Chère Sabine,

Guère de différences ou de contraires à mes yeux, et ce n’est pas volonté de ma part de dessiner un improbable autant que populiste sigle estampé « UMPS » quand bien même la vie politique semble se simplifier en un bipartisme à tout le moins dans le relai médiatique (je ne leur en veux même plus, d’ailleurs moi qui étais une républicaine assumée je ne pense pas voter ni au premier ni au second tour, ni aux législatives tant ce paysage me paraît surréaliste et tant je lui ai toujours préféré l’action locale, voire individuelle, bref, je digresse), entre ce que vous contredisez de DSK et admettez de NS, à moins que je n’aie pas bien compris.

Puisque je disais que « l’honneur », les « richesses », etc. n’exemptent pas de probabilités à être aussi pathologiques que les résultats de souffrances généralement reconnues au quart-monde.

Y’a pas moins de pathologies dans les immeubles haussmaniens que dans les cités glauques, en clair.

Donc quand vous évoquez not’président et sa personnalité, soit, nous sommes donc d’accord ?

Et donc vous me questionnez sur le caractère pathologique d’un comportement à la DSK ou à (special dedicace à Francesca) Berlu(sconi). Du sens originel au sens usuel il y a toujours une filiation bordée d’histoire et j’ai pour ma part intégré culturellement la notion de « pathos » comme relevant de ce qui s’apparente au choix à quelque chose de pitoyable (sens familier) ou de maladif (sens psycho-médical). Or même si en effet aucune histoire ne ressemble à une autre, eh bien si je considère qu’un OS qui « saute sur tout ce qui bouge » est malade, je considère que DSK l’est pareillement.
De même que la pédophilie, puisque vous l’évoquiez, relève à mon sens d’une pathologie au sens où si l’on s’est construit symboliquement on n’éprouve à l’égard d’un enfant que le désir de le voir grandir et s’épanouir (désir certes plus complexe que sa simple expression présente), et non pas d’abuser de son corps, eh bien vis-à-vis de toute personne adulte non consentante c’est pareil.
Et ça n’a rien de comparable avec la rougeole...
Donc à mon avis tout personnel, le gros côchôn en question est malade. Et je me contrefous de ses motifs enfantins (le goût du pouvoir peut en être un), comme de ses problématiques « adultes » (« elle est toujours en état de marche ? », « tu la trouves assez grosse ? ») : son comportement est a-normal, parce que, dans la normalité (qui n’est pas à mon sens comparable à un fascisme, juste à relativiser !) des rapports entre êtres humains, on ne force personne à avoir des rapports sexuels.
Mais je suis primaire, voire primate, à certains égards.