Avec une grande malhonneteté, Darko pose l’équation :
arrêt de maladie = fraude.
A cet égard, je me souviens d’une émission de télé, la centième ou la millième sur ce problème soi-disant central des faux arrêts de travail.
On y voyait un médecin-controleur rendant visite à un malade en arrêt de travail à la veille de la reprise. Celui-ci, sans être en pleine forme, n’était pas non plus paralysé au fond de son lit. Et heureusement qu’il ne l’était pas, vu qu’il reprenait le travail le lendemain.
Il nous fut présenté comme l’archétype du « fraudeur », et invité à battre sa coulpe devant tous les téléspectateurs.
J’étais indignée de cette présentation des choses.
En réalité :
1 s’il y a des VRAIS fraudeurs aux arrêts de maladie, il faut les sanctionner, mais sans pourchasser des gens comme le malade de l’émission dont j’ai parlé
2 il faudrait aussi parler des gens qui sont vraiment malades, mais qui se font refuser un arrêt de travail pour cause de pathologie insuffisamment visible ou mal diagnostiquée (dépression, rhumatismes par exemple
3 il ne faudrait pas oublier la fraude sociale d’origine patronale
4 il ne faudrait pas non plus oublier la fraude liée à l’immigration (fausse carte vitale, faus papiers)
5 il ne faudrait pas non plus oublier la « fraude acceptée » liée à l’immigration, dont le scandale le plus voyant est l’AME : les immigrés clandestins sont pris en charge à 100 %, y compris pour des soins liés à des choix de vie (susciter une grossess)
6 il ne faudrait pas non plus oublier la fraude liée au communautarisme (exemple : circoncision non nécessaire médicalement remboursée par la sécu).