bonsoir Lubeck !

-DSK a déjà fabriqué de toutes pièces une confession publique au JT de TF1…

Là on était plus dans le registre « damage control » : à savoir devoir gérer la somme d’infos que l’équipe PR ou Com (ou les x équipes…) n’avaient pas pu/su gérer « à temps »…à noter l’usage –si je me rappelle bien- de l’ambigu vocable « erreur » qui a le mérite de reconnaître que quelque chose s’est bien passé, mais ne renseigne aucunement sur le dit « quelque chose » et donc la nature de la dite « erreur » : ça c’est de la pure rhétorique de blabla-xperts : parler pour ne rien dire tout en donnant l’impression d’en dire beaucoup plus…ha ha ha...mais cela « apaise » l’opinion, puisqu’il y a/aurait une sorte de « confession », « repentance », "mea culpa«   »implicite« …(ici, tenir compte que cela joue aussi sur la proximité »ressentie« (veut pas dire »réelle« ) entre le confessant et les x milliers de confesseurs via écran interposé : important cet effet de »proximité") 

 -"que devrait-il donc se passer maintenant ? Hmmm…en toute logique, si j’étais en charge du blockbuster « La Guérison de DSK » : après cette « fuite »" Quand on lit ce genre de témoignage qui a l’air aussi spontané qu’une paparazzade de Britney Spears, on a le sentiment qu’il y a une étape scénaristique en plus à écrire, celle de l’homme brisé et dévasté par les conséquences de sa maladie. Le lien sent la fuite orchestrée à plein nez.

 Maintenant, une fois que l’essentiel des « dommages-image » ont été contrôlés ou sont « gérés », il s’agit, de ne plus se laisser prendre à nouveau, et donc avant tout gérer toute info sur votre « client » : on passe de la situation antérieure « passive » où il s’agissait de modérer les dégâts, à une attitude « active », voir « offensive » où on a le contrôle des « infos sortantes » (que celles-ci soient « réelles » ou relevant d’un script) bref on reprend en main : et le scénario rédemption/guérison/traversée du désert,etc… est un grand classique…à noter qu’aux USA, l’option aurait été (dans le cas d’un politique de même « envergure » nationale) plutôt une « sincère » confession, autant que de « sincères » excuses et enfin un « traitement »…mais l’ambiance en France, niveau Q, étant plus décontractée que chez les puritains yankee, tout ce qui relève de l’adultère, de la partouzerie, etc… ne pose pas de véritable problème : ce sont les comportements supposément violents du « client » qu’il faut se tâcher ,par une reformulation autant subtile que précise, de débarrasser de toute connotation « violente », « criminelle », etc…alors nous passons de comportements « présumés » violents à comportements « obsessifs »…well, comme dit, tout n’est qu’une question de blablalogie…. 

quant au caractère britneyspearique : toujours la même règle d’or : KISS (Keep It Simple and Stupid) donc ne jamais trop élaborer, rester au niveau de l’émotio-neuneu, etc...bref pas du prousteux mais du soapeux : ce qui permet une intégration/intériorisation (et rapidement validation « consensuelle » majoritaire) accélérée au sein de la dite « opinion »...