Je crois surtout que chaque cas est particulier et qu’il n’y a aucune théorie en la matière. Mais comme cela touche toutes les classes sociales, que cela traverse des sociétés diverses au plan culturel, on peut penser qu’il pourrait y avoir un ou des facteurs communs au niveau anthropologique.
On peut en identifier certains, comme, une relation patriarcale trop marquée qui est une dissymétrie relationnelle « artificielle » entre hommes et femmes, des mutilations sexuelles ritualisées (circoncisions ou excisions), la pratique de violence de l’adulte à l’enfant, châtiments (fouet, fessée ...) qui déstructurent la conscience dès l’enfance, ...
Tu disais « la majorité des êtres sait que l’on ne touche pas aux enfants », même simplement frapper un enfant, tout le monde comprend que ce n’est pas bien.
Causes probables, toujours partielles, car de ceux qui les ont subis, la plupart ne dévie pas dans l’anormalité et la pratique d’abus sexuels. Je pense qu’il y a toujours une conjonction de facteurs multiples, et qu’il faut que la possibilité de passer à l’acte se présente.
Trop simple peut-être ton point de vue Lorelei d’exonérer complétement la société, qui par certaines de ses traditions transmet par atavismes déjà quelques déviances.
On peut, avoir une très bonne éducation, écrire de belles histoires pour enfants et être pédophiles. Intéressant cet article qui dit, que « l’idéalisation de l’enfance va de pair avec la maltraitance. »
Lewis Carroll, un pédophile victorien
« J’espère que vous m’autoriserez à photographier tout
au moins Janet nue ; il paraît absurde d’avoir le moindre scrupule au
sujet de la nudité d’une enfant de cet âge. »
Manquait-il de conscience, d’éthique ?