Votre lordesse nalyzatoire de la chevaleresquerie pertinentative et crucivore quoique méchamment croisée,
Vous omîtes dans l’excellentissime decorticum ci-haut, de nalyzer le choix de : « Admet être malade »
A ma connaissance de djazairi pas très fort en françaouia mais se débrouillant quand même, je peux « admettre » dans deux situations très différentes :
• Cas #1, j’ignorais sincèrement le sujet ou je ne m’en rendais pas compte avant : For instance, je suis un auteur bénévole d’AV qui a les capacités d’analyse d’une huitre neurasthénique mais mon ego conjugué à mes limites bien réelles, m’empêchaient de le réaliser.
Un jour, touché par la grâce, par une fulgurance abovique, par le baroud d’honneur d’une cellule grise moribonde ou par la gifle salutaire d’un vis-à-vis ayant oublié ses gants à la maison, j’ouvre les yeux, horreur et damnation : je réalise que je suis con.
Passé le choc, je peux par un reste d’honnêteté, pour anticiper d’éventuelles moqueries ou simplement parce qu’un contradicteur plus habile que d’autres m’y aura contraint… admettre être con. Dans ce cas, admettre serait d’abord envers soi avant de l’être envers les autres.
• Cas #2, je savais pertinemment de quoi il retournait, mais je me gardais sciemment de révéler une information sinon susceptible de me nuire, du moins et à minima non flatteuse : For instance, je suis un président de la république, qui a notamment voté en d’autres temps les pouvoirs spéciaux en Algérie et qui a déclaré à propos du « J’accuse » algérien de Henri Alleg sur la torture, qu’il portait préjudice au moral de la nation… pauvre nation démoralisée
Plus tard à la fin de la guerre et bien avant les confidences circonstanciées d’Aussaresses, je pourrais si (et seulement si), j’avais de l’honneur, d’abord … admettre que je savais, ensuite assumer ma part de responsabilité quant aux pratiques de torture durant la guerre d’Algérie. Pas demain la veille… Et encore moins maintenant puisque c’est un peu tard, vu qu’il est un peu mort.
Dans ce deuxième cas, admettre serait exclusivement envers les autres, puisque soi… savait.
Mais revenons à nos brebis égarées, quand DS le cas (d’école), dit admettre être malade, alors de deux choses l’une pour les destinataires de l’opération de blanchiment :
1. Soit il est censé l’avoir ignoré complètement auparavant et il voudrait dire par là, qu’il le réalise tout juste, auquel cas ça ne voudrait pas dire grand-chose en fait puisqu’on peut dans un moment de lucidité ou lorsqu’un symptôme se fait insistant, supputer qu’on est malade, le craindre, ou encore avoir de fortes appréhensions sur le sujet, mais aucune certitude puisqu’il n’est ni docteur en médecine, ni non plus psychiatre (également docteur en médecine avant d’être psy), le mot maladie n’étant nulle part confirmé par un spécialiste sonnerait donc creux et n’aurait pas le sens que d’aucuns voudraient lui prêter.
Mais l’opération PR s’en moquerait puisqu’elle compterait avant tout sur le « il l’ignorait et il le réalise tout juste (pauvre pauvre innocent (60% de pardon)), il admet l’être et que par conséquent rien ne sera plus jamais comme avant puisque maintenant il le sait et il l’admet (plus aucun risque d’aucune sorte pour les femmes c’est quand même l’objectif essentiel 40% de pardon))
2. Soit le mot maladie est employé à bon escient (lâché donc par un spécialiste bien avant la déclaration du susdit fâcheux) et du coup, … admettre être malade signifierait qu’il le savait pour en avoir été informé auparavant mais qu’il n’osait pas l’avouer jusque là, de peur que ça ne nuise à sa carrière ou à sa « vie de famille » par exemple.
Dans ce cas, trois aspects :
Et d’un, c’est donc bien une pathologie et sa responsabilité est en conséquence (par définition), toute relative, ce que vous développez à la perfection.
Et de deux, que sa famille ait été mise au courant ou pas, si un chouia de responsabilité subsiste, elle est forcément partagée, puisqu’il est au moins établi que le toubib lui savait et hop on prend la tangente vers le secret professionnel y compris en cas de danger pour la société et on remplit trois bouquins avec, tout bénéf ça occupe les mécontents.
Et de Trois, à ceux qui seraient tentés de se dire mais il est impardonnable, il aurait du se soigner, leur ange cornu perso, viendrait leur susurrer, vous auriez admis une telle maladie vous ? Vous seriez allé dans un établissement spécialisé ou auriez consulté d’autres éminents spécialistes en prenant le risque d’une fuite vers la presse ?
Bref, je m’y prends sûrement mal mais le « j’admets être malade » qui peut sembler à priori dénué de sens, ne l’est pas pour tout le monde et fait même très bien l’affaire.
25/11 12:53 - Paul .ca
18/11 08:57 - simir
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17/11 12:57 - Cosmic Dancer
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17/11 09:00 - Gilbert Spagnolo dit P@py
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16/11 22:51 - Cosmic Dancer
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