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Commentaire de TyRex

sur « L'Ordre et la Morale », lourdingue et didactique


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TyRex TyRex 13 novembre 2011 00:03

@kareray

"Faites ce petit effort de reprendre votre orthographe hâtive et brouilonne ; permettez à chacun de lire des phrases correctement rédigées ! Les seuls extraits sans faute qu’on peut y lire sont des copier-coller !« 
Vous avez entièrement raison, je ne me relis jamais... c’est vrai. Mais ce n’est pas réellement important à mes yeux tant que mon message ne diverge pas de mes pensées et que cela ne nuise pas à la compréhension globale de mes phrases. En outre, je ne cache pas le fait de faire du copier-coller... déjà c’est plus rapide et, en plus, c’est facilement vérifiable. Je n’ai absolument rien à cacher !

 »Pour apporter davantage à votre connaissance : la Nouvelle Calédonie cesse de subir le statut colonial en 1946 ; vous pourrez aisément trouver sur la toile que vous affectionnez en ajoutant les changements intervenus dans cette nouvelle situation« 
Je ne sais pas où vous trouvez vos sources mais je vais, à nouveau faire du copier-coller, et en vous envoyant le lien correspondant pour que vous puissiez vous cultiver un peu plus...

 » Les Kanaks accèdent donc théoriquement au droit de vote en 1946, mais celui-ci ne sera que progressivement appliqué et reconnu du fait d’un débat local sur la possibilité de créer un double collège électoral : seulement 267 membres de l’élite mélanésienne (chefs coutumiers, anciens combattants ou religieux tels que curés, diacres ou pasteurs) obtiennent effectivement le droit de voter en 1946, puis la loi du 23 mai 1951 élargissant le collège électoral indigènes dans les territoires d’outre-mer permet à 60 % des Mélanésiens en âge de voter d’y accéder et enfin le suffrage universel est pleinement mis en place par le décret du 22 juillet 195716.« 
(J’ai laissé le lien pour Kanaks pour éviter que ceux qui n’ont rien à dire s’enfuient lâchement sur le terrain des sentiments... Si vous étiez intelligent, vous sauriez que le K du FLNKS veut dire KANAK et pas Canaque !!!).
 »La Nouvelle-Calédonie est alors un territoire d’Outre Mer que les lois cadres dites Defferre de 1957 amènent vers plus d’autonomie. Mais alors qu’un mouvement de décolonisation s’amorce dans les autres colonies françaises au début des années 196017, le processus connaît pour la Nouvelle-Calédonie et les autres territoires français du Pacifique un brutal coup d’arrêt revenant sur l’essentiel des lois cadres : en 1963 le Conseil de Gouvernement est placé sous l’autorité du Gouverneur et en 1968, la loi Billotte retire à l’Assemblée territoriale de Nouvelle-Calédonie l’essentiel de ses pouvoirs, entre autres sur le nickel18.

De plus, le retour à une forte croissance de la population kanake à partir de 1945 (et tout particulièrement à compter des années 1960) pousse les autorités métropolitaines à encourager l’émigration vers l’île, notamment en provenance des îles de Wallis-et-Futuna. Cette immigration est facilitée par le boum du nickel qui offre aux arrivants une perspective économique souriante. Entre 1969 et 1976, la population de l’île s’accroît de plus de 20 % avec près de 20 000 nouveaux immigrants. Si les Kanaks sont toujours plus nombreux que les Européens (environ 55 000 Mélanésiens contre 50 000 « blancs » en 1976), ils ne sont toutefois pas majoritaires, en raison de la présence d’autres communautés allogènes (26 000) : Asiatiques, Polynésiens, dont tout particulièrement des Wallisiens.« 

 »Autre remarque : l’Exposition à laquelle vous faites allusion n’a pas eu lieu en 1930. Ce n’est pas très important mais vérifiez vos assertions« 

1931... effectivement ce n’était pas important. Le drame, à mon humble avis c’est que cette exposition a belle et bien eu lieu mais cela ne vous a semble-t-il pas échappé n’est-ce pas ??

 »Vous notez par ailleurs « la reconnaissance des ombres etc... » Pour quelle raison ne finissez-vous pas ? Pourquoi ne donnez-vous pas plus de détails sur la suite ? Les Accords Matignon et ce qui a précédé l’Accord de Nouméa ?« 

Ces questions prouvent votre ignorance sur le sujet ou, en tout cas la légèreté de vos connaissances . Je préfère faire des fautes d’orthographes et rester cohérent avec moi-même que d’écrire avec style et éloquence pour camoufler mes lacunes de réflexions.

 » En 1984, mécontent du nouveau statut préparé par le secrétaire d’État à l’Outre-mer socialiste Georges Lemoine et de l’évolution de certains dossiers sensibles (notamment sur le plan foncier), le Front de libération national kanak socialiste (FLNKS), qui remplace le Front indépendantiste, décide de boycotter les élections territoriales, dresse des barrages sur les routes, met en place un « Gouvernement provisoire de Kanaky » présidé par Jean-Marie Tjibaou avec pour but de préparer l’« Indépendance kanake socialiste » (IKS) et chasse des éleveurs Caldoches de leurs exploitations (tout particulièrement sur la côte est, à Thio notamment). C’est le point de départ de quatre années de conflits politiques et ethniques appelées les « Évènements » (1984-1988). La mort du secrétaire général de l’Union calédonienne, et chef de l’aile radicale de ce parti, Éloi Machoro, le 12 janvier 1985, envenime la situation, les affrontements entre opposants et partisans de l’indépendance dégénérant bientôt en une véritable guerre civile, le gouvernement central décidant d’instaurer l’état d’urgence et le couvre-feu de janvier à juin 1985.

Des radicaux des deux camps forment alors des milices qui s’affrontent violemment, et les gouvernements successifs échouent à rétablir le calme, des familles de « broussards » sont attaquées et de violentes émeutes éclatent à Nouméa contre les possessions de certains leaders indépendantistes comme l’ancien député Maurice Lenormand en réaction à la mort d’un jeune Calédonien d’origine européenne de 17 ans, Yves Tual. La violence culmine en 1988 avec la prise d’otages d’Ouvéa : des indépendantistes radicaux prennent d’assaut la gendarmerie d’Ouvéa et y assassinent 4 gendarmes. Ces mêmes indépendantistes prennent également en otages les 27 autres gendarmes de l’île. Le 5 mai 1988, à quelques heures du second tour de l’élection présidentielle entre François Mitterrand et son premier ministre, Jacques Chirac, l’assaut par le GIGN, l’EPIGN, le 11e Choc et le commando Hubert de la grotte de Gossanah où les gendarmes étaient retenus en otage, baptisé « opération Victor », se solde par la mort de 19 indépendantistes et de deux militaires."

Ref : Histoire de la Nouvelle-Calédonie

Grotte d’Ouvéa : autopsie d’un massacre ; documentaire passé sur France2 le 8 mai 2008 dans Infrarouge.


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