet article est une traduction d'une tribune de John Monks parue le 26 octobre 2011 dans le journal britannique, the guardian. John Monks est l'actuel président la confédération européenne des syndicats (CES). Il a été auparavant président du premier syndicat britannique, le Trade Union Congress (TUC).
Avec le sommet de crise de l'Union Européenne aujourd'hui, cela peut paraître très excentrique pour beaucoup de se demander à l'heure actuelle si c'est dans l'intérêt de la Grande Bretagne de refuser la monnaie unique.
Bien sur, parmi les leaders politiques et économiques du Royaume-Uni, une écrasante majorité pense que c'est dans l'intérêt de la Grande-Bretagne de ne pas adopter l'euro. Même quelques experts, comme Adair Turner [NDLR : ancien patron des patrons britanniques et proche de Tony Blair], qui étaient initialement favorables à l'adhésion de la Grande Bretagne [à la zone euro], ont avoué qu'ils s'étaient trompés. Et comme les dirigeants de l'Europe luttent pour résoudre les problèmes de la Grèce et de d'autres pays en difficulté, la seule consolation britannique a été de remercier la providence parce que nous ne somme pas membres [de l'union monétaire], que nous avons notre propre banque centrale et que nous gardons le pouvoir de dévaluer notre devise.
Mais ce refus de l'euro par la Grande Bretagne ignore quelques vérités dérangeantes mais pertinentes.
Une vérité est que même avec tous les troubles qu'ils traversent, l'euro a gagné 25% contre la livre en dépit de tous les drames grecs ou autres. L'euro est une monnaie forte, les vacanciers britanniques le savent trop bien.
Pendant une courte période, la dévaluation de la livre semblait marcher - les exportations et la croissance s'amélioraient (bien que les taux de croissance sont plus bas qu'en Allemagne et dans d'autres pays du Nord de l'Europe) L'inflation, aussi, restait initialement basse.
Mais dans les 12 mois qui ont passé, la reprise est tombée en panne et l'inflation a grimpé jusqu'à 5,2%.
La dévaluation n'a pas apporté à la Grande-Bretagne l'élan d'adrénaline nécessaire. Et maintenant, nous souffrons d'une livre dépréciée qui nous fait payer plus cher les importations alimentaires et énergétiques. L'impact inflationniste se fait maintenant douloureusement ressentir.
Alors que le Royaume-Uni se félicite de rester à l'écart de l'euro, elle devrait observer avec attention l'Irlande. L'Irlande a été durement touchée par la récession mais il y a des signes encourageant d'amélioration. La production industrielle en Août était en hausse de 11% par rapport au même mois de l'année précédente. Comme membre de la zone euro, l'Irlande ne pouvait pas dévaluer. L'inflation est faible – une hausse de 0,7% des prix à la consommation ces quatre dernières années, contrairement au Royaume-Uni où les prix des boissons et de la nourriture ont augmenté de plus de 28% pendant la même période. Les exportations augmentent et, bien que le chômage reste beaucoup plus élevé qu'ici [NDLR : en Grande-Bretagne], il y a une pointe d'optimisme. Chose intéressante, l'opinion publique en Irlande est encore en faveur du maintien de l'euro et elle ne veut pas suivre la voie de la dévaluation choisie par le Royaume-Uni.
Finalement, il y a une question cruciale à propos de l'influence britannique. Dans toutes les discussions à propos du future de la zone euro, les ministres britanniques exhortent les dirigeants de la France, de l'Allemagne et des autres [pays] à agir ensemble, suscitant l'irritation du président Nicolas Sarkozy et peut être de quelques autres. Les ministres britanniques ressemblent parfois à des spectateurs d'un match de football : des experts du jeu avec beaucoup de choses à dire mais qui contribuent très peu. Si le Royaume-Uni était un membre de la zone euro, il ne serait pas en train d'attendre de voir ce que les Français, les Allemands et le reste trouveraient [comme solution] mais, à la place, il jouerait un rôle actif et central dans la recherche de solutions.
Les ministres du gouvernement reconnaissent à juste titre que le futur de l'économie britannique reste liée dans une large mesure au futur de la zone euro. En tant que non membre, nous avons limité nos capacités à résoudre ces problèmes. En vérité, l'autonomie n'apporte qu'un avantage limité.
Donc, si la zone euro surmonte la crise actuelle, ne fermons pas nos esprits à la possibilité que cela pourrait être dans l'intérêt du Royaume-Uni de quitter la voie de la dévaluation et de reconsidérer l'appartenance à la zone euro. Les pro-européens devraient prendre confiance pour défier la croyance populaire.
102 réactions à cet article
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vous voulez les faire se suicider ?
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« Donc, si la zone euro surmonte la crise actuelle... »
Je crois qu’on peut gagner beaucoup de temps en écartant les hypothèses farfelues.
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Qu’est-ce que je gagne des commentaires injurieux d’une ligne ?
dup, la Grande-Bretagne est déjà au fond du trou. La dévaluation n’a pas apporté le gain d’exportations prévues et l’inflation grimpante ronge le pouvoir d’achat des ménages britanniques.De la hauteur, ce n’est pas en une phrase lapidaire que vous convaincrez. En plus, vous confondez union européenne et eurozone.-
Le message n’a rien d’injurieux... a moins que dire que vous n’y comprenez rien soit une injure, je comprend que ça ne vous plaise pas... Mais je comprends cette réaction, il semble qu’il y ait tellement de chose que vous ne comprenez pas que le travail de mise à niveau est colossale...
Commencez donc par les conférences d’Asselineau sur la création de l’europe, ça devait déja dégrossir pas mal de choses... -
Eratosthène ( alias très bien choisi ), vous n’êtes pas seul. J’écrivais en juin « Je ne suis pas devin, mais il y a plus de chance que la livre s’intègre que ne se défasse l’euro, à moins que les manoeuvres politicardes en arrivent à tellement brouiller les cartes, que les propres citoyens européens en demande la disparition. »
La City est dans le collimateur. Qui tombera en premier lieu : elle où la zone euro ? Le plus terrible est que beaucoup de ceux qui ont tout a gagner à une restructuration de la finance internationale desservent leurs propres intérêts en faisant, intoxiqués par la propagande de leurs propres ennemis, de l’euro le coupable de la situation actuelle.
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Le terme injurieux est fort mais ce n’est pas pour autant que les commentaires ci-dessus sont constructifs.
Même vous ne cherchez même pas à argumenter, ottomatic.Comme un automate, vous sortez votre référence et point barre.Vous citez qui ? François Asselineau, président d’un obscur parti d’extrême-droite, l’UPR, et pote d’Alain Soral. Vive l’argumentation. -
Et hop là, vous êtes bien un produit typique des grandes écoles qui croit qu’il pense par lui même... par un classement ottomatic des gens.. machin connait bidule qui est dans tel sac donc systématiquement toutes paroles sont à mettre à la poubelle.. Voici typiquement un exemple concret d’absence totale d’intelligence où vous laissez les autres classer pour vous...
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Non, Monsieur. Il est très facile d’appréhender objectivement la valeur du discours de Asselineau car lui-même donne toutes les clefs. Quand il décrit le grand complot millénaire des étoiles dorées, représentant la souveraineté spirituelle, contre la souveraineté citoyenne et populaire, il se range, tout seul comme un grand, au milieu des hurluberlus.
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@Auteur
Depuis Quand Asselineau est pote avec Soral ?
C’est même plutôt le contraire d’ailleurs.
Soral salut le travail de pédagogie d’Asselineau lors de ses conférences mais le fustige sur le FN.
En effet, ils sont en désaccord total là dessus. Pour Asselineau, le FN est un parti de Système servant à neutraliser la contestation populaire dans une voie sans issue et aussi à salir certaine idées comme la sortie de l’euro ou de l’UE qui passe pour des idées fascistes ou d’extrême droite à cause d’eux.Depuis quand l’UPR est un parti d’extrême droite ? Il y a d’ailleurs plus d’adhérents de gauche que de droite dans ce parti ! Bizarre pour un parti d’extrême droite !
Renseignez vous avant de dires des choses qui sont tout simplement fausses.
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Ulysse, il suffit de voir les gens recrutés par Asselineau :
Jean Bricmont, Laurent Doré, Dominique Guillemin, le comité Valmy.Soral a déjà montré son admiration pour Asselineau sur ses analyses de l’UE.Ce qui est marrant, c’est que je serais conditionné par ma grande école mais Asselineau a bien fait HEC+ENA. -
Mais LOL !
Alors que tout le monde commence a préparer la sortie de l’euro de la Grèce, de l’Allemagne qui s’est équipé pour imprimer des marks, que l’euro est peut-être dans ces dernières semaines de vie... et vous voulez vendre ça au anglais... LOLC’est sans doute votre profil de normalien qui vous empêche de comprendre la réalité...-
... ou bien votre profil d’ottomatic qui vous empêche de penser.
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Rassurez vous, moi je ne me contente pas de réfléchir tel un miroir le discours dominant...
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Mais personne ne s’apprête à sortir de l’euro.
La Grèce a vu sa dette bancaire annulée de 50% et elle bénéficie de rallonge à des taux d’intérêt beaucoup plus bas qu’elle aurait sur le marché.Depuis quand l’Allemagne s’équipe pour imprimer des marks, t’as une source ?Je viens d’une grande école donc forcément, je ne peux pas comprendre la réalité.L’économie, ça fait un moment que je l’étudie et je sais de quoi je parle justement.La mort de l’euro est souhaitée par des intérêts financiers américains, russes et chinois. Cela arrangerait pas mal de monde qui voudrait faire main basse sur les actifs européens à bas prix.Merci Mor Aucon pour ton soutien, ça fait bien de voir des gens qui se renseignent et comprennent la situation.Je suis globalement d’accord avec ce que l’auteur du texte, John Monks, dit. Mais ce n’est pas moi qui ait écrit le texte, moi je n’ai fait que traduire. -
Persone ne sortira de l’euro !Dexia allait trés bien d’après les stress test mais dexia n’est plus...La SG, BNP n’auront jamais besoin de recapitalisation, puis quelque semaines plus tard finalement si y en a besoin...Vous êtes un normalien et sans doute beaucoup plus doué que moi dans l’économie, mais je vois les choses différemment de vous sans doute par mon expérience professionnelle dans quelques organes de presse. Connaitre les rouages et les magouilles de ce milieu vous ferait percevoir le monde différemment...Enfin pour le reste ça ne changera rien au programme, que les anglais adopte l’euros ou pas, ça sera quand même de la vache maigres pour tout le monde pour des décennies... sauf relance par économie de guerre... a tient on parle pas mal de l’iran ces temps ci... -
En fait, vous vous ennuyez et avez envie d’assister à une bonne grosse guerre en direct à la télé, juste pour pouvoir brailler comme un beauf entre canette et canette : j’avais raison. C’est immoral et tout simplement dégueulasse.
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Je vous laisse la télévision puisque je n’en possède plus a mon grand plaisir...
Et non, la guerre n’est pas de mon souhait mais plus de celui d’israel, des USA et des suiveurs de l’otan qui veulent se lancer dans une guerre qui les mettraient de facto face au couple russo-chinois... -
Rien que ça. OTAN vs Russie et Chine. Pourquoi pas le Bric tout entier pendant que vous y êtes ? Vous vous croyez dans une partie de Risk, le jeu de la géostratégie entre beaufs ?
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LOL quand je vois votre pseudo, je me demande si la mise en abime est volontaire...
Sinon vos utilisations lexicale de ce qui tourne autour du jeux ne change rien au fait que USA/Israel/otan menace l’Iran et la Syrie tout deux allié des russes et des chinois.. ces 2 derniers ayant fait des déclarations claire contre cette guerre, hier la Russie refusait les demandes de sanction contre l’Iran... -
@Auteur
"La mort de l’euro est souhaitée par des intérêts financiers américains, russes et chinois. Cela arrangerait pas mal de monde qui voudrait faire main basse sur les actifs européens à bas prix. "
A oui quand même, mon dieu j’ai peur. Faut vite tout vendre à bas prix pour payer nos dettes et sauver l’euro ! Certes on aura plus rien, les américains auront tout racheté avec des dollars de monopoly et on travaillera pour eux et les chinois aussi vu qu’ils ont plein de dollars dont ils savent pas quoi faire.
Réfléchissez ! Cette crise des dettes est utilisée pour nous forcer à vendre nos patrimoines nationaux contre des dollars de pacotille ! Il faut sortir de ce piège, l’UE et la BCE sont trop dogmatique et rattachés aux intérêts financiers justement.
D’ailleurs pour enfoncer le clou, ces dernières semaines les américains n’arrêtent pas de demander aux européen de régler la crise de la dette et de sauver l’euro. Etrange pour des gens qui veulent la mort de l’euro !
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Ulysse, la dette publique vient des dépenses de l’État dans l’éducation, la santé, l’armée, etc...
Cela fait depuis 1974 que l’on n’a pas voté de budget en équilibre, ça ne pouvait pas durer éternellement.A force de s’endetter, les créanciers mettent en question la solvabilité de l’État.La dette n’est pas un complot, c’est l’accumulation des déficits passés.Le pouvoir américain ne veut pas que la crise empire, euro ou pas, il s’en fout.Je ne te parlais pas des dirigeants politiques mais des financiers. -
Les stress-tests, on savait que c’était du bidon en connaissant un peu l’économie. C’était de notoriété publique que les banques françaises avaient des positions risquées et que le risque de contagion était accrue rien que par la concentration actionnariale du fait des participations croisées. Le comité de stabilité financière de la BRI dit que les banques françaises sont systémiques :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111106trib000662041/le-conseil-de-stabilite-financiere-recense-29-banques-systemiques.htmlDes crises monétaires dans l’Europe, il y a en a bien eu bien d’autres comme dans les années 70 et surtout les années 30 où tout le monde a joué sur la dévaluation et le protectionnisme, tu sais ce qui est arrivé après.-
L’Angleterre, faut trouver des gros remorqueurs, et tirer cette ile au large de Manhattan avec ses cousins !
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S’il est vrai que, traditionnellement, les anglais ont moins tendance à se manifester dans les rues que les continentaux en général, il n’en est pas moins vrai que les temps ont l’air de changer. On leur a vendu très longtemps que la manière dont la City traite les affaires, était le moteur de leur prospérité. Aujourd’hui cette même City est mise sur la sellette et apparaît comme ce qu’elle est en réalité : une énorme pompe à fric qui assèche l’économie en prétextant lui fournir la liquidité dont elle a besoin.
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Je suis d’accord avec ton discours mais techniquement, t’as pas tout à fait raison.
Les prix augmentent de 5% en Grande-Bretagne mais ce n’est pas pour autant que les Britanniques perdent 5% de leur pouvoir d’achat. Les salaires augmentent mais moins que l’inflation :« Incomes after tax and other deductions climbed 2.9 percent in the three months through July from a year earlier, the group said in a statement in London today. That compares with 3.3 percent in the quarter through June, when the result was boosted by a tax change. Wage growth at service companies slowed to 2.9 percent from 3.4 percent.[...]Among manufacturers, wage increases accelerated to 2.6 percent in the three months through July, up from a 2.4 percent gain in the quarter through June, VocaLink said. Public-sector pay growth was unchanged at 1.3 percent. »Le problème, c’est que le pouvoir d’achat des britanniques a déjà baissé en 2009 et en 2010. Il continue de diminuer encore, ce qui ne va pas sans poser problème. -
Bonjour,
La dernière fois que j’ai vu un objet made in England, c’était une paire de Doc Martin’s au siècle dernier ... L’Irlande ? De la Guiness peut-être. La Grèce ? Feta et huile d’olive. Italie, Espagne, Portugal ? heu ...etc. Elle est où l’économie réelle en Europe ? on y produit quoi dans cette édifice ouvert aux quatre vents ?
Quel est l’intérêt pour un pays déjà endetté de rejoindre cette entité technocratique inutile où l’on pratique la cooptation, quel est l’intérêt d’y rester ? C’est du vent, une entrave permanente au développement économique réel au profit de la virtualisation des échanges, une invitation à la destruction des états et de tout ce qui marchait.
L’Angleterre n’a qu’un intérêt, c’est de faire comme les Islandais, un referendum pour envoyer se faire voir les créanciers et même de poursuivre en justice ceux qui l’ont amené là où elle est. Ils n’auront pas bien loin à aller chercher, puisqu’une grosse partie se trouve à la City, l’autre à la chambre des Lords. Ensuite de reprendre son destin en main au lieu de laisser faire des statisticiens pourris et des tocards comme Barroso ou Von Rumpuy, bouches inutiles déconnectées de la réalité.
Tous les pays ont intérêt à le faire, la liberté ou la tonte.
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L’industrie représente juste 16,7% du PIB britannique soit plus que la France (14%) (source : lemonde.fr). Dire que le Royaume-Uni n’a pas d’industrie, c’est faux.
Ensuite, le textile, ça fait depuis longtemps que c’est dans les pays en développement notamment en Chine. Tu serais prêt à payer un T-shirt 10 fois plus cher fabriqué en France ou au Royaume-Uni ?La Grande-Bretagne produit surtout dans le high-tech : « La Grande-Bretagne a su développer les produits »high-tech« et se vante »que ceux-ci représentent 25 % de ses exportations, contre 22 % pour les Etats-Unis, 15 % pour la France et 11 % pour l’Allemagne« , selon le ministère du commerce, qui cite l’exemple de Cambridge Silicon Radio Ltd, le leader mondial de la puce Bluetooth, avec une part de marché de 50 %. »Tu parles d’une « entité technocratique ». Le RU est déjà dans l’UE. Confondrais-tu euro et UE ? La BOE comme la BCE est indépendante donc au niveau du statut, ça ne changerait pas grand chose.Tu confonds dette publique et dette privée.Le référendum islandais portait sur le remboursement des fonds placés dans la banque Icesave qui a fait faillite. 340 000 ménages britanniques et néerlandais ont perdu leur épargne. Les banques ne sont pas financés par un lobby obscur hérité des illuminati, non, elles prennent leurs ressources dans les dépôts et les placements (assurance-vie par exemple). En tout cas, il ne s’agissait pas de la dette publique mais des pertes d’une banque privée.L’Islande continue de rembourser sa dette publique.Ensuite, la dette publique anglaise est détenue en bonne partie par des agents sur le marché notamment étrangers. Il ne suffit pas de spolier la chambre des lords (dont la nomination est surtout honorifique aujourd’hui, ce ne sont pas forcément des mecs plein aux as) et la city. Les société de brokers placent surtout les fonds qu’on lui confie. -
Pour ceux qui voudraient essayer de comprendre pourquoi les anglais sont entrain de perdre le respect dû à la Squared Mile : http://www.dailymotion.com/video/xlpx1f_documentaire-city-de-londres-la-finance-en-eaux-troubles_news.
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Et c’est reparti pour les attaques ad hominem.
On est incapable et de prévoir et d’anticiper, quoi que ce soit, mais bien t’es meilleur pour prévoir toi peut être ?Des économistes s’inquiétaient des produits dérivés. Arthus a dénoncé trop tôt l’inflation boursière.L’économie n’exclue pas l’Homme. La science économique est l’étude des choix alternatifs par les individus pour satisfaire des besoins illimités avec des biens qui eux sont limités. Les choix économiques sont faits par des Hommes. Le système repose sur les Hommes. Les comportements économiques peuvent être mis en équation. Quand tu veux maximiser le profit de ton entreprise ou de ton placement, ben faut bien faire quelques calculs. La modélisation permet la prévision. Cela montre que vous ne connaissez rien à la théorie économique.En quoi, je suis imbu de moi même ? Je n’ai fait que traduire un article, déjà, je ne suis pas l’auteur. C’est une attaque personnelle . -
Cogno, toute votre incompréhension de la science économique repose sur une simple erreur d’appréciation, très répandue même entre certains économistes : l’économie serait la science des sous. Or elle n’est, à la base, que l’étude des relations entre une espèce et son milieu. Elle implique donc, une espèce vivante, l’être humain, dont beaucoup de comportements peuvent être parfaitement modélisés mathématiquement (théorie des jeux, du chaos, etc...), modèle qu’il ne faut pas confondre avec le calcul de risque/rentabilité que fait un trader ( rien à voir, même s’il va utiliser les même outils mathématiques ). Mais alors, pourquoi il y a t-il autant de problèmes pour se mettre d’accord ? Parce que personne ne sait, pour l’instant, qu’elle est la nature réelle du facteur le plus important à tenir en compte à l’heure de modéliser l’activité humaine : la nature humaine. Ni les religions, ni la philosophie ni la science n’a encore pu en expliquer, de manière satisfaisante, la provenance et encore moins la nature profonde. Mais on y arrive, peu à peu. En attendant, chaque système proposé from scratch commet toujours une erreur fatale en attribuant telle ou telle propriété à cette nature humaine dans le but de construire le modèle. Les exemples les plus clairs sont le matérialisme marxisme et l’existencialisme qui postulent une nature humaine indéterminée ne prenant un sens qu’au cours de l’existence. Les religions postulent le contraire, et ajoutent qu’il est inutile de chercher à comprendre : l’homme serait à l’image de Dieu et le passage sur la terre n’a pas grande importance, dans le fond ( je résume grosso modo ).
Le problème de fond est là, depuis des millénaires. Quand les bases de la science économique pourront rejoindre les modèles issus de la biologie des neurosciences, de la psychologie cognitive et de la physique théorique, dans le contexte d’une pensée philosophique qui serait capable de conceptualiser le tout, on pourra, peut-être, apercevoir quelque part la fin du tunnel.
C’est cela, à mon avis, que l’on pourrait appeler comprendre l’être humain avant de décider le système à mettre en place afin de satisfaire ses nécessités.
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Comme l’a souligné Maur Aucon, vous confondez la science économique avec la crématistique, la création de richesses.
L’utilisation des maths est importante car quand vous disposez de ressources, car cela apporte une dimension supplémentaire et plus rigoureuse à la réflexion.Les effets de substitution, de revenu et de richesse qui sont centrales pour comprendre la crise viennent de la microéconomie qui est très mathématisée. Quand tu veux évaluer la production d’une entreprise, tu utilises une fonction de production.La microéconomie a aussi apporté les concepts d’offre et de demande. Les chocs négatifs d’offre et de demande sont des outils permanents pour expliquer les effets de la crise. Je vous invite à vous renseigner un peu sur la microéconomie. Les outils macroéconomiques sont aussi essentiels pour faire des prévisions de croissance ou d’inflation et là aussi, faut faire des maths pour modéliser les corrélations. -
Ce qui reste d’industrie est dut à la période antérieure à l’Europe, bien sûr qu’il en reste, mais ça disparaît. Les instruments de mesures tels que le PIB, la croissance ne sont que des paravents abstraits à la situation réelle des économies cf. les banques et leur chiffres bidons. Si nous sommes si riches et créons tellement de croissance, comment se fait-il que le chômage augmente, la pauvreté et la précarité ?
L’argument de payer plus chère un T-Shirt est un faux argument. Déjà, quand on connaît le prix moyen d’un ouvrier dans un pays producteur cela s’appelle de la concurrence déloyale. Ensuite sont-il plus compétitifs ou sont-ce des esclaves à 150 euros par mois ? Un T-shirt qui coute 20 euros maintenant en couterait 200 en relocalisant ? C’est quoi ce délire ? Relocaliser ne change que la part du salaire dans le cout de fabrication. Monsieur le fabricant se gave moins, mais ça reste la même chose. Demandez à Continental si ils n’étaient pas compétitifs quand on les a quand même fermé après gels de salaires.
La Grande Bretagne a Cambridge Silicon ltd, super, on a Archos. Bon, ils fabriquent où et a quel prix ? Pour combien de temps ? C’est bien d’avoir une économie basée sur la matière grise jusqu’à ce qu’il y ait transfert de technologies vers les pays émergents si compétitifs.
Le RU est déjà dans l’EU mais a toujours sa monnaie donc, pas dans l’EU.
Je passerai sur la boule puante des illuminatis ( ahahah conspirationniste lol ) pour signaler quand même que ce pays est souverain, comme la Suisse et qu’ils ont par le fait plus de marges de manœuvres que des andouilles condamnées à faire du consensus. Ils ont bien envoyé chier des créanciers et ont bien entamé des poursuites contre des responsables. Ils n’ont pas à composer avec des saloperies de type MES et n’ont pas non plus de demandes extravagantes de mettre leur réserves d’or en garanties pour sauver l’euro comme ça a été le cas avec l’Allemagne au G20. Ils n’ont pas à faire semblant d’être solidaires avec la Grèce pour sauver leurs banques.
Et finalement, les dettes publiques constituent la pire arnaque du lot et se sont bien les politiques qui sont en charge des budgets et lois qui doivent rendre compte devant leur concitoyens du pourquoi on en est arrivé là, et ce quelque soit le pays. Ensuite de s’occuper de tout les salopards qui inventent des produits financiers, créent des bulles, attaquent les pays et passent leur temps à se servir sur la bête sans rien produire d’utile économiquement à quelque niveau que se soit. Un trader, ça ne sert à rien. Ce n’est pas l’Europe qui nous permettra de sortir de ce marasme, bien au contraire, il faut se tailler avant que tout tombe.
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( je répond à l’auteur, cf. un peu plus haut. Désolé )
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« Ce qui reste d’industrie est dut à la période antérieure à l’Europe, bien sûr qu’il en reste, mais ça disparaît. Les instruments de mesures tels que le PIB, la croissance ne sont que des paravents abstraits à la situation réelle des économies cf. les banques et leur chiffres bidons. Si nous sommes si riches et créons tellement de croissance, comment se fait-il que le chômage augmente, la pauvreté et la précarité ? »
Tu crois vraiment que l’Europe ne construit aucune usine ? Même aujourd’hui des usines sont inaugurées. Le PIB n’est absolument pas une notion abstraite, c’est la somme de tous les revenus en un an. Pour les salariés, va leur dire que leur salaire est abstrait. Moi, les sous que je gagne, ce n’est pas abstrait .
« L’argument de payer plus chère un T-Shirt est un faux argument. Déjà, quand on connaît le prix moyen d’un ouvrier dans un pays producteur cela s’appelle de la concurrence déloyale. Ensuite sont-il plus compétitifs ou sont-ce des esclaves à 150 euros par mois ? Un T-shirt qui coute 20 euros maintenant en couterait 200 en relocalisant ? C’est quoi ce délire ? Relocaliser ne change que la part du salaire dans le cout de fabrication. Monsieur le fabricant se gave moins, mais ça reste la même chose. Demandez à Continental si ils n’étaient pas compétitifs quand on les a quand même fermé après gels de salaires. »
Que les conditions de travail en Chine relèvent de l’exploitation pour les ouvriers dans le textile, ce n’est pas faux mais ça ne change rien au problème. Si l’usine relocalise, ton T-shirt sera quand même beaucoup plus cher à fabriquer et donc tu le paieras plus cher. Si un T-shirt est produit à 2 euros en chine et à 15 en europe, tu risques de payer ton t-shirt europe.
« La Grande Bretagne a Cambridge Silicon ltd, super, on a Archos. Bon, ils fabriquent où et a quel prix ? Pour combien de temps ? C’est bien d’avoir une économie basée sur la matière grise jusqu’à ce qu’il y ait transfert de technologies vers les pays émergents si compétitifs. »
Mais le temps que les pays nous rattrapent, ils auront le même niveau de vie et ils produiront aussi chers que nous. C’est le cas de la Corée du Sud par exemple.
« Le RU est déjà dans l’EU mais a toujours sa monnaie donc, pas dans l’EU. »
L’EU ; tu dis european union ? Tu trouves ta phrase logique ?
« Ils ont bien envoyé chier des créanciers et ont bien entamé des poursuites contre des responsables. Ils n’ont pas à composer avec des saloperies de typeMES et n’ont pas non plus de demandes extravagantes de mettre leur réserves d’or en garanties pour sauver l’euro comme ça a été le cas avec l’Allemagne au G20. Ils n’ont pas à faire semblant d’être solidaires avec la Grèce pour sauver leurs banques. »
ILes électeurs ont dit non au remboursement des dettes d’icesave qui sont privées et non publiques. L’Irlande continue de payer les intérêts de sa dette publique. Le MES a pour but de garantir la stabilité de l’euro, ça n’a rien d’extravagant. L’or est utilisée comme garantie de la monnaie depuis des siècles. Annuler la moitié des dettes bancaires et d’emprunter à bas taux, t’appelles ça faire semblant ?
« Et finalement, les dettes publiques constituent la pire arnaque du lot et se sont bien les politiques qui sont en charge des budgets et lois qui doivent rendre compte devant leur concitoyens du pourquoi on en est arrivé là, et ce quelque soit le pays. »
Bien il n’y a pas à chercher bien loin, quand l’État dépense plus que ce qu’il perçoit, il est en déficit. Il doit emprunter et contracte donc une dette qu’il doit rembourser avec des intérêts. Ce n’est pas très compliqué à comprendre.
« Ensuite de s’occuper de tout les salopards qui inventent des produits financiers, créent des bulles, attaquent les pays et passent leur temps à se servir sur la bête sans rien produire d’utile économiquement à quelque niveau que se soit. »
Ils produisent de la valeur ajoutée donc des revenus. Ils gèrent l’épargne or comment se finance l’investissement. Par l’épargne.
« Un trader, ça ne sert à rien. »
Tu connais le métier de trader ? Quand tu places ton argent à la banque, t’es bien content d’avoir un taux d’intérêt intéressant non ? Il sert à ça le trader.
« il faut se tailler avant que tout tombe. »
Déjà fait dans les années 30, c’est tombé quand même et on a vu les conséquences.
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« Tu crois vraiment que l’Europe ne construit aucune usine ? Même aujourd’hui des usines sont inaugurées. »
Ce n’est pas une action de l’UE, mais de Saint Gobain. Pour une usine Saint Gobain qui ouvre, combien d’autre ferment ? Il est facile de trouver l’exception qui confirme la règle mais la France et les pays voisins ( à part l’Allemagne qui est un cas particulier ) sont en voie de désindustrialisation.
Le droit européen dans le cas de fermeture n’est pas contraignant, il encourage même les délocalisation."Le PIB n’est absolument pas une notion abstraite, c’est la somme de tous les revenus en un an. Pour les salariés, va leur dire que leur salaire est abstrait. Moi, les sous que je gagne, ce n’est pas abstrait . «
C’est la somme de tous les revenus ? Cela ne correspond pas à wikipedia ( oui je sais, ils disent que des bêtises sur ce site ... ) et notamment :
»Certains économistes critiquent l’utilisation du PIB comme indicateur de richesse car celui-ci n’est en fait que la valeur comptable des échanges économiques effectués au cours d’une année. Le PIB ne reflète ni la nature de l’activité économique, ni l’impact qu’elle peut avoir, et ne reflète que l’activité économique. Sont ainsi comptabilisées des activités dites « négatives » (par exemple des dépenses liées aux accidents domestiques, industriels ou routiers) ou ne produisant peu ou pas de richesses (par exemple la publicité ou le marketing). Par contre, ne sont pas comptabilisées les activités positives non marchandes et non administratives, comme l’art ou les activités altruistes (par exemple le logiciel libre)."
Merci la fiabilité des chiffres. Ne parlons même pas de la croissance.
"Que les conditions de travail en Chine relèvent de l’exploitation pour les ouvriers dans le textile, ce n’est pas faux mais ça ne change rien au problème. Si l’usine relocalise, ton T-shirt sera quand même beaucoup plus cher à fabriquer et donc tu le paieras plus cher. Si un T-shirt est produit à 2 euros en chine et à 15 en europe, tu risques de payer ton t-shirt europe."
Je pense toujours que vous faites erreur et que le prix final de l’article est déterminé par les centrales d’achats, les intermédiaires, les transports, distributeurs, marges arrières, etc. et au final la marque. Tout le monde sait que les Iphone ne valent absolument pas le prix qu’ils sont vendus par exemple. Et je reprends l’exemple de la fabrication des pneus Continental qui étaient compétitive en France ( entreprise bénéficiaire ) mais délocalisation quand même.
"Mais le temps que les pays nous rattrapent, ils auront le même niveau de vie et ils produiront aussi chers que nous. C’est le cas de la Corée du Sud par exemple."
Quand ils nous aurons rattrapés et bien nous serons à poil sans rien à produire ou proposer. Il n’y a qu’à voir le bond colossale que la Chine a déjà fait. Les américains font du protectionnisme, l’Europe laisse couler.
« Le RU est déjà dans l’EU mais a toujours sa monnaie donc, pas dans l’EU. »
Oui bon EU UE, est ce vraiment intéressant de s’arrêter sur une inversion de lettres ?
"ILes électeurs ont dit non au remboursement des dettes d’icesave qui sont privées et non publiques. L’Irlande continue de payer les intérêts de sa dette publique. Le MES a pour but de garantir la stabilité de l’euro, ça n’a rien d’extravagant. L’or est utilisée comme garantie de la monnaie depuis des siècles. Annuler la moitié des dettes bancaires et d’emprunter à bas taux, t’appelles ça faire semblant ?"
Je parlais de l’Islande, pas de l’Irlande.
Le MES est un organisme totalitaire à but parasitaire. ( pouvoir d’assigner en justice, de réclamer des fonds sans limite, immunité aux attaques en justice )
L’or n’est pas utilisé comme garantie de la monnaie depuis des siècles et plus particulièrement depuis 1971, fin de la convertibilité du dollar en or. Aucune monnaie n’est adossée à l’or. L’Allemagne a envoyé paitre la demande parce que la monnaie fiduciaire va voler en éclat et qu’il est hors de question qu’on lui taxe son or pour une solidarité de pacotille envers les grecs.
Annuler la moitié des dettes bancaires et toutes ces gesticulations, j’appelle ça des nationalisations en attente."Bien il n’y a pas à chercher bien loin, quand l’État dépense plus que ce qu’il perçoit, il est en déficit. Il doit emprunter et contracte donc une dette qu’il doit rembourser avec des intérêts. Ce n’est pas très compliqué à comprendre."
Quand un état dépense plus qu’il ne reçoit, c’est qu’il a un problème de rentrées. C’est comptable, on ne bouche pas des trous avec de la dette, mais par des recettes. Comment se fait-il que parallèlement à une richesse jamais atteinte en France, ça ne rentre pas de l’autre côté ? Mystère ? Niches fiscales ? Heures supplémentaires détaxées ? Vente des secteurs rentables comme les autoroutes au privé ? etc.
"Ils produisent de la valeur ajoutée donc des revenus. Ils gèrent l’épargne or comment se finance l’investissement. Par l’épargne."
Goldman Sachs et JP Morgan ? De bon père de famille qui gèrent l’épargne ? A coup de CDO CDS ? Les effets leviers, 1 en trésorerie et 40 de joués ... Je rêve.
"Tu connais le métier de trader ? Quand tu places ton argent à la banque, t’es bien content d’avoir un taux d’intérêt intéressant non ? Il sert à ça le trader."
Un trader, ça sert à me faire monter mes taux d’intérêt, bien sûr. Je laisse la parole à un trader.
« Déjà fait dans les années 30, c’est tombé quand même et on a vu les conséquences. »
On est déjà sortit de l’Europe dans les années 30 ? Hitler en est la conséquence ?
Pas mal non plus le point Godwin pour terminer.
Enfin, on aura bien compris. L’Europe protège, l’Europe c’est la paix. La nation c’est la guerre ...
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Le fait que le PIB, en tant qu’indicateur exclusif de croissance, soit discuté ne remet pas en cause ce qu’il représente qui est la somme de toute la production ou des revenus dans une zone économique.
Il y a des tentatives pour inclure d’autres facteurs comme sécurité, niveau de vie, impact sur le milieu etc... Mais on part souvent en vrille comme aux USA où certains proposent d’inclure la prostitution et la délinquance. On repart pour un grand tour de manège à cheval sur des préjugés de toutes sortes et sans aborder le sujet de l’écologie, de la conservation du milieu et de la croissance soutenable, autres sources de postulats sortis d’on ne sait où.
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« Ce n’est pas une action de l’UE, mais de Saint Gobain. Pour une usine Saint Gobain qui ouvre, combien d’autre ferment ? Il est facile de trouver l’exception qui confirme la règle mais la France et les pays voisins ( à part l’Allemagne qui est un cas particulier ) sont en voie de désindustrialisation.
Le droit européen dans le cas de fermeture n’est pas contraignant, il encourage même les délocalisation. »C’est normal que l’UE n’ouvre pas d’usines, ce n’est pas son rôle. Dans le système économique actuel, les facteurs de production sont privés donc c’est normal que ce soit des entreprises qui s’en occupent. Si tu te renseignais, tu saurais que la France est le quatrième pays au monde et premier pays européens qui attire le plus d’investissements directs étrangers (IDE). Lis Comment la France attire les investissements étrangers, l’expansion, 28/03/11 . La balance emploi de la France est même positive, c’est à dire que contrairement à ce que l’on affirme communément, le nombre d’emplois créés par les IDE entrants et supérieurs aux IDE sortants (source : le chômage, fatalité ou nécessité ? Cahuc et Zylberberg). Le bémol est que les emplois détruits sont peu qualifiés alors que les emplois créés sont très qualifiés, ce qui crée des problèmes de reconversion.« C’est la somme de tous les revenus ? Cela ne correspond pas à wikipedia ( oui je sais, ils disent que des bêtises sur ce site ... ) et notamment »Sur wikipédia, il est écrit :Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d’exploitation (EBE), solde de revenu avec l’extérieur (RX).
- PIB = RS + T + EBE + RX
Lis avec plus grande attention .« Je pense toujours que vous faites erreur et que le prix final de l’article est déterminé par les centrales d’achats, les intermédiaires, les transports, distributeurs, marges arrières, etc. et au final la marque. Tout le monde sait que les Iphone ne valent absolument pas le prix qu’ils sont vendus par exemple. Et je reprends l’exemple de la fabrication des pneus Continental qui étaient compétitive en France ( entreprise bénéficiaire ) mais délocalisation quand même. »Qu’ils prennent une marge c’est incontestable, mais cela ne change pas le fait que la production en France soit plus chère. Si les entreprises ont délocalisées, c’est justement parce qu’elle n’arrivaient plus à vendre. Celles qui sont restées en France ont du mécaniser leur production pour pouvoir vendre au prix du marché. Prenons un exemple :Ton t-shirt coûte 15 euro à produire en France, et 2 euros à produire en Chine. L’importateur peut vendre son t-shirt à 13 euros sur le marché européen, se faisant une marge considérable mais il reste moins cher que le Français.« Quand ils nous aurons rattrapés et bien nous serons à poil sans rien à produire ou proposer. Il n’y a qu’à voir le bond colossale que la Chine a déjà fait. Les américains font du protectionnisme, l’Europe laisse couler. »Les Américains continuent d’importer du textile chinois.« Je parlais de l’Islande, pas de l’Irlande.Le MES est un organisme totalitaire à but parasitaire. ( pouvoir d’assigner en justice, de réclamer des fonds sans limite, immunité aux attaques en justice )
L’or n’est pas utilisé comme garantie de la monnaie depuis des siècles et plus particulièrementdepuis 1971, fin de la convertibilité du dollar en or. Aucune monnaie n’est adossée à l’or. L’Allemagne a envoyé paitre la demande parce que la monnaie fiduciaire va voler en éclat et qu’il est hors de question qu’on lui taxe son or pour une solidarité de pacotille envers les grecs.
Annuler la moitié des dettes bancaires et toutes ces gesticulations, j’appelle ça des nationalisations en attente. »C’est un lapsus et comme je te l’avais déjà expliqué, l’Islande continue de payer ses dettes publiques. Elle refuse de payer les dettes d’Icesave qui sont privées. Ce n’est pas du tout la même chose. Je n’ai jamais dit que les monnaies étaient adossées à l’or, j’ai dit que cela fait une éternité que les banques centrales ont de l’or en réserve.Le MES, totalitaire, mais bien surPermettre aux Etats en difficulté d’emprunter moins cher, c’est totalitaire ?« Quand un état dépense plus qu’il ne reçoit, c’est qu’il a un problème de rentrées. C’est comptable, on ne bouche pas des trous avec de la dette, mais par des recettes. Comment se fait-il que parallèlement à une richesse jamais atteinte en France, ça ne rentre pas de l’autre côté ? Mystère ? Niches fiscales ? Heures supplémentaires détaxées ? Vente des secteurs rentables comme les autoroutes au privé ? etc. »Ben si, les Etats peuvent emprunter pour rembourser d’autres créanciers. C’est ce qu’ils font depuis les années 70. Sauf que ça ne peut pas durer éternellement et qu’au bout d’un moment, les créanciers s’interrogent sur la solvabilité des États.Si la France n’a jamais été aussi riche, c’est tout simplement parce qu’il existe un phénomène du nom de croissance économique. Le PIB, somme des revenus, continue de croître. Quand ton revenu augmente, tu gagnes plus donc tu deviens plus riche.« Goldman Sachs et JP Morgan ? De bon père de famille qui gèrent l’épargne ? A coup de CDO CDS ? Les effets leviers, 1 en trésorerie et 40 de joués ... Je rêve. »Tout dépend où tu places ton épargne. Si tu la places en livret A, ça n’ira pas en CDO.
« On est déjà sortit de l’Europe dans les années 30 ? Hitler en est la conséquence ? »
La réponse était l’effondrement du système monétaire international qui a amené à plus de protectionnisme et un repli nationaliste. Et indéniablement, ça a été une cause de la guerre. -
« C’est normal que l’UE n’ouvre pas d’usines, ce n’est pas son rôle. Dans le système économique actuel, les facteurs de production sont privés donc c’est normal que ce soit des entreprises qui s’en occupent. »
Dans ce cas, il ne fallait pas me dire l’Europe ouvre des usines ( « Tu crois vraiment que l’Europe ne construit aucune usine ? »). Pour ma part, je pense qu’elle détruit de l’emploi en cassant les monopoles d’état pour la sacro-sainte concurrence libre et non faussée. Les secteurs touchés par la mise en conformité voient apparaître la précarité par exemple avec les intérimaires du nucléaire.
Les zones rurales perdent leurs Poste, leurs écoles, leurs tribunaux de proximité, etc. c’est un des effets de la mise en concurrence et de la rentabilisation à tout prix.
Et non, il n’est pas normal que des entreprises s’occupent de tout. Après, c’est un point de vue, si vous croyez dans la main invisible du marché, libre à vous. Pour ma part, je pense qu’autoriser Goldman Sachs et JP Morgan à vendre en France et ailleurs du gaz est suicidaire.
Il n’est pas normal que des secteurs clefs comme l’eau et l’énergie passent au privé avec les conséquences que l’on connaît sur les prix, alors qu’ils sont à nous, que nous les avons payé sur plusieurs générations. Merci l’Europe.
« Si tu te renseignais, tu saurais que la France est le quatrième pays au monde et premier pays européens qui attire le plus d’investissements directs étrangers (IDE). Lis Comment la France attire les investissements étrangers, l’expansion, 28/03/11 . La balance emploi de la France est même positive, c’est à dire que contrairement à ce que l’on affirme communément, le nombre d’emplois créés par les IDE entrants et supérieurs aux IDE sortants (source : le chômage, fatalité ou nécessité ? Cahuc et Zylberberg). Le bémol est que les emplois détruits sont peu qualifiés alors que les emplois créés sont très qualifiés, ce qui crée des problèmes de reconversion, »
J’ai lu l’article et voilà, on est des champions de l’investissement étranger, mais ça créé peu d’emploi et la tendance est à la baisse depuis 2006.
Avec 7 millions de travailleurs pauvres et 8 millions de chômeurs, précaires, RMIste etc, sur une population active d’environ 28 millions, le tout en croissance, la part de ces investissements est tout simplement anecdotique.
"Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d’exploitation (EBE), solde de revenu avec l’extérieur (RX).
PIB = RS + T + EBE + RX
Lis avec plus grande attention, »
Oui, c’est la formule utilisée pour dire « on est riche », et donc ? Elle n’est pas contestée ou contestable ?
Pour ma part, je continue à penser que l’argent dépensé en publicité / marketing n’est pas une richesse.
Je continue à penser qu’une économie de services c’est du vent. Je continue à penser que des données absurdes peuvent être ou sont comptabilisées comme richesse produite :
« si un pays rétribuait 10 % des gens pour détruire des biens, faire des trous dans les routes, endommager les véhicules, etc., et 10 % pour réparer, boucher les trous, etc., il aurait le même PIB qu’un pays où ces 20 % d’emplois (dont les effets sur le bien-être s’annulent) seraient consacrés à améliorer l’espérance de vie en bonne santé, les niveaux d’éducation et la participation aux activités culturelles et de loisir. »
En Amérique du Nord, il y à environs 46 millions de personnes qui mangent avec des « Food Stamps » (tickets alimentaires), 1 personne sur 10 grosso modo au chômage ( chiffre gouvernement, forcement vrais ), les usines sont au Mexique ou en Chine selon les industries. Le PIB est magnifique, le AAA toujours là. Je conteste ces indicateurs.
« Qu’ils prennent une marge c’est incontestable, mais cela ne change pas le fait que la production en France soit plus chère. Si les entreprises ont délocalisées, c’est justement parce qu’elle n’arrivaient plus à vendre. Celles qui sont restées en France ont du mécaniser leur production pour pouvoir vendre au prix du marché. Prenons un exemple :
Ton t-shirt coûte 15 euro à produire en France, et 2 euros à produire en Chine. L’importateur peut vendre son t-shirt à 13 euros sur le marché européen, se faisant une marge considérable mais il reste moins cher que le Français. »
C’est de la théorie. Le concret, c’est que des productions rentables sont fermées à certain endroits pour que l’actionnariat gagne plus. Les entreprises cherchent le profit, pas à vendre moins chère en changeant d’espace. L’argument du prix final pour masquer la recherche de rendement ne tient pas, pauvres entreprises qui ne pouvaient plus vendre, obligées de délocaliser le cœur brisé.
Levi’s était déjà chère, se vendait et n’a pas baissé malgré des délocalisations d’unités de fabrication, c’est la même chose pour Nike, Apple et toutes les marques.
« Les Américains continuent d’importer du textile chinois. »
Il n’ont plus de textile à défendre mais des pneus … Ils auraient put garder le textile ( cf. Levi’s )
« C’est un lapsus et comme je te l’avais déjà expliqué, l’Islande continue de payer ses dettes publiques. Elle refuse de payer les dettes d’Icesave qui sont privées. Ce n’est pas du tout la même chose. »
De même que la Dexia, la BNP-Paribas, la Société Générale sont des dettes privées qui terminent ou termineront par des nationalisations. Au moins concernant Icesave, ils ont put s’en débarrasser. Nous allons continuer de socialiser les pertes pour un gain nul sans avoir aucune porte de sortie. Je passe sur les différents prêts dont le secteur bancaire a déjà bénéficié sans contrepartie.
Concernant la dette publique, c’est une dette illégitime que nos femmes et hommes politiques nous forcent à payer depuis 1973. La Grèce est actuellement à 250 % de taux d’intérêt sur ses bons à un an, on comprend mieux pourquoi il faut sauver le AAA chez nous.
Il est aberrant d’avoir choisi de s’endetter pour les dépenses publiques auprès de marchés à taux usuriers alors que la Banque de France prêtait à 0 ou 1% à l’état. Aberrant que quand une note est dégradée, on augmente les taux avec effet d’aggraver la situation. Ces dettes doivent être ré-examinées et assainies avant d’arriver à la même situation de les grecs parce que l’Allemagne ne passera pas à la caisse pour tout le monde.Les créanciers n’ont pas de chars, ils ne viendront pas nous couper un doigt par jour de retard.
Bref cela doit être résorbé par une politique de relance et non d’austérité.
« Je n’ai jamais dit que les monnaies étaient adossées à l’or, j’ai dit que cela fait une éternité que les banques centrales ont de l’or en réserve. »
Je vous cite : « L’or est utilisée comme garantie de la monnaie depuis des siècles ».
Le système actuel n’est adossé à rien et le papier va retourner à sa valeur initiale qui est zéro. De l’encre sur du papier, ça ne vaut rien. Dans ce contexte où les planches à billets tournent plein pot, demander à l’Allemagne de mettre en garanti e son or relève de la tentative de hold-up.
« Le MES, totalitaire, mais bien sur
Permettre aux Etats en difficulté d’emprunter moins cher, c’est totalitaire ?
Le MES dans sa version originale était totalitaire, voyez l’analyse de document faite dans la vidéo. Si ça ce n’est pas une tentative d’institutionnaliser le vol, je me demande ce que c’est.
C’est un coup supplémentaire pour finaliser une sorte d’union soviétique comme l’est le fait que les budgets nationaux devront être soumis à un examen des instances européennes avant de pouvoir être votés à l’Assemblée Nationale. C’est illégitime.
« Ben si, les Etats peuvent emprunter pour rembourser d’autres créanciers. C’est ce qu’ils font depuis les années 70. Sauf que ça ne peut pas durer éternellement et qu’au bout d’un moment, les créanciers s’interrogent sur la solvabilité des États.
Si la France n’a jamais été aussi riche, c’est tout simplement parce qu’il existe un phénomène du nom de croissance économique. Le PIB, somme des revenus, continue de croître. Quand ton revenu augmente, tu gagnes plus donc tu deviens plus riche. »
Les retombées de cette richesse sont aux abonnés absents, c’est pourquoi je considère ça comme contestable. Moins de policiers, moins d’écoles, de postes, de tribunaux, d’hôpitaux, de gares, investissements structurels en berne, recherche à la ramasse, moins d’emplois, des SDF qui crèvent dans la rue, etc. On nous serine à longueur de temps que les caisses sont vides, que la caisse primaire d’assurance maladie est en déficit, mais on trouve de quoi éponger les dettes privées, de payer la dette publique, financer des guerres sur plusieurs théâtres d’opérations, venir en aide à la Grèce, etc.
Et nous allons continuer à faire de la dette en empruntant. C’est ubuesque. Mais nous sommes riches.
« Tout dépend où tu places ton épargne. Si tu la places en livret A, ça n’ira pas en CDO. »
Livret A à un taux faramineux ne dépendant pas des traders. Quand on dépend des traders, comme certain Hedge Funds, on finit à poil car qui dit trader dit casino, ventes à découvert, opportunismes, rendement, etc. Non un kamikaze n’est pas utile à une société.
Je cite de mémoire un trader dans un documentaire :
« Le matin du 11 septembre 2001, c’est horrible, mais à l’annonce des attentats, je me suis dis chouette, cela va créer plein d’opportunités de faire du business... »
On sent la volonté de faire progresser l’épargne des gens chez ces gens la, c’est patent.
« La réponse était l’effondrement du système monétaire international qui a amené à plus de protectionnisme et un repli nationaliste. Et indéniablement, ça a été une cause de la guerre. »
Plus d’Europe n’est pas non plus une réponse surtout de la manière dont elle est construite, c’est à dire par cooptation. Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs qui a maquillé les comptes de la Grèce pour qu’elle entre dans l’UE est à la BCE, Von Rompuy, Catherine Ashton, Barroso ainsi que tous les commissaires, un ancien de la Goldman Sachs ( ENCORE ! ), Mario Mondi qui remplacerait Berlusconi, etc. n’ont aucune, mais alors aucune légitimité à quelque niveau que ce soit. Ok, pas de nations, alors URSS. C’est vachement mieux.
Bref, pour ma part, j’en ai finis avec cet échange. Merci de votre patience, mais cela prend un temps considérable..
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« Dans ce cas, il ne fallait pas me dire l’Europe ouvre des usines ( « Tu crois vraiment que l’Europe ne construit aucune usine ? »). Pour ma part, je pense qu’elle détruit de l’emploi en cassant les monopoles d’état pour la sacro-sainte concurrence libre et non faussée »C’est toi qui est de mauvaise foi en disant que « l’industrie de l’Europe » datait « des périodes antérieures ». Tu confonds UE et Europe, le continent. Je démonte chiffres à l’appui tes propos sur les délocalisations et tu changes de sujet, en parlant des monopoles. T’as rien pour prouver ce que tu dis.« Les zones rurales perdent leurs Poste, leurs écoles, leurs tribunaux de proximité, etc. c’est un des effets de la mise en concurrence et de la rentabilisation à tout prix. Et non, il n’est pas normal que des entreprises s’occupent de tout. Après, c’est un point de vue, si vous croyez dans la main invisible du marché, libre à vous. Pour ma part, je pense qu’autoriser Goldman Sachs et JP Morgan à vendre en France et ailleurs du gaz est suicidaire. »Tu confonds plusieurs choses, la réforme de l’éducation et les tribunaux, c’est l’État qui cherche à économiser de l’argent. Pour la poste, oui, elle essaie de devenir plus concurrentiel. Goldman Sachs et JP morgan sont autorisés à fournir uniquement les fournisseurs de gaz naturel.« J’ai lu l’article et voilà, on est des champions de l’investissement étranger, mais ça créé peu d’emploi et la tendance est à la baisse depuis 2006. Avec 7 millions de travailleurs pauvres et 8 millions de chômeurs, précaires, RMIste etc, sur une population active d’environ 28 millions, le tout en croissance, la part de ces investissements est tout simplement anecdotique. »En 2007, la crise a éclaté donc les IDE ont baissé, c’est logique. Ensuite, tu changes de sujet. Je te parlais des IDE car tu me parlais des délocalisations. Sur l’emploi, les IDE ne sont pas anecdotiques puisqu’un quart des emplois industriels en France viennent d’entreprises étrangères.« Oui, c’est la formule utilisée pour dire « on est riche », et donc ? Elle n’est pas contestée ou contestable ?Pour ma part, je continue à penser que l’argent dépensé en publicité / marketing n’est pas une richesse.Je continue à penser qu’une économie de services c’est du vent. Je continue à penser que des données absurdes peuvent être ou sont comptabilisées comme richesse produite »Le PIB est la somme des valeurs ajoutées, ce n’est pas contestable, c’est comptable. Un service crée des richesses à partir du moment qu’il crée de la valeur ajoutée et donc distribue des revenus. Un salon de coiffure distribue des revenus à partir de la valeur ajoutée qu’il crée. Il fournit un service qui est rémunéré. Lis sur wikipédia ce qu’est la valeur ajoutée.« En Amérique du Nord, il y à environs 46 millions de personnes qui mangent avec des « Food Stamps » (tickets alimentaires), 1 personne sur 10 grosso modo au chômage ( chiffre gouvernement, forcement vrais ), les usines sont au Mexique ou en Chine selon les industries. Le PIB est magnifique, le AAA toujours là. Je conteste ces indicateur »Personne ne le conteste. Le PIB est la somme de la richesse crée, c’est un élément comptable. Qu’il ne soit pas un indicateur de bien-être économique, on est d’accord mais ça n’enlève rien à sa pertinence comptable. La comptabilité nationale permet de voir comment est répartie le PIB. Le AAA est un indicateur de solvabilité, pas du bien être économique. C’est un indicateur subjectif d’une agence de notation en l’occurrence standards and poor.« C’est de la théorie. Le concret, c’est que des productions rentables sont fermées à certain endroits pour que l’actionnariat gagne plus. Les entreprises cherchent le profit, pas à vendre moins chère en changeant d’espace. L’argument du prix final pour masquer la recherche de rendement ne tient pas, pauvres entreprises qui ne pouvaient plus vendre, obligées de délocaliser le cœur brisé. Levi’s était déjà chère, se vendait et n’a pas baissé malgré des délocalisations d’unités de fabrication, c’est la même chose pour Nike, Apple et toutes les marques. »C’est du concret, si l’unité de production était rentable en France, elle serait maintenue parce qu’à partir du moment qu’il y a une occasion de faire du profit, il y a toujours quelqu’un d’intéressé. Nike a fait son succès en produisant pas cher justement. Levis, cela dépend où tu l’achètes. Aux USA, tu peux avoir trois levis pour moins de 50 dollars et tu n’aurais pas ça en produisant localement.« Il n’ont plus de textile à défendre mais des pneus … Ils auraient put garder le textile ( cf. Levi’s ) » Les droits de douane sont de 30%, pour le textile, il faudrait qu’il soit au moins à plus de 300%, tu vois la différence ?« Concernant la dette publique, c’est une dette illégitime que nos femmes et hommes politiques nous forcent à payer depuis 1973. »Les dépenses publiques dans l’éducation, la santé, l’armée etc... elles sont illégitimes ?« est aberrant d’avoir choisi de s’endetter pour les dépenses publiques auprès de marchés à taux usuriers alors que la Banque de France prêtait à 0 ou 1% à l’état. »Les banques centrales monétisent les dettes, ce qui crée de l’inflation. C’est ce qui s’est passé lors de la première guerre mondiale où les masses monétaires ont été multipliées par le rachat des dettes de de guerre, ce qui a généré une inflation très importante voir en Allemagne, l’hyper-inflation de 1922-1923.« Bref cela doit être résorbé par une politique de relance et non d’austérité. »Tu les trouves où les sous ? Tu crois qu’augmenter l’endettement public va rassurer alors que tout le monde sur la solvabilité de l’État ?« Je vous cite : « L’or est utilisée comme garantie de la monnaie depuis des siècles ». »Il y a une différence entre adosser et garantir. Les banques centrales ont toujours de l’or dans les coffres.« le fait que les budgets nationaux devront être soumis à un examen des instances européennes avant de pouvoir être votés à l’Assemblée Nationale. C’est illégitime. »Quand tu prêtes à quelqu’un, tu veux qu’il te rembourse, ben là, c’est la même chose. Pas de prêt sans garanti. C’est ce que fait aussi le FMI.« Les retombées de cette richesse sont aux abonnés absents, c’est pourquoi je considère ça comme contestable. Moins de policiers, moins d’écoles, de postes, de tribunaux, d’hôpitaux, de gares, investissements structurels en berne, recherche à la ramasse, moins d’emplois, des SDF qui crèvent dans la rue, etc. On nous serine à longueur de temps que les caisses sont vides, »Tu confonds le PIB et le budget de l’État. La croissance du PIB ne change rien au fait que le budget de l’État est actuellement déficitaire. C’est pour ça qu’il taille dans les dépenses. Les dépenses de l’État représentent déjà 53% du PIB en France.« Et nous allons continuer à faire de la dette en empruntant » Tant que l’État est endetté oui.« Livret A à un taux faramineux ne dépendant pas des traders. Quand on dépend des traders, comme certain Hedge Funds, on finit à poil car qui dit trader dit casino, ventes à découvert, opportunismes, rendement, etc. . »Le trader s’occupe de l’argent placé dans les OPCVM financés par exemple par les assurance-vies. Un trader permet de rendre un titre liquide donc il a parfaitement son utilité parce que sans lui, les entreprises ne pourraient plus émettre de titre. Si tu places ton argent dans une assurance-vie, t’es content qu’il te rapporte, c’est grâce au trader.« On sent la volonté de faire progresser l’épargne des gens chez ces gens la, c’est patent. »S’il fait du business, il rémunère plus l’épargne placé chez lui donc oui.« Plus d’Europe n’est pas non plus une réponse surtout de la manière dont elle est construite, c’est à dire par cooptation. Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs qui a maquillé les comptes de la Grèce pour qu’elle entre dans l’UE est à la BCE, Von Rompuy, Catherine Ashton, Barroso[...]. Ok, pas de nations, alors URSS. C’est vachement mieux. »Draghi a été élu président de la BCE par les gouverneurs des banques centrales qui sont indépendantes. Ashton, Rompuy et Barroso ont été élus par les chefs d’État de l’UE.Cela n’a rien à voir avec l’URSS qui était un régime totalitaire responsable de la mort de millions de soviétiques innocents. Lis les crimes du communismes sur la revue histoire. On t’as déjà empêché d’exprimer tes opinions ? -
Royaume-Uni : déficit record malgré l’austérité, un coup dur pour le gouvernement
Le Premier ministre conservateur, David Cameron, le 12 septembre 2011, en visite en Russie.
© AFP/Archives Natalia KolesnikovaLe déficit public continue de battre des records au Royaume-Uni, malgré un plan d’austérité sans équivalent parmi les grands pays européens, ce qui alimente les doutes sur la stratégie d’un gouvernement ayant beaucoup misé sur le redressement des finances du pays.
Selon des statistiques officielles publiées mercredi, ce déficit a atteint 13,8 milliards de livres (15,9 milliards d’euros) pour le seul mois d’août. Soit une hausse de plus de deux milliards par rapport à l’année précédente, avant la mise en oeuvre de coupes budgétaires draconiennes.
Les bibliothèques municipales ferment par centaines, les allocations sociales diminuent et 110.000 emplois ont été supprimés pendant l’été dans le secteur public. Mais les comptes de l’Etat s’en ressentent à peine, malgré une légère amélioration sur les cinq derniers mois cumulés.
Résultat : le gouvernement doit continuer d’emprunter à tour de bras pour boucher les trous et la dette publique s’envole. La croissance, elle, rétrécit comme peau de chagrin, avec un effet négatif immédiat sur les recettes fiscales.
Le Premier ministre conservateur David Cameron a promis de contenir en 2011/2012 les emprunts publics du pays à 122 milliards de livres (soit un déficit de 7,9% du PIB), contre près de 140 milliards l’année précédente.
Mais peu d’experts croient désormais que le but puisse être atteint.
Une récente étude du Financial Times, qui a reçu un large écho, évoquait un « trou noir » de 12 milliards de livres entre l’objectif annuel affiché et le résultat probable. Le Royaume-Uni reviendrait alors quasiment à la case départ malgré les énormes efforts consentis.
A méditer , ils sont plus malades que nous
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Que de commentaires « instruits » , de poncifs en tous genres. Je me marre car les anglais se foutent pas mal de l’avis de quelques « penseurs » français en charentaises. Ils sont dans une merde noire tout comme la totalité de la planète. Alors un retour au minable franc français je me roule par terre de rire.
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Les anglais sont en train de creuser leur propre tombe économique.
Ils ont refusé l’ Euro sous le prétexte minable qu’ils voulaient mettre le portrait de leur reine sur les billets, alors qu’ils pouvaient l’avoir facilement sur les pièces ( la Belgique, l’ Espagne, le Luxembourg et les Pays Bas ne s’ent sont pas privés ).Les gouvernements anglais se sont attaché à leurs vieille Livre pour « préserver » leur particularité.Aujourd’hui, leur monnaie est un véritable boulet. Leurs exportations sont plombées par le change et leurs importations renchéries de la même façon.Pire, ils ne remplissent plus depuis longtemps les critères d’ admissions. Les voici au niveau de la Grèce ! La Croatie sera dans l’ Euro avant eux.C’est dire la déliquessence du Royaume Uni.-
Décidément cet article suivra l’auteur longtemps : http://www.express.co.uk/posts/view/283060
L’euro est déja mort...-
L’euro est mort ? Je n’ai toujours pas vu le franc réapparaîtreottomatic, tu nous envoies du lourd :D , le « daily express », tabloïd anglais, le plus bas de la presse de caniveau maintenant que « news of the world » est mort. Journal qui appartient au sulfureux homme d’affaire Richard Desmond et qui est proche de l’UKIP, parti nationaliste aux positions xénophobes. Eh beh, ça c’est de l’information de qualité !T’as pas plus sérieux et plus respectueux de la déontologie journalistique qu’un pot pourri d’extrême-droite aux thèses conspirationnistes ? -
Au passage, ce n’est pas moi qui ait écrit le texte mais John monks, président de la confédération européenne des syndicats (CES).
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C’est marrant que tu n’apprécie pas ma source alors la tienne est par essence au moins aussi critiquable que des journalistes que je cite...
Enfin pour le reste, la fin de l’euro n’est qu’une question de temps sauf à continuer à transformer définitivement l’UE en dictature... -
L’article que j’ai traduit est une tribune, c’est une opinion exprimée qui n’a pas pour but de relater des faits. L’auteur se sert des faits souvent relatés dans d’autres articles pour étayer sa thèse en qui est que « la Grande-Bretagne devrait penser à rejoindre l’euro ». Il le dit, il défend une opinion.
L’article que tu cites se veut factuel mais avance des sources qui sont fausses ou tordues à des fins de propagande. The Daily express est comparable à fox news où il veut faire passer quelque chose pour vrai alors que non. Sous couvert de réalité, l’article avance une opinion à peine masquée.La démarche est complètement différente. -
Le niveau a vachement baissé à « Normal Sup », Lol. Je préfère les analyses d’Asselineau, elles sont précises, concises et étayées. L’auteur pérore comme un coq et comme cet animal il ne sait pas qu’il chante à n’importe quelle heure et les pattes dans la merde. Désolé l’auteur, mais avouez que donné un bâton pour se faire battre comme vous le faites est dans le meilleur des cas risible et dans le pire consternant. Votre article ressemble plus à une imprécation qu’à une analyse sereine des situations. Seulement, notez bien que les faits sont têtus.
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Les opinions n’ont rien à voir avec le travail que je réalise à l’ENS. Au passage, t’as fait quoi comme formation, histoire qu’on se marre ? Montre aussi ta profession, ça serait encore plus marrant.
Une fois de plus, vous vous contentez d’attaques ad hominem qui n’apportent strictement rien au débat.Les analyses d’Asselineau, étayées et précises, ça me fait bien marrer. Il récite sa propagande conspi et point barre.Tu sous-entend que la tribune de John Monks n’est pas étayé par les faits. Il se réfère :- au taux d’inflation en Grande-Bretagne
- A la production industrielle irlandaise
- au taux de change euro-livre
- au volume des exportations britanniques
- au clash Cameron/Sarkozy
Tous les faits qu’il utilise sont vrais et tu dis que son opinion n’est pas étayée. L’article est concis (tu ne vas pas me dire que c’est long à lire) et précis, John Monks ne passe pas par quatre chemins pour appuyer ses idées.Au final, vous faîtes un jugement de valeur et des attaques ad hominem qui n’ont rien à voir avec le contenu de l’article que de toute façon, vous n’avez même pas lu. -
En fait, tu en es encore à se dire que nos dirigeants sont la pour le bonheur des peuples.... bon dieu que la route est longue... ça me rappelle les discours que je tenais à 20/25 ans avant de passer de l’autre coté du mirroir et de fréquenter les cercles de pouvoir...
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Et j’adore ton couplet sur asselineau qui lui fournis plein de source a ses dires mais là comme ca va pas dans ton sens, tu rejettes tout d’un revers de la main sans donner le moindre arguments... objectivité quand tu nous tient...
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Les faits sont têtus... analyse sereine... et ... Asselineau, le prince des étoiles. Mort de rire.
Le niveau a peut-être baissé à Normale Sup., ( je n’en sais rien, je n’y suis jamais allé, heureusement pour moi ) mais en patience personne n’égale ici à Eratosthène. À noter que Asselineau utilise d’emblée son statut d’ancien des grandes écoles comme argument d’autorité tandis que Eratosthène s’est fait massacrer dès le départ pour son appartenance à celles-ci sans avoir employé cet argument. Donc les élèves des grandes écoles ont fait des progrès, je pense.
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ottomatic, t’as fréquenté les cercles du pouvoir ? .
Je n’ai jamais dit que les dirigeants étaient là pour le bonheur du peuple, tu me prêtes des propos que je n’ai pas tenu. Je suis très loin de penser ça, bien au contraire.Prenons une analyse d’Asselineau sur la baisse des taux d’intérêt directeur. Il se contente de dire que la hausse des taux d’intérêt a aggravé la crise et il renvoie à une tribune d’un économiste dans l’expansion, bref on ne peut pas tellement dire qu’il analyse les faits. Il ne dit même pas que l’inflation approche les 3% dans la zone euro et que c’était la raison qui avait poussé la BCE a augmenté ses taux. Néanmoins, c’est une décision très contestable, on est d’accord.« Il faut sans doute y voir AUSSI la preuve de la panique qui s’est emparée des élites euro-atlantistes depuis l’annonce du référendum en Grèce. Une baisse des taux d’intérêt provoque normalement toujours une hausse des actions. Il a pu être jugé nécessaire de soutenir au plus vite, par ce moyen, les indices boursiers afin d’éviter qu’ils ne cassent des seuils surveillés attentivement par les « chartistes » du monde entier. »Blabla conspi sans intérêt. La variation des taux d’intérêt a une corrélation négative avec celle des actions mais on ne comprend en quoi, c’est la principale préoccupation de Draghi ? La baisse des taux d’intérêt directeurs intervient surtout pour permettre aux banques de se refinancer plus facilement. Cela signifie aussi que la BCE accepte de maintenir une inflation un peu plus élevé que d’habitude qui vient compenser la croissance un peu plus faible que d’habitude pour rendre soutenable les déficits publiques. Si le taux d’intérêt de la dette publique est supérieure à la somme des taux d’inflation et de croissance, il se crée un effet boule de neige. C’est à dire que la dette publique augmente même si le déficit primaire est nul (recettes = dépenses) .C’est étonnant qu’Asselineau ne parle pas de ces enjeux qui sont essentiels.« En toute hypothèse, les marges de manœuvre sont extrêmement faibles. La décision prise consiste à faire baisser les taux de 25 points de base (de 1,5 à 1,25%), ce qui est surtout symbolique. S’il avait été décidé d’une vraie relance, il aurait fallu diminuer le taux directeur de 100 ou 150 points de base, en le réduisant ainsi à 0,50%, voie 0%. Mais peut-on vraiment « relancer » des économies qui ne sont plus compétitives du fait d’un euro hors de prix et d’une hémorragie constante de nos emplois industriels ? »Asselineau tombe encore dans un autre lieu commun. Un taux d’intérêt nul ne relance pas la croissance économique. Il a beau employer du vocabulaire économique, cela ne masque pas son ignorance ou sa mauvaise foi. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà baissé leurs taux d’intérêt directeurs à moins de 1%. Pourtant la situation n’est pas meilleure là-bas tout simplement parce qu’ils sont dans une situation de trappe à liquidité. C’est ce qui est arrivé au Japon dans les années 90. Le taux d’intérêt est tellement faible que l’investissement est inélastique au taux d’intérêt, c’est à dire qu’une baisse n’aura aucun effet.« La trappe à liquidité est un processus par lequel les agents économiques recevant des liquidités, les stérilisent sous forme de liquidité, au lieu de les investir et/ou de gonfler la consommation » Pascal Ordonneau qui explique très bien ce phénomène :« Dans ces conditions, les politiques monétaires d’assouplissement par apport de liquidités aux marchés se révèlent inefficaces. Cette situation est caractéristique d’économies qui sont entrées dans un cycle déflationniste, taux d’intérêts bas, prix des biens et des services stagnants voire en régression, propension à épargner élevée, résultant de craintes pour l’avenir tout aussi bien que de positions d’attente vis-à-vis des prix et des taux d’intérêt.Les apports en liquidité des banques centrales sont alors épongés par la thésaurisation, ils vont nourrir les comptes en banque ou les bas de laine et les matelas. La recherche du « cash » devient l’objectif des entreprises et des particuliers. Ainsi, les entreprises américaines détenaient à l’automne 2010, plus de 2000 milliards $ en cash. Les particuliers vendent leurs actions et leurs obligations et laissent les liquidités obtenues sur leurs comptes en banque.
Le phénomène de trappe à liquidité peut être durable. Le Japon l’a connu pendant prés d’une dizaine d’années et n’en est pas encore vraiment sorti.
L’existence de trappes à liquidité comporte un danger dérivé : la création de bulles.
Reprenons les exemples fluviaux et de disparition des eaux, la résurgence imprévue, violente signe une réapparition torrentielle de la rivière. De même l’accumulation de liquidités conduit au risque de débordement et à un déversement brutal de masses d’argent sur les marchés de biens et des valeurs. Le moindre signe inflationniste ou de remontée des taux d’intérêts déclenche alors une modification forte de la propension à épargner des agents économiques. C’est ainsi qu’une économie qui semblait languissante se transforme en économie inflationniste et que naissent les bulles financières ou immobilières. »
Asselineau oublie d’évoquer des problèmes économiques essentiels dans son article qui ne s’appuie que sur très peu de faits et cite une tribune d’opinion comme source. On ne peut pas vraiment dire que ce soit une analyse qui repose sur des faits. -
Mor Aucon, les gens emploient les arguments qui les arrangent.
J’ai appris à faire preuve de patience sur agoravox, j’ai déjà eu des attaques très violentes dès mon premier article. Sur les JMJ, j’en ai pris aussi plein la gueule.Répondre à l’insulte par l’insulte n’est pas une solution car on tombe dans leur jeu et on tend soi même le bâton pour se faire battre.En étant patient et en faisant preuve de pédagogie, on renforce sa crédibilité et on peut mettre fin à des malentendus. Les gens ont peur ou sont agressifs quand ils sont ignorants mais une fois qu’on leur a expliqué, ils comprennent et le malentendu prend fin.Néanmoins, il y a des partisans acharnés et convaincus qui ne céderont jamais. -
Oui, je vous ai lu, ainsi que le commentaire où vous vous définissez comme catholique libéral. Je suis pratiquement à l’opposé, autant sur le plan religieux que sur l’économique, ce qui ne m’empêchera de vous donner raison là où je pense que vous l’avez, ni de tenter de contredire vos argumentations si elles ne me convainquent pas. L’important est de fuir la mauvaise foi et les sophismes. Ce n’est pas compliqué si on veut bien s’y mettre.
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D’ailleurs, il m’a fallu me mordre les doigts pour ne pas écrire une grosse blague sur un Erathostène catholique.
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Par catholique libéral, j’entends plutôt catholique progressiste dans la lignée de Marc Sangnier notamment.
Cela fait plaisir de voir des gens qui apprécient le débat et qui mettent en avant le concept plutôt que la personne .La blague à propos d’Eratosthene concerne-t-elle la forme sphérique de la terre ? -
Ah oui. C’est bien ce que j’avais compris. le Sillon, les auberges de jeunesse... C’est beaucoup moins ringard que ceux qui se sont efforcés à oublier et faire oublier les calculs de Eratosthène. C’était la blague, oui, avec une petite citation du Psaume 93 : « Tu as fixé la Terre immobile et ferme ».
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Pas mal, ce psaume, je ne le connaissais pas . Plutôt cocasse en effet
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@ Erathostène : "Un taux d’intérêt nul ne relance pas la croissance économique. Il a beau employer du vocabulaire économique, cela ne masque pas son ignorance ou sa mauvaise foi. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà baissé leurs taux d’intérêt directeurs à moins de 1%. Pourtant la situation n’est pas meilleure là-bas tout simplement parce qu’ils sont dans une situation de trappe à liquidité« .
Mais Asselineau évoque lui-même l’inefficacité probable d’une baisse des taux directeurs à 0,5 ou 0 %. Vous le citez vous-même.
Simplement, il rattache ce phénomène au facteur qu’il juge prépondérant de la surévaluation d l’euro pour des économies à la compétitivité hors prix déjà faible. Pourquoi investir dans des économies plombées de surcroît par un taux de change rédhibitoire ?
Il ne me semble donc pas qu’Asselineau plaide pour des taux réels négatifs : »Mais peut-on vraiment « relancer » des économies qui ne sont plus compétitives du fait d’un euro hors de prix et d’une hémorragie constante de nos emplois industriels ?".
C’est ça la discussion.
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« S’il avait été décidé d’une vraie relance, il aurait fallu diminuer le taux directeur de 100 ou 150 points de base, en le réduisant ainsi à 0,50%, voie 0%. »
Il défend cette idée clairement. Ensuite, en ce qui concerne l’hémorragie de l’emploi industrielle elle est à relativiser car la France est le troisième pays qui attire le plus d’IDE au monde.En ce qui concerne l’euro trop cher, c’est un mythe. Les Pays-Bas et l’Allemagne enregistrent de forts excédents commerciaux. Dévaluer revient à exporter son chômage et si tous les pays européens revenaient à leur monnaie nationale et dévaluaient, ça ne changerait rien à la situation.De plus dévaluer reviendrait à importer les matières premières, on aurait une forte inflation qui nuirait à la compétitivité de nos produits comme au début des années 80. -
"S’il avait été décidé d’une vraie relance, il aurait fallu diminuer le taux directeur de 100 ou 150 points de base, en le réduisant ainsi à 0,50%, voie 0%. Mais peut-on vraiment « relancer » des économies qui ne sont plus compétitives du fait d’un euro hors de prix et d’une hémorragie constante de nos emplois industriels ?"
Moi je comprends : jouer sur des pouillèmes ne relancera rien. Et même en jouant sur 150 ou 150 points, il est probable que ça n’aurait servi à rien non plus. Son idée centrale, c’est bien que dans l’euro, point de salut, et pas de faire du QE.
Vous vous opposez à cette idée, à tort, à mon avis.
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"l’hémorragie de l’emploi industrielle elle est à relativiser car la France est le troisième pays qui attire le plus d’IDE au monde".
Les IDE n’indiquent par eux-mêmes pas grand’chose sur l’emploi industriel. Quand Mittal rachète Arcelor, ça gonfle les IDE.
Je n’ai pas vu que l’emploi dans la sidérurgie lorraine ait été particulièrement boosté.
Pourquoi ne pas regarder les statistiques sur l’emploi industriel ?
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"Les Pays-Bas et l’Allemagne enregistrent de forts excédents commerciaux. Dévaluer revient à exporter son chômage et si tous les pays européens revenaient à leur monnaie nationale et dévaluaient, ça ne changerait rien à la situation.
De plus dévaluer reviendrait à importer les matières premières, on aurait une forte inflation qui nuirait à la compétitivité de nos produits comme au début des années 80".1) L’élasticité de la demande au prix d’une Mercedes n’est pas la même que celle d’une Peugeot. Mercedes est jusqu’à un certain point insensible à l’augmentation de l’euro, ce qui n’est pas le cas de Peugeot.
2) Et quand les Allemands améliorent leur compétitivité en durcissant leur politique salariale, là vous ne trouvez rien à redire. Les effets sont les mêmes. Sur la dévaluation compétitive, encore une fois il ne s’agit pas de ça.
3) C’est démenti par les faits : quand l’euro valait 40 % de moins, il y a à peine 10 ans, la balance commerciale était excédentaire.
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Artzamendi, la balance emplois est positive en France depuis 1990.
Je crois que j’y ai déjà fait référence. C’est expliqué dans le chômage, fatalité ou nécessité ? de Pierre Cahuc et André Zylberberg.« 1) L’élasticité de la demande au prix d’une Mercedes n’est pas la même que celle d’une Peugeot. Mercedes est jusqu’à un certain point insensible à l’augmentation de l’euro, ce qui n’est pas le cas de Peugeot. »Si peugeot améliore sa compétitivité hors-prix, ça ne sera plus le cas.« 2) Et quand les Allemands améliorent leur compétitivité en durcissant leur politique salariale, là vous ne trouvez rien à redire. Les effets sont les mêmes. Sur la dévaluation compétitive, encore une fois il ne s’agit pas de ça. »Ce n’est pas la même chose car ils ne sont pas tributaires de la variation des taux de change.Le terme de dévaluation compétitive est une escroquerie pure.Depuis 2008, les salaires allemands augmentent plus en proportion que les salaires français (source : insee).« 3) C’est démenti par les faits : quand l’euro valait 40 % de moins, il y a à peine 10 ans, la balance commerciale était excédentaire. »Tu n’as aucune preuve pour affirmer ce que tu dis. T’as un article qui le démontre ? Quel que chose ?L’exemple anglais montre que la dévaluation au contraire n’arrange rien car l’inflation importée nuit à la compétitivité-prix. -
1) « Si peugeot améliore sa compétitivité hors-prix, ça ne sera plus le cas ».C’est très exactement le fond du problème. Moi, je ne te conseille pas de monter le Tourmalet, sur le grand plateau, parce que Contador sait le faire.
Reste sur le petit. C’est même la condition nécessaire pour arriver en haut, et un jour passer sur le moyen. Et, qui sait, peut-être un jour...
Pardonne la métaphore, mais à ce niveau là...
« 2) Ce n’est pas la même chose car ils ne sont pas tributaires de la variation des taux de change.Le terme de dévaluation compétitive est une escroquerie pure.Depuis 2008, les salaires allemands augmentent plus en proportion que les salaires français (source : insee) ».Ce n’est pas de la dévaluation compétitive, mais de la compétitivité-prix, qui exporte le chômage et tout ça. Soit une politique non-coopérative, comme... la dévaluation compétitive.
Et de 2000 à 2008, tu as les chiffres de l’INSEE aussi ? Tronçonner les séries, j’ai toujours aimé ça.« 3 Tu n’as aucune preuve pour affirmer ce que tu dis. T’as un article qui le démontre ? Quel que chose ? »Qu’est-ce que tu en sais de ce que j’ai dans mes placards ?!? -
L’Allemagne n’a pas fait son beurre sur la compétitivité-prix mais hors-prix.
Les biens vendus sont aussi chers que les biens français si ce n’est plus.On n’est pas au niveau de l’Allemagne mais si on ne tente rien, on continuera à patauger dans le marasme économique. -
Bon. J’ose croire que c’est un malentendu.
Le choix n’est pas amélioration de la compétitivité hors prix (politiques d’offre, positionnement sur des niches...) OU dévaluation, car on peut très bien faire les deux.
Et ma thèse, c’est qu’on fera plus simplement la première, si on a fait la seconde.
C’est là que tu n’es pas d’accord.
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On peut mélanger les politiques mais la dévaluation a un plus d’inconvénients que d’avantage.
C’est le point essentiel où l’on n’est pas d’accord. -
Affirmation dont le caractère général et péremptoire est totalement invalidée par les récents exemples suédois et argentins.
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Affirmation validée par l’exemple anglais.
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L’Argentine et la Suède s’en sont sortis surtout par leur plan d’austérité qui leur a permis de se désendetter et de mener des réformes structurelles.
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C’est incroyable ce genre de contre-vérités, l’Argentine s’essoufflait dans des plans d’austérité avec son peso arrimé au dollar, et elle s’en est mystérieusement sortie (en fin à moitié) en dévaluant, et en renvoyant ses créditeurs internationaux chez eux.
Qu’as-tu à redire à cette présentation des choses :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9conomique_argentine
En outre, je ne soutiens pas qu’une dévaluation est toujours bonne (donc le contre-exemple anglais si c’en est un ne m’affole pas), c’est toi qui soutient que c’est toujours mauvais. Mais les faits sont têtus.
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Ce que tu oublies de dire c’est que plus de la moitié des Argentins sont passés sous le seuil de pauvreté quand l’État argentin a fait faillite. Serais-tu prêt à mettre les fonctionnaires et les retraités grecs à la rue ?
L’État argentin rembourse les dettes qu’il a contracté pour pouvoir à nouveau emprunter aussi permettre aux entreprises nationales de plus être exclues des marchés financiers. (lire « le remboursement de la dette argentine est un coup médiatique », l’expansion, 05/09/2008).Le currency board n’est pas la même chose que la monnaie unique. Le problème du currency board, c’est qu’on retrouve la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chasse la bonne, c’est exactement ce qui s’est passé. La monnaie unique permet justement de régler ce problème. -
Les similitudes entre le Currency board et la monnaie commune sont flagrantes :
"
Les leçons de la crise argentine[modifier]La première leçon est évidemment l’impossibilité de mener des déflations avec baisse de salaires, réduction des dépenses publiques, licenciement de masse etc. La crise de 1929 l’avait déjà largement prouvé. La crise argentine l’a définitivement confirmé.
La seconde leçon est d’ordre monétaire : dans un système de changes flottants où la monnaie principale, en l’espèce le dollar, peut varier du simple au double, les systèmes de fixation de taux de changes rigides pour des petites monnaies sont vulnérables. Lors de la crise de 1998, dite « des pays émergents », toutes les monnaies d’Asie utilisant un currency board ou un peg furent emportées dans le tourbillon des dévaluations. Il est vrai que les monnaies flottantes s’effondrèrent également. On retrouve en 2009 les mêmes mécanismes de blocage que nous avons passés en revue pour l’Argentine de 1998 à 2002 dans celles des républiques d’Europe de l’Est qui ont une fixité de change organisée avec l’Euro, alors que tous les pays environnants ont vu leur monnaie fortement dévaluée. Le dilemme argentin se retrouve à l’identique : les contrats libellés en devises en fonction des parités monnaie locale/euro explosent en cas de dévaluation. Leur remboursement devient impossible. Et la perspective d’un défaut sur les dettes souveraines et privées est difficilement acceptable. Surtout quand on se prépare à entrer dans l’euro. On retrouve le FMI, les plans d’économie, la réduction forcée des salaires des fonctionnaires, la rébellion des intéressés ! La crise grecque depuis 2010 en est une autre illustration manifeste : quand un pays ne peut faire varier la valeur de sa monnaie pour l’adapter à son économie, il cherche à adapter toute son économie (dépenses publiques, salaires, etc.) au niveau de la monnaie.
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L’extrait de l’article de wiki montre bien ce que je dis. La sortie de la Grèce de l’euro serait catastrophique parque ses dettes sont libellées en euro et que le nouveau drachme se déprécierait considérablement.
Tout dépend de la devise dans laquelle est libellée la dette. En Argentine, elle a explosé parce qu’elle était libellée en dollar, du coup elle a explosé quand le pesos s’est déprécié. Cela ne dépend pas du currency board qui ne peut pas être assimilé à la monnaie unique vu qu’il n’y a pas le phénomène de la loi de Gresham. -
Les emprunts grecs sont effectués par l’Etat grec auprès des « primary dealers » qui ont tous un compte à la Banque de Grèce.
Les dettes grecques seront converties en drachme au prix d’1 drachme = 1 euro-banque de Grèce. L’évolution des parités par la suite ne regarde juridiquement que le prêteur.
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Tu sors des âneries.
La dette grecque reste libellée en euro, point barre. Tu oublies aussi que la banque de Grèce est indépendante de l’État.Si on passe au drachme, ce dernier se dépréciera et la dette explosera comme en Argentine.Il y a une grande confusion dans tes propos. -
"Une vérité est que même avec tous les troubles qu’ils traversent, l’euro a gagné 25% contre la livre en dépit de tous les drames grecs ou autres. L’euro est une monnaie forte, les vacanciers britanniques le savent trop bien".
Mais si l’euro est (trop) fort, c’est exclusivement à cause des excédents commerciaux de quelques pays.
Une monnaie est forte parce qu’une économie est forte, et non l’inverse.
Par contre, avoir une monnaie forte avec une économie (relativement) faible - cas des pays du Sud et de la France -, c’est intenable à terme. Comme en témoigne d’ores et déjà les liens avérés entre appréciation de l’euro et accumulation des déficits commerciaux - et donc publics - dans tous ces pays.
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Déjà répondu plus haut, la compétitivité-prix qui repose sur des taux de change fluctuants est illusoire, on serait dépendant du taux de change. La France avait une forte compétitivité-prix dans les années 20 et quand la livre a été dévaluée en 1931, ça a été la crise.
Si on veut avoir un vrai avantage concurrentiel, il faut rechercher dans la compétitivité hors-prix comme les Allemands et les Pays-Bas. -
Au passage, l’article traite des effets de la dévaluation au Royaume-Uni qui est loin d’être la panacée vu que les exportations n’ont pas augmenté autant que prévu et que l’inflation grimpe.
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Mais précisément, ce n’est pas une réponse, car personne ne plaide pour une dévaluation compétitive (ce qui est peut-être ce qu’ont voulu faire les Anglais) : il ne s’agit pas de rechercher la compétitivité en sous-évaluant sa monnaie. C’est le cas du yuan, qui est pourtant arrimé au dollar, donc dans un système de change fixe. Change flottant et sous-évaluation n’ont rien à voir. C’est même l’inverse.
Par contre, lorsqu’une économie est peu compétitive, hors prix, il est d’autant plus difficile de le devenir qu’elle doit en plus lutter avec une monnaie surévaluée.
La balance commerciale française était équilibrée quand 1euro valait 1 dollar.
Les exemples sont maintenant trop nombreux de l’échec du maintien d’un taux de change artificiellement élevé : Argentine, Suède, et sous nos yeux tous les pays de la zone euro moins compétitifs que l’Allemagne, hors prix.Il devrait être évident que ce n’est pas en entravant son secteur touristique par une monnaie surévaluée que la Grèce deviendra la Ruhr. Bref, à économie différente, monnaie différente.
Quant à la Grande-Bretagne, l’importance de son secteur financier plaide peut-être bien (?) pour l’euro, mais comme le prix en est une intégration fiscale, budgétaire, sociale... accrue, les Anglais ont bien raison de s’y refuser.
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Vous vous contredisez car vous dîtes que vous êtes opposé à toute dévaluation compétitive mais en même temps, vous vous plaignez d’un euro trop fort que vous voulez dévaluer.
Vos exemples ne tiennent pas car l’euro était bien plus apprécié en 2007-2008 (1 euro pour près d’un dollar 60 centimes contre moins d’1,40 aujourd’hui) . Pourtant, on n’a pas constaté d’amélioration de la balance commerciale.L’Argentine faisait une dollarisation, on avait un système de currency board fixe.Le taux de change de l’euro est flottant, ce n’est pas du tout artificiel, contrairement à ce que vous prétendez. Vous oubliez complètement les phénomènes d’inflation importée qui vont avec la dévaluation et rendent inefficace les politiques de dévaluation compétitive comme au début des années 80.« Quant à la Grande-Bretagne, l’importance de son secteur financier plaide peut-être bien (?) pour l’euro, mais comme le prix en est une intégration fiscale, budgétaire, sociale... accrue, les Anglais ont bien raison de s’y refuser. »La Grande-Bretagne a intérêt à rejoindre l’euro :a-Réduction des coûts de transaction.
Dans la mesure où l’entrée dans l’UEM ferait disparaître le change entre la livre sterling et l’euro, des ressources seraient dégagées du fait, par exemple, de la suppression des marges de rémunération des cambistes. Le bénéfice traditionnellement attendu estimé par une étude de la Commission Européenne est évalué à 0,4% du PIB en moyenne sur tous les Etats membres (Commission Européenne, 1990).
b-Disparition du risque de change par rapport à l’euro.
On attend de la disparition du risque de change de la livre par rapport à l’euro un accroissement des échanges intracommunautaires, l’augmentation du nombre d’investisseurs étrangers en Europe et plus particulièrement en Grande-Bretagne et enfin la diminution du coût du capital par l’intégration du marché des capitaux en livres au sein d’un marché des capitaux en euros, plus vaste et donc moins risqué.
c-Transparence des prix accrue.
Enfin, l’adoption de la monnaie unique devrait permettre aux consommateurs britanniques de pouvoir plus facilement comparer les prix des biens sur un marché où la concurrence serait de ce fait accrue.
1-Bénéfices éventuels de l’entrée dans l’euro.
Si l’on a mis en évidence les risques que représentent pour l’économie britannique l’adhésion à l’euro, il convient de remarquer les arguments qui pèsent en faveur de l’adhésion.
a- Les investissements étrangers sont susceptibles d’être favorisés par une plus grande stabilité des changes
Une stabilité des changes accrue est susceptible de rendre l’UEM plus attractive et par là même d’accroître les investissements étrangers en Grande-Bretagne.
b- L’entrée de la Grande-Bretagne dans l’UEM serait également bénéfique pour l’UEM.
Dans la mesure où l’économie britannique satisfait aux critères imposés par Maastricht, l’UEM gagnerait à voir en son sein l’une des économies les plus performantes. L’adhésion de l’économie britannique pourrait également renforcer la crédibilité internationale de l’euro, dans la mesure où elle signifierait une évaluation positive de cette monnaie par le gouvernement britannique. Elle rendrait également la politique économique européenne plus cohérente sur la scène internationale.2- Demeurer à l’extérieur de la zone euro : « coûts d’opportunité » et risques pour l’économie britannique.
a- L’entrée dans l’euro semble inéluctable pour l’économie britannique et rester à l’écart des instances de décisions ne lui permettent pas d’influencer l’orientation des politiques économiques de la zone euro. Les reproches majeurs adressés à la zone euro sont qu’elle se fonde sur des hypothèses que ne partagent pas les Britanniques, cependant rester à l’écart des instances de décision signifie laisser plus de temps à ces conceptions de politique économique pour s’affirmer dans la zone euro.
b- De plus, si l’UEM parvient à constituer une Zone monétaire optimale (si une véritable convergence entre les économies de la zone s’opère) alors des gains tangibles devraient advenir en termes d’accroissement des échanges, de niveau de production, et de productivité, tout en réduisant la possibilité que surviennent des chocs asymétriques. Rester à l’écart ne manquerait pas alors d’être nuisible à l’économie britannique.
source : forum-scpo.com
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1) Je ne me contredis nullement : changes flottants = fixation du taux de change nominal en fonction du taux de change réel nécessaire pour satisfaire la dette extérieure et la compétitivité externe d’une économie, c’est-à-dire l’équilibre, à terme, de la position extérieure nette et de la balance des paiements. Bref, ça s’ajuste tout seul (en fonction d’autres variables, il est vrai).
2) Le taux de change de l’euro n’est fixé, pour aucun des pays de la zone euro, par ces facteurs. Il est donc exogène à ces fondamentaux. C’est exactement la situation d’un système de change fixe.
3) L’UE n’est pas une ZMO. Et on ne voit pas que ça le devienne rapidement, Comme la définition même d’une ZMO, c’est « l’absence de perte de bien-être du fait de l’adoption d’une monnaie commune », tous les avantages que tu cites et qui ne sont pas propres à l’économie britannique me paraissent légers.
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1) C’est ton interprétation du taux de change flottant. Le taux de change est d’abord le prix auquel va s’échanger la devise contre une autre, c’est ça la définition objective. Le retour à l’équilibre n’est pas automatique, tu oublies que le taux de change réel obéit à la parité du pouvoir d’achat (PPA). Dans la version relative de la PPA, la différentielle d’inflation est une source de variation du taux de change nominal.
D’autres pays comme les États-Unis devraient voir constamment leur monnaie se déprécier or ce n’est pas le cas car dans la théorie le dollar ne vaudrait plus grand chose.2) C’est faux car les fondamentaux que tu cites ont été invalidés empiriquement. On n’est pas dans une situation de change fixe puisque le taux de change varie, c’est aussi simple que ça.3) La France n’est pas non plus une ZMO. Si c’était le cas, le taux de chômage devrait être identique partout sur le territoire et un choc devrait affecter toutes les régions de la France de manière identique. Ce n’est pas le cas, la Lorraine est plus affectée par un choc dans la sidérurgie que l’ïle de France et le taux de chômage y est plus élevé. Est-ce pour autant que la Lorraine et l’ïle de France devraient avoir deux monnaies séparées ? Bien sur que non, ce serait ridicule. -
1) et 2) Pas du tout, la tienne est de court terme, la mienne de long terme, et tout aussi objective. Le prix auquel les devises s’échangent sont bien fonction de la demande, et donc des fondamentaux que je cite. Effectivement la liste n’est pas exhaustive : le différentiel anticipé des taux d’intérêt, le différentiel d’inflation en sont d’autres. Autant de choses non convergentes entre les pays de la zone, au passage.
Le dollar est la principale monnaie véhiculaire. L’inflation aux Etats-Unis est donc largement décorrélée de la création monétaire. C’est ce qui le maintien en vie. Il s’érode néanmoins, malgré le soutien dont il fait l’objet (pour combien de temps ?) de la part de la Chine. Crois-tu vraiment que la situation pourra perdurer encore longtemps ?
2) "C’est faux car les fondamentaux que tu cites ont été invalidés empiriquement".
Ah bon où ça ?
"On n’est pas dans une situation de change fixe puisque le taux de change varie, c’est aussi simple que ça« .
Le taux de change de l’euro-Banque de Grèce est fixe par rapport aux taux de change des autres euros. Et par rapport aux autres monnaies, il n’est pas fixé en fonction des fondamentaux précités.3) »La France n’est pas non plus une ZMO".
Au cas où ça t’aurait échappé la mobilité des facteurs est un peu plus développée entre la Lorraine et l’Ile de France qu’entre les Pouilles et l’Estonie.
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Les différentielles d’inflation et d’intérêt agissent aussi à long terme.
Le dollar est une monnaie véhiculaire mais ce n’est pas pour autant que l’inflation est décorellée de la création monétaire.Tes pseudo fondamentaux sont invalidés aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.« Le taux de change de l’euro-Banque de Grèce est fixe par rapport aux taux de change des autres euros. Et par rapport aux autres monnaies, il n’est pas fixé en fonction des fondamentaux précités. »Déjà, il y a un euro pour tout le monde, c’est ce qu’on appelle la monnaie unique. L’euro comme toutes les devises en change flottant du monde a son taux de change qui dépend de l’offre et de la demande, les seuls vrais fondamentaux.« Au cas où ça t’aurait échappé la mobilité des facteurs est un peu plus développée entre la Lorraine et l’Ile de France qu’entre les Pouilles et l’Estonie. »Tu esquives mon propos. Tu ne nies pas que la France n’est pas une ZMO. Surtout qu’une ZM peut devenir optimale par le biais des mécanismes de compensation qui peuvent être étatiques. La zone euro aurait tout intérêt à se doter de tels instruments. Tu oublies aussi que les pays de la zone euro sont très ouverts aux échanges entre eux, du coup, la baisse de transaction par la monnaie unique leur est largement profitable.Les dévaluations en chaine des monnaies nationales en Europe, on a vu ce que ça a donné dans les années 30. -
« Les différentielles d’inflation et d’intérêt agissent aussi à long terme ».
Jamais dit le contraire.
« Le dollar est une monnaie véhiculaire mais ce n’est pas pour autant que l’inflation est décorrélée de la création monétaire ».Et c’est pourquoi ?
« Tes pseudo fondamentaux sont invalidés aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ».
Et pourquoi demande-t-on de la livre et du dollar à ton avis ? Serait-ce lié à Wall Street et à la City ? Est-ce généralisable ? Rien n’est invalidé, c’est ce qu’on appelle des déséquilibres financiers. Et on voit ce que ça donne.
"Déjà, il y a un euro pour tout le monde, c’est ce qu’on appelle la monnaie unique«Chaque banque centrale de l’Eurosystème est juridiquement comptable des créances que l’on détient sur elle via les dépôts dans les banques commerciales de son ressort. C’est pour ça que les Allemands disent »monnaie commune« et pas »unique« . Question de rigueur. Quand une banque allemande reçoit un dépôt en euro émis par la banque de Grèce, ça dégrade le bilan de la Bundesbank (puisque la banque de Grèce, bon...). Rien de tel entre le Crédit mutuel »Lorraine« et le Crédit mutuel IdF
» L’euro comme toutes les devises en change flottant du monde a son taux de change qui dépend de l’offre et de la demande, les seuls vrais fondamentaux« .
Drôles de fondamentaux, car l’offre et la demande se font en fonction de critères (prix, qualité, anticipations...) sur tous les marchés. C’est Dieu qui détermine la demande ?
»Tu esquives mon propos. Tu ne nies pas que la France n’est pas une ZMO. Surtout qu’une ZM peut devenir optimale par le biais des mécanismes de compensation qui peuvent être étatiques. La zone euro aurait tout intérêt à se doter de tels instruments. Tu oublies aussi que les pays de la zone euro sont très ouverts aux échanges entre eux, du coup, la baisse de transaction par la monnaie unique leur est largement profitable.Les dévaluations en chaine des monnaies nationales en Europe, on a vu ce que ça a donné dans les années 30".Je n’esquive rien. Je nie que la France soit comparable à la zone euro, du point de vue de la circulation du travail ( quelques petits problèmes linguistiques et culturels se posent), du point de vue des transferts budgétaires (les Allemands de l’Ouest veulent bien financer ceux de l’Est, mais des Grecs ?), sociaux (la Finlande, c’est pas la Grande-Bretagne)...
La baisse des coûts de transaction est parfaitement secondaire, sinon la zone euro ne se traînerait pas dans les bas-fonds de la croissance mondiale depuis sa création. La Suède est largement plus ouverte que la France, et elle a sa petite couronne. ça n’handicape pas son taux de croissance depuis 10 ans, faut-il le rappeler ?
Donc en attendant l’avènement d’un Etat européen dont on perçoit mal les contours institutionnels, il est fort probable que la zone euro reste pour longtemps une ZMTSO (zone monétaire très sous-optimale), à la différence de la France.
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« Et pourquoi demande-t-on de la livre et du dollar à ton avis ? Serait-ce lié à Wall Street et à la City ? Est-ce généralisable ? Rien n’est invalidé, c’est ce qu’on appelle des déséquilibres financiers. Et on voit ce que ça donne. »
Cela ne change rien au fait que ces deux monnaies se sont dépréciées sans que cela améliore le solde commercial de ces deux pays. La France a connu le même phénomène au début des années 80.
« Chaque banque centrale de l’Eurosystème est juridiquement comptable des créances que l’on détient sur elle via les dépôts dans les banques commerciales de son ressort. C’est pour ça que les Allemands disent »monnaie commune« et pas »unique« . Question de rigueur. Quand une banque allemande reçoit un dépôt en euro émis par la banque de Grèce, ça dégrade le bilan de la Bundesbank (puisque la banque de Grèce, bon...). Rien de tel entre le Crédit mutuel »Lorraine« et le Crédit mutuel IdF »Chaque banque centrale nationale est une banque différente avec son propre bilan, oui et alors ? Cela ne change pas au fait qu’on ait une monnaie unique émise par la BCE qui est administrée par l’eurosystème composé des banques centrales des pays membres. Cela ne change rien au schmibilik.« Drôles de fondamentaux, car l’offre et la demande se font en fonction de critères (prix, qualité, anticipations...) sur tous les marchés. C’est Dieu qui détermine la demande ? »Tous ces critères que tu cites sont justes mais ne sont pas réductibles à tes pseudo-fondamentaux.« Je nie que la France soit comparable à la zone euro, du point de vue de la circulation du travail ( quelques petits problèmes linguistiques et culturels se posent), du point de vue des transferts budgétaires (les Allemands de l’Ouest veulent bien financer ceux de l’Est, mais des Grecs ?), sociaux (la Finlande, c’est pas la Grande-Bretagne).. »L’absence de transferts budgétaires peut se compléter par plus de fédéralisme. Des langues différentes n’empêchent pas les échanges. Plein de pays qui ont l’euro vivent avec des communautés linguistiques différentes (Espagne, Italie, Estonie, Belgique même si pour le dernier la situation politique est tendue) et ça n’empêche pas les échanges à l’intérieur du pays. La ZMO est aussi réaliste que la loi des gazs parfaits, dans la pratique ça n’existe pas. Petit rappel :« En fait, le propre d’une monnaie n’est pas de servir d’instrument d’ajustement ou de régulation de l’activité économique. Il s’agit d’abord et avant tout d’avoir un numéraire, un moyen de paiement et un instrument de réserve de valeur stable. C’est sur cette base que se fait la concurrence entre les monnaies pour l’économie réelle. Et c’est sur cette base que la zone euro s’est constituée et remplit son rôle. Le dollar remplit sa fonction de numéraire et de moyen de paiement mais est moins stable que l’euro ou d’autres monnaies en tant que monnaie de réserve.
Contrairement à ce que suppose Mundell sur la base du modèle US, une zone monétaire peut exister sans transferts publics »fédéraux« et occasionner des »transferts privés« importants. Les PIGS qui attirent tellement l’attention en ce moment ont bénéficié de transferts financiers privés importants depuis la création de l’euro qu’ils n’auraient pas eu sans sa création. Ils ont été en quelque sorte »subventionnés« par le marché intérieur de l’euro (à tort ou à raison).
D’une manière générale, la zone monétaire optimale n’existe pas dans la pratique, ni entre pays ni entre les régions d’un même pays. Au sein d’un même pays les régions ont des avantages comparatifs, des coûts des facteurs et des échanges avec les autres régions très différents et il faut remonter à plusieurs siècles pour retrouver en Europe des monnaies régionales concurrentes...A l’inverse, si on suivait les opposants historiques à la zone euro, il faudrait peut-être avoir une monnaie par grande banque ou une par région économique du pays...Toute zone monétaire a des zones »pauvres« ou »à faible croissance« ou »peu autonomes« et des zones »riches« ou » à forte croissance« ou »économiquement diversifiées et autonomes« ...Le partage d’une même monnaie implique des »transferts« par le marché qui sont parfois positifs et parfois négatifs et variables dans le temps...C’est la vie ...Des pays aussi importants que la Chine communiste trouvent un intérêt à avoir un taux de change quasi-fixe par rapport au dollar sans bénéficier de »transferts« publics » de la part de Washington. Il ne faut donc pas croire qu’instituer un système public centralisé de péréquation ou de compensation de ces « transferts marchands » soit nécessaire et améliorerait nécessairement la performance économique d’une zone monétaire...A part donner du pouvoir à une bureaucratie, le résultat n’est pas assuré"source : viadeo.La baisse des coûts de transaction est importante puisqu’elle représente un gain pour les échanges. Comme l’avait dit Win Duisenberg en 1999, l’euro ne remplace pas les réformes structurelles nécessaires pour réduire le chômage. Les problèmes de la France datent des années 70, pas de l’euro.Les Pays-Bas et l’Allemagne sont les pays européens qui s’en sortent le mieux et ils ont l’euro. La Grande-Bretagne qui n’a pas l’euro coule. On voit bien que le problème n’est pas l’euro.La construction européenne n’a jamais avancé autant depuis la crise. Le FESF par sa possibilité de lever des fonds constitue un embryon de trésor public européen.La CDU a proposé de faire élire le président de l’UE au suffrage universel. Les choses avancent. -
J’oubliais : le plus beau c’est ça :
"Des pays aussi importants que la Chine communiste trouvent un intérêt à avoir un taux de change quasi-fixe par rapport au dollar sans bénéficier de « transferts » publics« de la part de Washington ».
Là, no comment.
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tu ne vas pas nier que la Chine maintient un taux de change artificiellement bas avec son yuan non convertible pour favoriser ses exportations.
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Tu plaisantes ?
Il y a une légère différence entre la Chine et la Grèce : leur balance des paiements. Même si ça ne te paraît pas fondamental.
Alors on voit mal pourquoi les excédents chinois face aux USA se doubleraient de transferts budgétaires en provenance de Washington.
Les Chinois font de la sous-évaluation compétitive. Quel est le rapport avec la situation des PIGS ?
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Personne n’a dit que la Grèce et la Chine étaient dans la même situation (il faut lire ce qui est écrit).
La Chine sous-évalue sa devise non convertible pour exporter plus, ce qui crée des transferts par le marché :« Toute zone monétaire a des zones »pauvres« ou »à faible croissance« ou »peu autonomes« et des zones »riches« ou » à forte croissance« ou »économiquement diversifiées et autonomes« ...Le partage d’une même monnaie implique des »transferts« par le marché qui sont parfois positifs et parfois négatifs et variables dans le temps...C’est la vie ...Des pays aussi importants que la Chine communiste trouvent un intérêt à avoir un taux de change quasi-fixe par rapport au dollar sans bénéficier de »transferts« publics » de la part de Washington."Les exportations alimentent la croissance économique de la Chine qui peut effectuer son rattrapage. Les États-Unis en important des biens chinois contribuent au développement de la Chine. C’est là qu’il y a un rapport avec les PIGS dans la mesure où les pays en question ont aussi effectué un rattrapage dans les années 80-90 mais avec l’aide européenne. L’auteur dit qu’on peut se passer de l’aide publique comme le montre l’exemple de la Chine. Sur ce point précis, je suis en désaccord car comme tu l’as dit, ce n’est pas tout à fait comparable. -
Je lis ce qui est cité, dans le contexte où c’est cité.
La Chine maintient - c’est une politique monétaire, et pas l’offre et la demande des acteurs sur le marché - un taux de change faible pour favoriser ses exportations.
La Grèce est privée de cet instrument monétaire, et subit en plus la contrainte d’un taux de change surévalué (pour elle).
C’est ce que je dis depuis le début.
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Tu mélanges tout, ce n’et pas comparable. Tu oublies que le Yuan n’est pas convertible. La Grèce n’était pas dans cette situation.
La Chine sous-évalue sa monnaie grâce à sa devise non convertible. -
Et si c’était le solde commercial qui avait déprécié les deux monnaies. Voilà une belle confirmation empirique de mes fondamentaux. Simplement leur monnaie n’ a pas été maintenue sous respiration artificielle. Et si elles l’avaient été, la désindustrialisation se serait amplifiée, les restes d’entreprises exportatrices étant évincées.
Encore une fois, les économies ne peuvent toutes être fondées sur la finance. Simple évidence.
»Chaque banque centrale nationale est une banque différente avec son propre bilan, oui et alors ? Cela ne change pas au fait qu’on ait une monnaie unique émise par la BCE qui est administrée par l’eurosystème composé des banques centrales des pays membres. Cela ne change rien au schmibilik« .Tu es sûr que ça ne change rien pour la Bundesbank de voir son bilan blindé de créances pourries ? En tout cas, il n’y a pas de banque centrale de Lorraine. Et ça change tout : ça ne doit quand même pas être un hasard..
»Tous ces critères que tu cites sont justes mais ne sont pas réductibles à tes pseudo-fondamentaux« .Pour l’acteur de marché, mais les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. A la fin, une économie endettée auprès du reste du monde, sans perspective de rémission, voit sa monnaie chuter. C’est comme n’importe quel actif. ça s’auto-entretient un temps. On prend ses bénéfices et puis bye.»L’absence de transferts budgétaires peut se compléter par plus de fédéralisme. Des langues différentes n’empêchent pas les échanges. Plein de pays qui ont l’euro vivent avec des communautés linguistiques différentes (Espagne, Italie, Estonie, Belgique même si pour le dernier la situation politique est tendue) et ça n’empêche pas les échanges à l’intérieur du pays«
Plus de fédéralisme, c’est plus de transfert budgétaire. En parler aux Allemands. Plus de fédéralisme, c’est plus de convergence des poltiques miliatires, éducatives, sociales. En parler à tout le monde.
»La ZMO est aussi réaliste que la loi des gazs parfaits, dans la pratique ça n’existe pas« .
La ZMO est heuristique, dans la pratique, ça indique les conditions sine qua non. En l’occurence, c’est non.»En fait, le propre d’une monnaie n’est pas de servir d’instrument d’ajustement ou de régulation de l’activité économique. Il s’agit d’abord et avant tout d’avoir un numéraire, un moyen de paiement et un instrument de réserve de valeur stable. C’est sur cette base que se fait la concurrence entre les monnaies pour l’économie réelle. Et c’est sur cette base que la zone euro s’est constituée et remplit son rôle. Le dollar remplit sa fonction de numéraire et de moyen de paiement mais est moins stable que l’euro ou d’autres monnaies en tant que monnaie de réserve« .
Alors ça c’est de l’interprétation, rien d’objectif là-dedans.
»Contrairement à ce que suppose Mundell sur la base du modèle US, une zone monétaire peut exister sans transferts publics « fédéraux » et occasionner des « transferts privés » importants. Les PIGS qui attirent tellement l’attention en ce moment ont bénéficié de transferts financiers privés importants depuis la création de l’euro qu’ils n’auraient pas eu sans sa création. Ils ont été en quelque sorte « subventionnés » par le marché intérieur de l’euro (à tort ou à raison)« .Ils devaient être nettement insuffisants, alors.
»D’une manière générale, la zone monétaire optimale n’existe pas dans la pratique, ni entre pays ni entre les régions d’un même pays. Au sein d’un même pays les régions ont des avantages comparatifs, des coûts des facteurs et des échanges avec les autres régions très différents et il faut remonter à plusieurs siècles pour retrouver en Europe des monnaies régionales concurrentes...A l’inverse, si on suivait les opposants historiques à la zone euro, il faudrait peut-être avoir une monnaie par grande banque ou une par région économique du pays...Toute zone monétaire a des zones « pauvres » ou « à faible croissance » ou "peu autonomes« et des zones »riches« ou » à forte croissance« ou »économiquement diversifiées et autonomes"...Le partage d’une même monnaie implique des « transferts » par le marché qui sont parfois positifs et parfois négatifs et variables dans le temps...C’est la vie ...Des pays aussi importants que la Chine communiste trouvent un intérêt à avoir un taux de change quasi-fixe par rapport au dollar sans bénéficier de « transferts » publics" de la part de Washington. Il ne faut donc pas croire qu’instituer un système public centralisé de péréquation ou de compensation de ces « transferts marchands » soit nécessaire et améliorerait nécessairement la performance économique d’une zone monétaire...A part donner du pouvoir à une bureaucratie, le résultat n’est pas assuré«source : viadeo.C’est absurde. On ne compte pas les bistrots aveyronnais à Paris, les transferts sont fait, pour l’essentiel, sur des bases individuelles. La seule chose qui peut compenser les différences de compétitivité durablement c’est un Etat central. Va informer d’urgence les Grecs que leur destin est d’aller faire du sirtaki à Hambourg.
»La baisse des coûts de transaction est importante puisqu’elle représente un gain pour les échanges. Comme l’avait dit Win Duisenberg en 1999, l’euro ne remplace pas les réformes structurelles nécessaires pour réduire le chômage. Les problèmes de la France datent des années 70, pas de l’euro.Les Pays-Bas et l’Allemagne sont les pays européens qui s’en sortent le mieux et ils ont l’euro. La Grande-Bretagne qui n’a pas l’euro coule. On voit bien que le problème n’est pas l’euro« .
La zone euro a depuis 10 ans la plus faible croissance mondiale. C’est un fait ; On voit bien que les réformes structurelles menées en Grande-Bretagne ne l’empêchent pas de couler. Donc on voit bien que Duisenberg se plantait.
»La construction européenne n’a jamais avancé autant depuis la crise. Le FESF par sa possibilité de lever des fonds constitue un embryon de trésor public européen.La CDU a proposé de faire élire le président de l’UE au suffrage universel. Les choses avancent".Le FESF, c’est un truc dans lequel on a mis plein de garanties que personne n’a les moyens d’assumer, dans l’espoir, bien vain, d’apaiser les marchés. Tout sauf un Trésor public..
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Tu oublies deux points essentiels dans la détermination des taux de change :
- la valeur de la monnaie est déterminée par la confiance que les agents ont dans la monnaie (d’où le terme de fiduciaire dérivée de « fidus » la confiance). La livre a commencé à se déprécier après la nationalisation de Northern Rock :
« A l’heure actuelle, le marché ne fait pas de distinction entre la situation britannique et américaine. Les deux pays se caractérisent par des niveaux d’endettement des ménages supérieurs à 100% de leur PIB, la distribution de crédit à outrance ayant été déterminante dans les performances macroéconomiques du Royaume-Uni et des Etats-Unis depuis le début des années 2000. Avec l’éclatement de la bulle du subprime, c’est tout un système qui s’effondre qui caractérise plus les économies anglo-saxonnes. La défaillance de Northern Rock, les dysfonctionnements du système tripartite de supervision (BOE, FSA et Trésor) dans la gestion de cette crise, les doutes quant à l’existence d’une bulle immobilière qui serait en train d’exploser aussi bien au niveau commercial que résidentiel, ont conduit et vont conduire à une perte de confiance progressive de la part du marché vis-à-vis du système financier britannique.
Cette défiance sur le système financier va être renforcée par les mauvaises performances de l’économie sur le plan réel. Le secteur financier représente entre 15% et 20% du PIB national. Il est clair que les difficultés actuelles vont conduire à des licenciements dans la City, à une baisse de l’activité de fusion-acquisition et à un resserrement très significatif des conditions de crédit pour les ménages et les entreprises (ce processus est d’ores-et-déjà engagé).A l’heure actuelle, le marché ne fait pas de distinction entre la situation britannique et américaine. Les deux pays se caractérisent par des niveaux d’endettement des ménages supérieurs à 100% de leur PIB, la distribution de crédit à outrance ayant été déterminante dans les performances macroéconomiques du Royaume-Uni et des Etats-Unis depuis le début des années 2000. Avec l’éclatement de la bulle du subprime, c’est tout un système qui s’effondre qui caractérise plus les économies anglo-saxonnes. La défaillance de Northern Rock, les dysfonctionnements du système tripartite de supervision (BOE, FSA et Trésor) dans la gestion de cette crise, les doutes quant à l’existence d’une bulle immobilière qui serait en train d’exploser aussi bien au niveau commercial que résidentiel, ont conduit et vont conduire à une perte de confiance progressive de la part du marché vis-à-vis du système financier britannique.
Cette défiance sur le système financier va être renforcée par les mauvaises performances de l’économie sur le plan réel. Le secteur financier représente entre 15% et 20% du PIB national. Il est clair que les difficultés actuelles vont conduire à des licenciements dans la City, à une baisse de l’activité de fusion-acquisition et à un resserrement très significatif des conditions de crédit pour les ménages et les entreprises (ce processus est d’ores-et-déjà engagé). » source : banque populaire, 2008 (article prophétique d’ailleurs)- Les taux d’intérêts de la FED et de la BOE étaient plus bas que celui de la BCE. Les capitaux sont allés là où ils étaient le mieux rémunérés, dans la zone euro.
L’inefficacité de la dépréciation de la livre est un exemple intéressant, car la France est dans la même situation. La GB est sensible à l’inflation importée et ses exportations dépendent plus de la qualité que du prix :« l’appréciation de la livre a pour objectif de rééquilibrer l’économie en encourageant les exportations. En fait, le gouvernement britannique compte là-dessus. Son nouveau Bureau pour la responsabilité budgétaire prévoit que les échanges commerciaux contribuent autant que la consommation à la croissance du PIB dans les années à venir.Cela signifie bien sûr résorber le déficit actuel des comptes courants, qui se maintient entre 1 et 3 % du PIB, et ce fait implique à son tour une nouvelle dépréciation de la devise britannique. Il est évident que la livre sterling ne peut pas à la fois s’apprécier et se déprécier.
En théorie, la livre pourrait se maintenir à une parité de 1.60$ et améliorer la balance courante si l’augmentation du volume des exportations meilleur marché contrebalançait la valeur des importations plus chères – la courbe dite en J. Dans ce cas, la balance courante se rétablirait au cours du temps, après une détérioration initiale. C’est ce qui s’est passé dans les années 1990, lorsque la livre a chuté lors de sa sortie du mécanisme de change européen, mais les conditions économiques sont aujourd’hui moins favorables.
Un autre problème est que les exportations britanniques (les services en particulier) sont plus compétitives au plan de la qualité que du prix. Et puisque le Royaume Uni ne produit plus de biens bas de gamme, ceux-ci doivent être importés. En d’autres termes, les importations et les exportations sont relativement prix-inélastiques au niveau de la demande et il n’y a que peu de produits de substitution locaux. Jusqu’à présent, le défit commercial s’est partiellement résorbé ; mais avec une baisse de la devise britannique de près de 25 % sur une base pondérée selon les échanges depuis quatre ans, la partie montante de la courbe en J semble assez lointaine. »
source : la dépréciation de la livre peut bloquer la croissance anglaise, les échos, 06/05/11
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« Tu es sûr que ça ne change rien pour la Bundesbank de voir son bilan blindé de créances pourries ? En tout cas, il n’y a pas de banque centrale de Lorraine. Et ça change tout : ça ne doit quand même pas être un hasard.. »
La France n’est pas fédérale. La FED est elle aussi composée de plusieurs banques centrales et ça ne pose pas de problème.« Pour l’acteur de marché, mais les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. A la fin, une économie endettée auprès du reste du monde, sans perspective de rémission, voit sa monnaie chuter. C’est comme n’importe quel actif. ça s’auto-entretient un temps. On prend ses bénéfices et puis bye. »Tu parlais de balance commerciale, là tu changes de cheval une fois de plus. C’est bien que tu soulignes que l’endettement de l’État peut nuire à la confiance dans une monnaie.« Plus de fédéralisme, c’est plus de transfert budgétaire. En parler aux Allemands. Plus de fédéralisme, c’est plus de convergence des poltiques miliatires, éducatives, sociales. En parler à tout le monde. »Ce sont les enjeux politiques de demain que nous devrons traiter étape par étape.« La ZMO est heuristique, dans la pratique, ça indique les conditions sine qua non. En l’occurence, c’est non. »En l’occurrence (avec deux « r » et non un), la ZMO est une construction théorique sur laquelle la focalisation ne devient plus pertinente quand on l’érige en idéal.« Alors ça c’est de l’interprétation, rien d’objectif là-dedans. »Révise sérieusement tes cours sur la monnaie. Rappelons les fonctions de la monnaie : unité de compte, intermédiaire des échanges et réserve de valeurs. Une monnaie peut exercer ces fonctions à l’internationale, c’est une classification faite par Krugman, je crois (un eurosceptique, quelle ironie du sort).
« Ils devaient être nettement insuffisants, alors. »
Non puisque l’Irlande a pu construire des infrastructures avec les subventions européennes en maintenant des taux d’imposition bas.
« C’est absurde. On ne compte pas les bistrots aveyronnais à Paris, les transferts sont fait, pour l’essentiel, sur des bases individuelles. La seule chose qui peut compenser les différences de compétitivité durablement c’est un Etat central. Va informer d’urgence les Grecs que leur destin est d’aller faire du sirtaki à Hambourg. »
Tu crois vraiment que les migrations n’existent pas au niveau mondial ? En France, comme en Allemagne, il existe déjà une communauté grecque. Des restaus grecques, il y en a aussi à Paris. Surtout tu oublies ce point essentiel de l’auteur que tu as pourtant cité : « D’une manière générale, la zone monétaire optimale n’existe pas dans la pratique, ni entre pays ni entre les régions d’un même pays. ».
« La zone euro a depuis 10 ans la plus faible croissance mondiale. C’est un fait ; On voit bien que les réformes structurelles menées en Grande-Bretagne ne l’empêchent pas de couler. Donc on voit bien que Duisenberg se plantait. »
La GB n’a pas l’euro donc tu ne peux pas dire que Duisenberg s’est planté.
« Le FESF, c’est un truc dans lequel on a mis plein de garanties que personne n’a les moyens d’assumer, dans l’espoir, bien vain, d’apaiser les marchés. Tout sauf un Trésor public.. »
L’avenir le dira. Trésor public dans la mesure où c’est une institution étatique.
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Tiens il y a quand même des fondamentaux au-delà de l’offre et de la demande. c’est un progrès
- La « confiance ». En quoi ? En la balance des paiements. Des banques ont été renflouées en Allemagne, au prix d’un large déficit budgétaire, mais son économie ne repose pas essentiellement sur la finance.
Mais c’est sans doute l’euro qui sauvé l’Allemagne...
- Les taux d’intérêt : déjà mentionné plus haut.
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Je crois qu’il y a eu un malentendu, on n’est pas si en désaccord que ça sur les déterminants du taux de change du moins sur le taux d’intérêt.
LÉtat allemand est nettement moins endettée que la GB et les USA, La différence est là.Le PIB des US et de la GB ne viennent pas que de la finance, c’est un mythe.L’industrie en GB représente plus de 15% du PIB, ce qui est supérieur à la France en proportion (voir la discussion avec Ungmar sur l’industrie britannique). -
« En l’occurrence avec deux r »
A 13.29, j’ai bien eu le droit à « l’hémorragie de l’emploi industrielle ».
Sans le relever, il est vrai. Question d’éducation sans doute.
Enfin, ça doit faire mal, quand même.
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J’ai accordé l’adjectif avec hémorragie au lieu d’emploi.
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