Mais où sont-ils aujourd’hui, les Solon, les Clisthène, les Périclès les Eschyle les Thalès ?
Vous les avez vus quelque part ?
Vous voulez parler des Hollande, des le pen, des Mélenchon, des
Chevènement, des Poutou, des Joly, de notre président où de l’un
quelconque de ses ministres ?
Ca m’étonnerait que l’un de leurs noms traverse 25 siècles.
Que l’un d’entre eux se lève et dise le vrai, c’est à dire que les
banques, depuis Giscard Pompidou, se sont arrogées le droit de nous
voler comme au coin d’un bois, que l’usure et l’intérêt sont des crimes,
que le capital n’est rien et que le travail est tout, que nos
dirigeants, depuis des lustres, se sont faits les complices de nos
prédateurs, qu’ils nous volent nos acquis durement gagnés, sous de
faux-prétextes, qu’ils nous ont entraînés malgré nous dans des guerres
colonialistes iniques, contre les peuples qui sont nos frères, qu’ils
méritent d’être pendus haut et court en Place de Grève pour haute
trahison, (on figuré, si on y tient), que les candidats à leur
succession, quelque soit leur étiquette, n’ont d’autre ambition que de
faire la même chose, alors, et alors seulement, nous voterons pour lui.
Avec à suivre une présidence sous haute surveillance.
La colère du peuple, malgré la somnolence hypnotique entretenue par des
média volontairement hautement soporifiques, et une désinformation
systématique, est en train de monter à des niveaux dangereux.
Vous qui avez le pouvoir, ou qui le briguez, ne sous-estimez pas cette
colère : car il y aura bientôt du sang et des larmes dans les rues.
Le peuple est rarement finaud dans ses emportements. Il est difficile à
remuer, mais une fois que la mesure est à son comble, personne ne peut
l’arrêter.
Ce sang, ce sera probablement le vôtre.
Alors, toujours candidats ? Rien à modifier dans votre programme ?
Tant pis pour vous ; vous vous croyez puissants, mais vous n’êtes que des insectes qu’un peuple en colère peut écraser.
Et, croyez-moi, il le fera.