Le titre est un peu provoc, il convient de le lire comme une boutade 
Il n’y a pas de mauvais élèves, il n’y a que de mauvais maîtres (ou, aujourd’hui, des maîtres qui n’ont pas reçu une formation adaptée, mais cela est un autre débat).
Dans toute classe, il y a ceux qui ne posent aucun problème de compréhension (ils « réagissent au quart de tour »), ceux qui nécessitent plus d’attention et ceux qui sont vraiment en difficulté. En exagérant à peine, c’est pour ces derniers - si j’ose dire - que les maîtres sont payés.
L’école est, justement, le seul lieu de redistribution des chances au départ. C’est une mission immense, non rentable à court terme mais nécessaire. Une nation qui élude cette question est une nation en voie de sous-développement.
C’est pour cela qu’ont été créés les RASED (réseaux d’aide spécialisée aux élèves en difficulté).
Et ce sont précisément les postes affectés à ces réseaux qui sont les premiers touchés par les « charrettes » du régime actuel.
Cela entre dans la vision capitaliste et productiviste qu’ont nos gouvernants de l’Education, vision personnifiée par Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale, ultra libéral, ancien DRH chez l’Oréal. Qui mieux que lui pouvait organiser le casse de l’Ecole Publique ?
Faut-il le rappeler ? Nos enfants ne sont pas là pour entrer dans la société actuelle. Nos enfants SERONT la société future.
Concernant l’enseignement technique, l’entreprise a, certes, son rôle à jouer (apprentissage, stages). Mais l’enseignement technique ouvre de nombreuses filières pour des enfants qui n’ont rien à battre des niaiseries de Ronsard.
Dans tous les cas, enseignement général ou technique, cancres ou forts en thème, une solide formation pédagogique s’impose !
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Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on redescend par l’escalier.
Buridan, qui jamais dans sac en Seine jeté ne fut, mais bon