Les similitudes entre le Currency board et la monnaie commune sont flagrantes :
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Les leçons de la crise argentine[modifier]
La première leçon est évidemment l’impossibilité de mener des
déflations avec baisse de salaires, réduction des dépenses publiques,
licenciement de masse etc. La crise de 1929 l’avait déjà largement
prouvé. La crise argentine l’a définitivement confirmé.
La seconde leçon est d’ordre monétaire : dans un système de changes
flottants où la monnaie principale, en l’espèce le dollar, peut varier
du simple au double, les systèmes de fixation de taux de changes rigides
pour des petites monnaies sont vulnérables. Lors de la crise de 1998,
dite « des pays émergents », toutes les monnaies d’Asie utilisant un currency board ou un peg
furent emportées dans le tourbillon des dévaluations. Il est vrai que
les monnaies flottantes s’effondrèrent également. On retrouve en 2009
les mêmes mécanismes de blocage que nous avons passés en revue pour
l’Argentine de 1998 à 2002 dans celles des républiques d’Europe de l’Est
qui ont une fixité de change organisée avec l’Euro, alors que tous les
pays environnants ont vu leur monnaie fortement dévaluée. Le dilemme
argentin se retrouve à l’identique : les contrats libellés en devises en
fonction des parités monnaie locale/euro explosent en cas de
dévaluation. Leur remboursement devient impossible. Et la perspective
d’un défaut sur les dettes souveraines et privées est difficilement
acceptable. Surtout quand on se prépare à entrer dans l’euro. On
retrouve le FMI, les plans d’économie, la réduction forcée des salaires
des fonctionnaires, la rébellion des intéressés ! La crise grecque
depuis 2010 en est une autre illustration manifeste : quand un pays ne
peut faire varier la valeur de sa monnaie pour l’adapter à son économie,
il cherche à adapter toute son économie (dépenses publiques, salaires,
etc.) au niveau de la monnaie.