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Commentaire de Artzamendi

sur La Grande-Bretagne devrait penser à rejoindre l'euro


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Artzamendi Artzamendi 15 novembre 2011 00:31

Les similitudes entre le Currency board et la monnaie commune sont flagrantes :

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Les leçons de la crise argentine[modifier]

La première leçon est évidemment l’impossibilité de mener des déflations avec baisse de salaires, réduction des dépenses publiques, licenciement de masse etc. La crise de 1929 l’avait déjà largement prouvé. La crise argentine l’a définitivement confirmé.

La seconde leçon est d’ordre monétaire : dans un système de changes flottants où la monnaie principale, en l’espèce le dollar, peut varier du simple au double, les systèmes de fixation de taux de changes rigides pour des petites monnaies sont vulnérables. Lors de la crise de 1998, dite « des pays émergents », toutes les monnaies d’Asie utilisant un currency board ou un peg furent emportées dans le tourbillon des dévaluations. Il est vrai que les monnaies flottantes s’effondrèrent également. On retrouve en 2009 les mêmes mécanismes de blocage que nous avons passés en revue pour l’Argentine de 1998 à 2002 dans celles des républiques d’Europe de l’Est qui ont une fixité de change organisée avec l’Euro, alors que tous les pays environnants ont vu leur monnaie fortement dévaluée. Le dilemme argentin se retrouve à l’identique : les contrats libellés en devises en fonction des parités monnaie locale/euro explosent en cas de dévaluation. Leur remboursement devient impossible. Et la perspective d’un défaut sur les dettes souveraines et privées est difficilement acceptable. Surtout quand on se prépare à entrer dans l’euro. On retrouve le FMI, les plans d’économie, la réduction forcée des salaires des fonctionnaires, la rébellion des intéressés ! La crise grecque depuis 2010 en est une autre illustration manifeste : quand un pays ne peut faire varier la valeur de sa monnaie pour l’adapter à son économie, il cherche à adapter toute son économie (dépenses publiques, salaires, etc.) au niveau de la monnaie.


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