1) et 2) Pas du tout, la tienne est de court terme, la mienne de long terme, et tout aussi objective. Le prix auquel les devises s’échangent sont bien fonction de la demande, et donc des fondamentaux que je cite. Effectivement la liste n’est pas exhaustive : le différentiel anticipé des taux d’intérêt, le différentiel d’inflation en sont d’autres. Autant de choses non convergentes entre les pays de la zone, au passage.
Le dollar est la principale monnaie véhiculaire. L’inflation aux Etats-Unis est donc largement décorrélée de la création monétaire. C’est ce qui le maintien en vie. Il s’érode néanmoins, malgré le soutien dont il fait l’objet (pour combien de temps ?) de la part de la Chine. Crois-tu vraiment que la situation pourra perdurer encore longtemps ?
2) "C’est
faux car les fondamentaux que tu cites ont été invalidés empiriquement".
Ah bon où ça ?
"On n’est pas dans une situation de change fixe puisque le taux de change
varie, c’est aussi simple que ça« .
Le taux de change de l’euro-Banque de Grèce est fixe par rapport aux taux de change des autres euros. Et par rapport aux autres monnaies, il n’est pas fixé en fonction des fondamentaux précités.
3) »La France
n’est pas non plus une ZMO".
Au cas où ça t’aurait échappé la mobilité des facteurs est un peu plus développée entre la Lorraine et l’Ile de France qu’entre les Pouilles et l’Estonie.