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Accueil du site > Tribune Libre > Progressistes, refusons le nouvel euro-esclavage pour dettes (...)

Progressistes, refusons le nouvel euro-esclavage pour dettes !

A l'initiative de divers intellectuels progressistes, interpelés par le caractère chaque jour plus ouvertement totalitaire de l'Union Européenne - cet outil des capitalistes (ou devrions-nous dire aujourd'hui "des marchés" ?) pour asservir les peuples - voici un appel qui invite chaque citoyen que nous sommes à refaire vivre l'esprit de Marathon. De façon à la fois patriotique et internationaliste, il s'agit de défendre la première de nos libertés : la souveraineté populaire. Que ce soit celle de la nation française, ou solidairement des peuples grecs, portugais, espagnol, italien, allemand....

En voici le texte intégral de cet appel du 7 novembre, diffusé par divers sites internet (par exemple http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/ ?cat=20 ou http://www.m-pep.org/spip.php?article2439) et que je souhaite relayer ici

Il y a 2500 ans, les armées grecques emmenées par les hoplites de la toute jeune démocratie athénienne arrêtaient l’Empire perse en pleine expansion : c’était la bataille de Marathon (-490), bientôt suivie des victoires de Platée et de Salamine. Les citoyens grecs arrêtaient l’Empire perse en pleine expansion : c’était la bataille de Marathon (-490), bientôt suivie des victoires de Platée et de Salamine. Les citoyens grecs triomphaient alors du despotisme oriental en se rangeant derrière la fière devise :

« mieux vaut mourir libres que vivre esclaves ! ».

Dans le même temps, une immense révolution plébéienne secouait l’Attique, donnant naissance à la première grande démocratie de l’histoire, celle d’Athènes, sous la conduite de Solon, de Clisthène, puis de Périclès. La tragédie Les Perses d’Eschyle commémore cette grande avancée civilisatrice, qui venait couronner sur le terrain politique l’ainsi-dit « miracle » grec, lequel avait vu Thalès et d’autres penseurs récuser la mythologie traditionnelle, inventer la démonstration géométrique, jeter les bases philosophiques des sciences de la nature et de la médecine en refusant toute référence au surnaturel. Cette époque grandiose vit aussi la naissance du théâtre grec, alors profondément ancré dans la
vie de la Cité.

Le moteur de ces bouleversements sans précédent fut le soulèvement des plébéiens de l’Attique, notamment de la petite paysannerie, contre l’esclavage pour dettes pratiqué par l’aristocratie des Eupatrides : c’est sur la condamnation radicale de cette pratique que s’est édifiée, dans les limites sociales et économiques qui étaient celles de cette époque, la toute nouvelle démocratie athénienne.

Aujourd’hui, alors que le 2500ème anniversaire de Marathon n’a donné lieu à aucune commémoration pan-européenne d’ampleur significative, l’U.E. écrase, humilie et asservit la République grecque, sommée de se vendre et de se rendre à 100% (privatisations tous azimuts, destruction de l’Etat régalien, armée comprise, refus de reconnaître le droit du peuple grec d’être consulté par référendum s’il en décide ainsi…). Les principaux auteurs de cet euro-diktat sont l’Allemagne capitaliste,- que son terrifiant passé balkanique devrait pourtant conduire à plus de retenue - , mais aussi le micro-Empereur vassalisé de l’Elysée. Derrière ces « diktateurs » d’apparat, on n’a aucune peine à discerner les vraies puissances qui les inspirent : les Banques et les sacro-saints « marchés financiers ». Cette étroite minorité d’oligarques entend bien rétablir de fait, avec l’appui du FMI et de l’OTAN, l’esclavage pour dettes à l’encontre de peuples entiers. Aujourd’hui ce sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie qui sont mises à la question, mais une fois passées les présidentielles, ce sera le tour du peuple français, dont Nicolas Sarkozy menace déjà de détruire la Sécurité sociale après avoir déstabilisé l’Education nationale, l’hôpital public, la Recherche publique et cet acquis social structurant le lien intergénérationnel que sont les retraites par répartition
nées du C.N.R. et des combats de la Résistance.

Car à court terme, notre pays n’est pas moins visé que la République grecque : violant pour la seconde fois le Non du peuple français à la Constitution européenne (un Non déjà bafoué par la forfaiture qu’a constitué l’adoption parlementaire du Traité de Lisbonne, copie conforme du Traité Constitutionnel Européen), voilà que Sarkozy, - approuvé sur ce point par François Hollande - , met en place sans nous consulter un « gouvernement économique franco-allemand » ; voilà qu’il soumet désormais le budget français aux eurocrates de Bruxelles et Francfort, - c’est-à-dire en fait, aux experts de Mme Angela Merkel - ; voilà qu’il invite le ministre allemand des finances à siéger régulièrement, en qualité de mentor, au Conseil des ministres « français ». Où et quand le peuple français a-t-il donc décidé de dissoudre son Etat-nation séculaire pour que lui soient substituées la « Françallemagne » et la « Franceurope » que les financiers exigent à grands cris ? Hitler a-t-ildonc gagné la guerre pour que l’impérialisme allemand, dopé par le phagocytage de l’ex-RDA et par l’annexion à l’UE des ex-pays socialistes de l’Est (le prétendu « élargissement européen »), impose désormais ses vues à tout notre sous-continent avec l’aide de ceux qui, à Paris, réendossent indignement la livrée des Emigrés de Coblence, des Versaillais de Thiers et des collaborateurs de Vichy ?
A condition de ne pas se laisser aveugler par l’intense propagande sur la « dette » (est-ce donc aux banques de faire mourir les peuples ou aux peuples de mettre au pas les « marchés » ?), à condition de refuser le décervelage qui fait passer la « construction européenne » ultra-patronale, germano- et américano-centrée pour la « fin de l’histoire », chacun peut constater que l’Empire européen qui fleurit sur les ruines des acquis sociaux et des souverainetés nationales, a bien plus à voir avec le despotisme et la démesure du « Grand Roi » Darius qu’avec la fière devise des vainqueurs de Marathon.
En réalité, née de l’effacement des premières expériences socialistes de l’histoire, la « construction européenne » porte en ses flancs un noir potentiel de destruction et de contre-révolution séculaire et millénaire. Ce ne sont plus seulement désormais les avancées sociales liées à la Révolution d’Octobre 1917, ni celles qui résultèrent de la défaite de Hitler à Stalingrad et à Berlin, que menace un système capitaliste en proie à la chasse effrénée au profit. Ce n’est plus seulement l’acquis civilisateur des Révolutions démocratiques bourgeoises des 17ème et 18ème siècles qui se trouve réduit à néant par ceux qui ricanent à la seule idée de consulter les peuples, de tenir compte de leurs éventuels refus, de soumettre aux parlements nationaux élus la politique budgétaire et monétaire des différents pays d’Europe. C’est désormais le code génétique de « l’Europe grecque », celui-là même qui s’est formé aux 6ème et 5ème siècles avant notre ère autour des notions d’humanisme, de raison et de citoyenneté, qui est attaqué de front par l’Empire européen piloté par Francfort, Wall Street,la City et le CAC 40.

Si pour finir la Grèce, son peuple fier, sa classe ouvrière et sa jeunesse combatives étaient mises au pas par l’UE avec l’active collaboration des proconsuls « grecs » de l’Empire, MM. Caramanlis et Papandréou, toutes les offensives antisociales, toutes les contre-réformes fascisantes feraient un bond en avant gigantesque sur tout le sous-continent européen. Déjà, les partis communistes sont interdits ou persécutés dans les ex-pays socialistes de l’est, déjà porter une chemisette ornée du Che est passible de deux ans de prison à Varsovie, déjà l’extrême droite nostalgique du Reich ou de Mussolini tient le haut de l’affiche (Hongrie, Italie, Flandre belge, Pays baltes…), quand elle ne participe pas directement au gouvernement de certains pays de la brunâtre Union européenne. Quelle sinistre revanche posthume pour tous ces empires qu’avaient su mettre à bas les peuples, de l’Empire perse d’avant-hier au barbare Troisième Reich d’hier !

C’est pourquoi les signataires de cet appel se déclarent pleinement solidaires de celles et de ceux qui, en Grèce, refusent de plier devant « l’union sacrée » de Papandréou-Caramanlis, laquelle vise à déposséder le peuple grec de sa souveraineté pour l’asservir aux maîtres du capital grec et étranger. L’Europe des luttes, celle qui ne se fait pas dans l’U.E. mais contre elle, combat déjà pour rendre aux peuples leur droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes, leur droit au progrès social et à la dignité nationale, leur droit à une coopération égalitaire dégagée du carcan de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’euro-mondialisation capitaliste (avec sa monnaie unique, son marché unique, son économie unique, sa politique unique, sa pensée unique, sans oublier sa langue unique, l’américain des affaires). Cette Europe des résistances n’a nul besoin de traité pour se lever contre ceux qui la nient jusque dans ses racines : elle doit prendre de l’ampleur en se solidarisant avec tous les peuples en lutte, et d’abord avec le peuple grec. Ce n’est pas l’esclavage des peuples pour dettes qu’il faut rétablir, c’est au contraire l’euro-esclavage de la dette qu’il faut abolir en taxant durement tous les usuriers du capital, qu’ils soient grecs, allemands ou français… Et ce n’est pas le funeste euro qu’il faut sauver à tout prix, c’est l’indépendance des peuples, c’est le service public, c’est le droit pour chaque peuple de produire chez lui sans devoir tout importer et tout délocaliser ; c’est le droit pour chaque peuple de développer sa culture et sa langue, non pour s’isoler, mais pour échanger à égalité avec les autres pays et les autres cultures du monde entier. C’est aussi le droit pour tous les peuples qui le souhaitent de rompre avec l’« économie de marché ouverte sur le monde » prescrite par les Traités de Maastricht et de Lisbonne, qui interdisent despotiquement de construire une société où les travailleurs, créateurs de toute richesse, seront au centre de la vie politique et économique. Et s’il faut pour cela rompre avec cette prison des peuples qu’est l’U.E., s’il faut pour cela en finir avec l’étouffante « monnaie unique », les peuples n’en mourront pas : c’est au contraire s’ils restent dans ces terribles machines à broyer les peuples, qu’ils « y resteront » et qu’ils « y passeront tous », de la Grèce de Thalès à la France du C.N.R., du Portugal de la Révolution des Œillets à la Pologne de Kosciusko et de Dombrowski en passant par l’Allemagne de Beethoven, de Bertolt Brecht et de Thomas Mann !

Non la devise de l’avenir ne peut pas être : « Euro-esclave, paie ta dette qui n’en augmentera pas moins sans cesse », comme c’est déjà le cas depuis des décennies dans l’hémisphère Sud saigné par les banques du Nord, « et pour cela, accepte la servitude volontaire à perpétuité et trime de plus en plus durement, de plus en plus tardivement, de plus en plus indignement, en recevant toujours moins de salaire, de soins médicaux, d’éducation… et de respect » !

Comme le disait l’appel clandestin publié par Jacques Duclos et par Maurice Thorez en juillet 1940 à l’intention de notre peuple humilié, « jamais un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ! ». Comme le clame encore aujourd’hui le peuple cubain héritier d’Ernesto Guevara face au blocus de l’Empire U.S. : « la patrie ou la mort, nous vaincrons ! ». Et comme le disaient hier nos Sans-Culotte, « liberté, égalité, fraternité ou la mort ! », ce qui revenait à traduire en français la sublime devise des hoplites de Marathon.

A la fois patriotique et internationaliste, la nouvelle bataille contre l’esclavage pour dettes vient de commencer à Athènes. Nous appelons les intellectuel(-le-)s attaché(-e-)s aux Lumières, les militant(-e-)s fidèles aux valeurs progressistes des grandes révolutions du passé, à se solidariser avec le peuple grec en résistance, à réfuter les euro- mensonges des médias, en un mot, à refuser à la fois le « droit » pour les grands Etats prédateurs d’asservir des pays plus faibles et le « devoir » pour les peuples de vivre esclaves au nom du Dieu Euro.

Faisons revivre l’esprit de révolte contre l’indignité de l’esclavage pour dettes, qui permit au peuple athénien d’hier, et qui permettra demain aux peuples grec, français, italien, espagnol, portugais, allemand, etc., de balayer tous les despotismes, fussent-ils cachés derrière les mots usurpés d’« Europe », de « liberté » et de « démocratie » !

PREMIERS SIGNATAIRES :

Georges Gastaud, philosophe (62) ; Pauline Antonini, étudiante de l’Ecole des Chartes (75) ; Gilles Bachelier, juriste, officier de l’ordre national du mérite ; Danielle Bleitrach, sociologue (13) ; Jean-Pierre Combes, ingénieur polytechnicien (19) ; René Coucke, médecin (59) ;
Aurélien Djament, chercheur en mathématiques (44) ; Jean-François Dejours (62), philosophe, syndicaliste ; Filipe Diniz, architecte, co-éditeur de odiario.info, Portugal ; Bruno Drweski, historien, Barbara Y. Flamand, écrivain (Belgique), Vincent Flament, latiniste, militant internationaliste (59) ; Marie-France Fovet, militante internationaliste, professeur de philosophie retraitée (22) ; Benoît Foucambert (81), Marc-Olivier Gavois (13), agrégés d’histoire ; Bernard Giusti, écrivain, éditeur, syndicaliste (75) ; Georges Hage, m. honoraire du parlement français (59) ; Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur d’université émérite (78) ; Thérèse Lévené, enseignant chercheur (59) ; Léon Landini, a. officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, Grand mutilé de guerre (92) ; Pierre Lévy, journaliste (94) ; Angeles Maestro, médecin, a. députée « rouge » au parlement espagnol ; Antoine Manessis, chargé de cours à l’université de Grenoble (38), Pierre-Alain Millet, élu municipal, enseignant informatique (69), Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Claude Morilhat, philosophe (Doubs) ; Laurent Nardi, professeur de lettres (74) ; Jacques Nikonoff, universitaire ; Gaston Pellet, militant de la résistance linguistique au Business Globish ; Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF, a. député de la nation, a. député européen (19) ; Jean-Luc Pujo, animateur des Clubs Penser la France (75) ; Miguel Queiroz, étudiant en philosophie ; Françoise Roucheray, professeur agrégé d’anglais en CPGE, 59 ;
Nathalie Sage-Pranchère, archiviste-paléographe, historienne (75) ; Jany Sanfelieu, helléniste (86) ; Daniel Serrano, militant républicain espagnol (75) ; Jean-Pierre Sinkiewicz, professeur de physique, syndicaliste ; Stéphane Sirot, historien (59) ; Gérard Six, métallurgiste (62) ; Gérard Streletzki, musicologue, chef d’orchestre ; Miguel Urbano Rodrigues, a. député portugais au Conseil de l’Europe, a. éditeurprincipal d’Estado de Sao Paulo ; Betty Tambuscio, syndicaliste (Monaco) ; Yves Vargas, philosophe (93) ; Gautier Weinmann, militant léniniste (59) ; Karine Van Wynendaele, agrégée d’histoire, syndicaliste (62) ; Serge Zajac, professeur de philosophie (59) ; Joël Vuylstecker,professeur de S.V.T. (59) ;
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21 réactions à cet article    


  • TyRex TyRex 18 novembre 2011 11:38

    J’ai bien peur qu’il faudra bien plus qu’une pétition mais plutôt comme vous dites une révolte !

    Et cette révolte ne pourra se réalisé que si nous abandonnons le confort dans lequel nous vivons afin d’affronter nos esclavagistes.

    Qui serait prêt à tout abandonner, matériellement parlant, au profit de ses idéaux de nos jours ?

    Nous sommes aliénés par ce confort morbide qui nous privent de nos libertés fondamentales et nous sommes complices de ce système par la force des choses.


    • Peter 18 novembre 2011 12:17

      Je suis assez d’accord avec TyRex, ce n’est pas une pétition qui pourra changer quoi que ce soit, malheureusement... Seule une révolte serait salutaire et encore non pacifiste. Je n’appelle pas du tout à la violence, mais il faut comprendre que beaucoup de gens ne connaissent pas la réalité de la situation. Beaucoup de gens partent le matin travailler, en pensant qu’il auront ce boulot encore pendant des années. Quitter leur taf, qui leur permet de « survivre » n’est pas dans leur schéma de l’avenir. Ils travaillent, peuvent acheter de la bouffe, se faire plaisir de temps en temps avec des vacances et un mac do, ils se disent que ce n’est pas si mal...
      les pauvres s’ils savaient... S’il savaient qu’ils sont en train de se faire ruiner de l’intérieur, sans que cela soit visible pour l’instant. Mais quand ils sauront, alors là, il sera trop tard... Je reste persuadé qu’à ce moment là, ce n’est pas les « indignés », qui balayent gentiment leur campement quand les autorités le leur demande, qui seront à la tête de la contestation. Quand les personnes verront qu’ils n’ont plus rien (plus de compte en banque, plus d’économie, plus de plan d’investissement,...), ils prendront les fourches et les cordes.
      Je ne suis pas devin, mais extrêmement pessimiste pour l’avenir.
      Si certains journalistes font leur vrai boulot et véritablement rendent compte de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes, alors nous pourrons peut être éviter le pire, sinon, il y aura du sang sur les murs...
      Étrangement, je pense que le salut viendra des « merdias », qui redeviendront des « média », le fameux contre pourvoir qu’ils doivent logiquement et historiquement incarner.

      Prenez soin de vous...

      Peter


      • Arnaud AUBIER 19 novembre 2011 09:19


        Je soutiens largement l’article de TyRex et les commentaires de Peter. C’est pour moi l’exacte interprétation des événements actuels gravissimes. Comment faire ouvrir les yeux à la population. Espérons que les médias (et journalistes) fassent leur prise de conscience. C’est eux qui détiennent une bonne partie de la solution... Leur responsabilité est très grande ! 
        A.A.


      • Peter 20 novembre 2011 12:11

        Salut,

        Comme dit précédemment, je pense que la clé sont les médias. Il ne sert à rien de faire le pied de grue devant la défense en France ou Wall street à states... Ca sert à quoi, juste à montrer qu’on est capable de se rassembler à plusieurs milliers, super.. Ce qu’il faudrait, c’est prendre possession des grands medias et faire passer en boucle les éléments qui sont des preuves flagrantes du pillage des nations par les marchés... De plus, les interventions des forces de police qui ne manqueraient pas d’être ordonnées pour déloger les « effrontés » (on change de terme...) seraient retransmises en direct. Vous voyez la pub ??? Je reste persuadé que la grande majorité des journalistes sont ulcérés de voir que leur métier se résume à faire passer les messages que la direction ordonne...Vous pouvez aller sur n’importe qu’elle chaine, ce sont toujours les mêmes infos qui passent, sans intéret aucun. Je ne parle même pas de notre journaliste du midi « Jean-Pierre Pernaud » qui represente à mes yeux l’antithèse du journalisme.
        Voilà ce que je pense, tous les pouvoirs politiques successifs ont toujours eu peur et respect pour les médias, ils constituent le seul contre pouvoir naturel. Le « Petit Nicolas » est le seul qui a pu juguler cet état de fait, grâce à ses amis qui ont tout rafler.
        Nous devons reprendre ce pouvoir et je suis certain que les journalistes, dans leur grande majorité, se joindrons à ce mouvement, car ce serait enfin leur dignité retrouvée...

        Pour terminer, je reprendrais une citation de je ne sais plus qui, mais peu importe, « on ne régule pas le capitalisme, on le combat... » c’est tellement vrai.

        C’est ça que dis, c’est plus (+++) ça que je dis... (à nos amis les dechiens...)

        A+

        Peter


      • taktak 18 novembre 2011 13:19

        Plus qu’une pétition, il s’agit d’un appel justement pour informer les gens, pour proposer une analyse de la situation et sur cette base appeler à l’action.

        Oui la révolte est nécessaire. Mais elle n’est en elle même génératrice de solution. Faute d’analyse et d’une proposition politique en résultant, la révolte peut ne pas déboucher : voir le cas des émeutes en banlieues en 2005 par exemple, ou en angleterre cette année. Ou être récupérés par ceux là même qui nous écrase : on aura droit au fascisme. On peut à ce titre noter le choix d’intégrer ou de s’appuyer sur l’extrème droite (gouvernement grec, renversement de berlusconi) pour essayer de récuperer cette révolte.

        Au delà, une révolte d’ampleur n’est aussi possible que si une avant garde permet à chacun de prendre conscience de sa nécessité, et de lui fixer un but. C’est ainsi, que des mouvements sociaux d’ampleur, avec une radicalité importante comme celui des retraites en 2003 et 2010, n’ont pas abouti.


        • aobc 18 novembre 2011 13:38

          Bonjour,
          contexte « gouvernement économique franco-allemand » / « Françallemagne »..... voici quelques informations :

          PARIS, 4 février 2010
          Agenda franco-allemand 2020 - 12ème Conseil des ministres franco-allemand
          >>Téléchargez directement le texte de l’Agenda 2020 PDF
          http://www.france-allemagne.fr/Agenda-franco-allemand-2020-12eme,5230.html

          22/10/2011
          There is talk of a JOINT Franco-German GOVERNMENT MINISTER. Mr Lellouche has asked his team to prepare “a new Franco-German agenda for Europe”, ahead of a joint cabinet meeting before the end of the year
          http://www.economist.com/node/14704609

          BERLIN , 31/10/2011
          Bernard Accoyer effectuera un déplacement à Berlin, le lundi 31 octobre 2011, pour concrétiser ces avancées au niveau parlementaire et présider avec le Président du Bundestag, Norbert Lammert, la réunion constitutive d’un groupe de travail franco-allemand, composé de députés français et allemands représentant tous les groupes politiques. La délégation française sera composée de
          Gilles Carrez (UMP), de
          Pierre Lequiller (UMP), d’
          Olivier Carré (UMP), de
          Charles de Courson (NC), de
          Christophe Caresche (SRC) et de
          Jean-Pierre Brard (GDR)
          http://www.france-allemagne.fr/Gouvernance-de-la-zone-euro-les,6345.html

          Cordialement, aobc


          • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 18 novembre 2011 13:53


            La dictature pointe le bout de son nez...


            • Aldous Aldous 18 novembre 2011 14:56

              bel article


              • Francis, agnotologue JL1 18 novembre 2011 15:08

                Oui, très bel article.

                "l’euro-mondialisation capitaliste (avec sa monnaie unique, son marché unique, son économie unique, sa politique unique, sa pensée unique, sans oublier sa langue unique, l’américain des affaires)"

                On peut sans risque de se tromper, remplacer dans cette liste unique par inique.


                • doctorix, complotiste doctorix 18 novembre 2011 17:31

                  Mais où sont-ils aujourd’hui, les Solon, les Clisthène, les Périclès les Eschyle les Thalès ?
                  Vous les avez vus quelque part ?
                  Vous voulez parler des Hollande, des le pen, des Mélenchon, des Chevènement, des Poutou, des Joly, de notre président où de l’un quelconque de ses ministres ?
                  Ca m’étonnerait que l’un de leurs noms traverse 25 siècles.
                  Que l’un d’entre eux se lève et dise le vrai, c’est à dire que les banques, depuis Giscard Pompidou, se sont arrogées le droit de nous voler comme au coin d’un bois, que l’usure et l’intérêt sont des crimes, que le capital n’est rien et que le travail est tout, que nos dirigeants, depuis des lustres, se sont faits les complices de nos prédateurs, qu’ils nous volent nos acquis durement gagnés, sous de faux-prétextes, qu’ils nous ont entraînés malgré nous dans des guerres colonialistes iniques, contre les peuples qui sont nos frères, qu’ils méritent d’être pendus haut et court en Place de Grève pour haute trahison, (on figuré, si on y tient), que les candidats à leur succession, quelque soit leur étiquette, n’ont d’autre ambition que de faire la même chose, alors, et alors seulement, nous voterons pour lui.
                  Avec à suivre une présidence sous haute surveillance.
                  La colère du peuple, malgré la somnolence hypnotique entretenue par des média volontairement hautement soporifiques, et une désinformation systématique, est en train de monter à des niveaux dangereux.
                  Vous qui avez le pouvoir, ou qui le briguez, ne sous-estimez pas cette colère : car il y aura bientôt du sang et des larmes dans les rues.
                   Le peuple est rarement finaud dans ses emportements. Il est difficile à remuer, mais une fois que la mesure est à son comble, personne ne peut l’arrêter.
                  Ce sang, ce sera probablement le vôtre.
                  Alors, toujours candidats ? Rien à modifier dans votre programme ?
                  Tant pis pour vous ; vous vous croyez puissants, mais vous n’êtes que des insectes qu’un peuple en colère peut écraser.
                  Et, croyez-moi, il le fera.


                  • eric 18 novembre 2011 19:00

                    Je comprends l’affolement et la montée aux extrêmes, du moins en parole. L’immense majorité des « progressistes, émargent pour vivre à la dépense publique. Moins ils sont statutaires, plus ils sont progressistes en général. (D’ailleurs dans la liste il y a un métallurgiste et pas mal de retraités communistes, les autres appartiennent essentiellement à la gauche sacrifiée)
                    On sort de plus de trente ans ou on les a financé avec nos impôts pour les calmer.
                    Il y a désormais un très large consensus populaire pour dire que cela suffit et qu’il faut mettre un peu d’ordre dans tous cela et au minimum, exiger des résultats pour notre argent. l’argent du peuple.
                    Ce consensus est d’autant plus large, que la gauche dite »de gouvernement« et qui elle regroupe surtout les plus protégés sent passer le vent du boulet et est toute prête à sacrifier ses petits frères super progressistes pour sauvegarder ses propres prébendes.
                    Ne vous y trompez pas. Oui il veulent embaucher des profs, mais cela ne veut pas dire qu’il vont continuer à arroser les associations, les précaires, les intermittents et autres petites mains du secteur public ni même réellement créer massivement de nouveau postes.

                    Ils vous utilisent. D’ailleurs il n’y a qu’a regarder par exemple qui soutient par derrière les indignés : belle collections d’apparatchik de la gauche de gouvernement.

                    Et vous allez bêlant leurs slogans creux, »faire payer les riches« , »s’attaquer au totalitarisme des banques".
                    L’argent dont vous avez besoin, mais dont surtout les plus pauvres ont besoin, on l’a déjà. 56% du PIB dépensé par l’État. Il n’est que de l’utiliser mieux et de façon plus juste.

                    C’est pourquoi votre vrai intérêt serait de voter à droite. Vos intérêts de classe entrent en conflit directs avec ceux des gauches de gouvernement. Pas avec ceux du privé qui de toute façon vit déjà à peu prêt sans l’argent de l’État.

                    Vous pouvez espérer trouver votre place dans la société au prix d’une réforme de l’État, pas en étant les supplétif d’un syndicats d’agent publics titulaires. Mais ces pensées sont sans doute trop révolutionnaires pour vous.....


                  • doctorix, complotiste doctorix 19 novembre 2011 01:07

                    Vous oubliez une chose, c’est que les banques sont les premières à vivre sur le dos de l’Etat. Par leurs larbins Giscard et Pompidou, elles se sont arrangées pour créer des dettes qui n’avaient pas de raison d’être, et que l’Etat leur rembourse ponctuellement. Jusque là, l’Etat émettait de l’argent pour le prêter, et le détruisait quand l’emprunteur le remboursait.
                    Depuis, le banquier qui possède 10 ou 15 euros peut en prêter 100, dont 85 ou 90 qu’il n’a pas, par une sorte de passe-passe qu’il s’est arrangé pour rendre légal. . Ce qui ne l’empêche pas de prendre des intérêts sur la totalité. S’il avait 10 euros, qu’il en a prêté 100 à 4%, il prête en réalité ses 10 euros à 40% d’intérêt annuel.
                    Un Etat n’aurait pas l’audace de faire ça, et quand bien même, le bénéfice en reviendrait à l’Etat, ce qui serait un moindre mal.
                    Mais un banquier n’a pas ces états d’âme, ce qui explique que notre dette soit sans fin, et que les banquiers se soient scandaleusement enrichis avec du vent.
                    Cette dette qui nous obsède est en réalité le fruit d’une escroquerie mondiale : il faut avoir le courage de dire qu’elle n’existe pas, renvoyer les banquiers dans leurs foyers, et confisquer ce qu’ils ont volé.
                    Il faut que l’Etat retrouve son droit de frapper monnaie, et son rôle de partenaire financier désintéressé auprès des entreprises.
                    En deux mots, il faut nationaliser les banques : mais avez-vous entendu un seul candidat le proposer, en dehors de Mélenchon, et encore timidement ?
                    Quand à votre opinion sur les employés de l’Etat, que vous jugez péremptoirement comme des parasites vivant à vos crochets, il est temps de grandir : tout le monde a besoin de tout le monde, et vous tout comme un autre : ces employés ne vivent ni à vos crochets, ni de mendicité. Si vous n’êtes pas leur patron, ils sont vos serviteurs, et souvent dévoués.
                    En dehors bien sûr des militaires, qui n’ont jamais été utiles qu’à servir la colonisation et la protection des intérêts privés, ayant perdu toutes les guerres depuis Napoléon, y-compris celles qu’ils avaient provoquées, et dont le colossal budget serait mieux employé dans d’autres fonctions. Il semble qu’on ne les garde que pour protéger une éventuelle dictature qui s’annonce, mais quant à moi, je me débarrasserais de ces parasites dangereux et sans grande utilité, qui sèment malheur et dévastation dans tous les pays du monde. Le Costa-Rica a fait cette démarche courageuse il y a bien longtemps, et ne s’en porte pas plus mal.
                    Mais ce n’est que mon avis iconoclaste, et ce n’est pas le sujet du jour. Commençons par les banquiers, on s’occupera des autres parasites plus tard (les fonctionnaires de l’europe, les sénateurs, notre pléthore de députés, tous royalement payés et tous fervents adeptes de l’absentéisme seront dans la charrette suivante). Chaque chose en son temps ;


                  • eric 19 novembre 2011 05:37

                    A doctorix, faites vous partis de ceux qui racontent cela ou de ceux qui y croient ? J’entends pour les banques ?
                    SI ce que vous dites était vrai, la part des banques dans la plus value et dans le PIB aurait du augmenter.Or, ce n’est pas le cas.
                    Cette part est stable et elle est minime.
                    les banques dans le pib
                    En période de croisière avec un état français empruntant à moins de trois pour des couts de refinancement à 1,5 et une inflation a pas loin de 2 et une croissance à 1,5 on ne voit pas que les banques s’enrichissent démesurément à prêter à des États.
                    De toute façon avec 2,7 de VA pour les banques et 4,8 si on rajoute toutes les autres financières, nationaliser les banques n’est en rien une solution à pour une dépense publique de 56% du PIB.

                    Je ne considère pas les employés de l’État comme des parasites vivant à nos crochets, je considère l’État comme une bureaucratie qui a largement échappé au contrôle des politiques ( avant Sarkozy) et qui connait une logique de développement autonome et qui très logiquement, est surtout gérée par des lobby qui font passer leurs intérêt corporatistes avant l’intérêt général.
                    La preuve, il y a quotidiennement des manifs et grèves d’agents publics dont les slogans sont toujours des crédits des postes et non à la réforme, jamais exigeons des réformes pour travailler mieux et pour moins cher.
                    C’est quand même le seul secteur qui avec de 1,5 a 3 millions de personnes en plus et de l’ordre de 10 point de PIB en plus sur 30 ans nous répète sans arrêt que la qualité de ses services se dégrade.
                    A nouveau : dépenses publique 56% du PIB, Secteur financier : 4,8% Améliorer de 10% l’efficacité du secteur public rapporte plus que de nationaliser 100% des banques.
                    Il ne peut y avoir que des fonctionnaires pour préférer la seconde solution, d’autant qu’on a déjà tenté la première avec le succès que l’on sait...
                    Quand a supprimer toutes les armées, on nous a déjà fait le coup dans les années 30.



                  • xray 18 novembre 2011 17:51


                    Le capital de la dette publique des pays européens. 

                    Face au gigantisme du capital de la Dette publique de l’ensemble des pays européens, chaque pays ne pèse pas lourd. 

                    Le bourbier européen 
                    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 

                    Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
                    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 



                    • soubise 18 novembre 2011 18:27

                      Merci l’auteur.
                      Je suis de ceux qui croient que maintenant il est trop tard, que les manifs ou les pétitions sont pinuts aux yeux de la réalité.
                      Seule une révolution sanglante avec son lot de victimes nous sortira de ce merdier.
                      Il faut être naïf pour croire, que ces gens nous lâcheront la bride, ils ont pris trop d’avance et on trop de moyens.
                      Il n’y a qu’a aborder les problèmes de façons économiques ou sociales pour s’apercevoir que le pékin moyen est hors du coup et ne voit rien venir.
                      Combien de Français moyen ou d’au dessous, s’informent , visitent et lisent la presse non alignée, très peu .
                      Nous sommes une poignée d’éclaireurs, mais pas assez nombreux pour éclairer le peuple.


                      • Lorelei Lorelei 18 novembre 2011 21:10

                        l’uniformisation est la marque du totalitarisme l’europe est construite sur l’idée que toutes les économies sont pareils, que tous les peuples sont uniformes or c’est un mensonge, les particularités du territoire, de la paysannerie etc...font que nous sommes différents et ça rend les choses intéressantes


                        • gaspadyn gaspadyin 19 novembre 2011 09:22

                          J’approuve l’article et son esprit.

                          Mais je crois que cette révolution nécessaire n’aura pas lieu.

                          Il-y-a de très gros risques pour que les eurofachos ( càd les eurokrates) gagnent l’an prochain, et notre avenir sera celui des ex pays de l’est.

                          Moins de bling-bling, d’éclairages publicitaires agressifs, moins de course à la consommation stupide ... : très bien !

                          Mais il-y-a tout le reste ... dont nous avons déjà un avant-goût, ici et ailleurs.

                          L’euroPOURRITURE nous refait l’URSS.  Au nom d’un dogme et au profit d’une ploutoligarchie fricnancière et de leurs serviteurs, les politicards pervers ( imposant leurs caprices en nuisant aux intérêts d’autrui) et corrompus ( cumulards, sur payés, profitant d’avantages occultés, voire achetés avec des malettes garnies).

                          « l’insoutenable légèreté de l’être » .....


                          • BA 19 novembre 2011 10:27

                            Le nouveau président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, a redit à Francfort sa fidélité à l’orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet.

                             

                            Le rôle de la BCE est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c’est tout, a-t-il martelé. "C’est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière", a-t-il dit.

                             

                            Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l’institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d’argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté.

                             

                            La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option.

                             

                            "Comme sauveur de l’Italie, mais aussi des autres pays précaires, il n’y a que la BCE", commentait l’analyste allemand Robert Halver, de Baader Bank, "c’est la seule à pouvoir lutter contre l’explosion nucléaire de la zone euro".

                             

                            A Rome pourtant, le nouveau chef de gouvernement Mario Monti a affirmé ne « pas voir de raison de modifier » le mandat de la BCE. Il a annoncé un mini-sommet avec le président français Nicolas Sarkozy et Mme Merkel jeudi prochain à Strasbourg.

                             

                            Mais l’obstacle principal, c’est l’Allemagne, qui refuse au nom de l’indépendance de la BCE et de son rôle de garant de la stabilité des prix de la laisser s’embarquer dans cette voie.

                             

                            http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroLa_crise_s_etend_Berlin_s_obstine_a _refuser_un_role_accru_pour_la_BCE181120111811.asp


                            • taktak 19 novembre 2011 18:29

                              l’obstacle n’est pas tant l’allemagne que l’impossibilité pour le peuple d’exprimer sa volonté.

                              Au fond, cette indépendance de la BCE, le diktat de l’économie de marché libre et non faussée, tout cela a été rejeté par les peuples, en france notamment. Mais l’UE, l’euro, le pouvoir monétaire confié à des structures au pouvoir des capitalistes, permet de s’assurer que le personnel politique ne flanchent pas sous la pressions des peuples. Et si c’était le cas de les remplacer par des gens plus complaisants. On en a l’exemple en grèce. Et la mise en œuvre d’attaque financière, est le moyen d’accélérer la mise en oeuvre du programme de razia des acquis sociaux et démocratiques, face à des peuples dépossédés de tout ces pouvoirs.


                            • easy easy 19 novembre 2011 10:40

                              «  »«  » « mieux vaut mourir libres que vivre esclaves ! ». «  »«  »

                              En clair « Se sentir maître pour se sentir vivre »

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