bénosec,
la crise a pour conséquence que les gouvernements sont contraints - de gré ou de force - à appliquer une politique de rigueur.
Quand la droite est au pouvoir, elle applique une politique de rigueur envers les classes populaires qui ne dit pas son nom, et c’est pourquoi les agences de notation attribuent le AAA aux gvt de droite.
En revanche, si la gauche est au pouvoir, les citoyens résistent mieux, vu qu’ils sont protégés. Mais les agences de notation leur enlèvent le AAA, faisant monter la charge de la dette, avec pour conséquence, un recours forcé à la rigueur.
De sorte que aujourd’hui, les peuples n’ont désormais plus que le choix entre peste de droite et choléra de gauche dans ce contexte où les marchés financiers qui se moquent bien de nos clivages gauche droite, nous imposent unilatéralement et de force un jeu diabolique de pile ils gagnent, face on perd.
Cette situation a été patiemment construite dès lors qu’on a interdit à la banque centrale de prêter aux États. C’est un coup d’État sans précédent qui a été réalisé là par la finance.
Tous les citoyens ayant un minimum de bon sens devraient refuser de voter pour un parti qui ne promettrait pas de mette fin à cette ignominie : ce privilège accordé aux banquiers d’emprunter à 1.25% et de prêter aux États à des taux usuraires n’a aucune justification sinon la protection de leurs intérêts, à savoir, la lutte contre l’inflation, cette hantise des prêteurs.
Non seulement, il n’a aucune justification, mais de plus, il est inefficace, puisque l’inflation nous l’avons : mais au détriment des peuples et au bénéfice des possédants : cf l’accroissement vertigineux des inégalités. Ainsi, ils ont retourné en leur faveur, les effets délétères de l’inflation et réussi à s’approprier mécaniquement la totalité des fruits de la croissance, sinon davantage, puisque l’on constate un appauvrissement des classes moyennes et populaires, malgré un PIB en augmentation !