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Commentaire de doctorix

sur Progressistes, refusons le nouvel euro-esclavage pour dettes !


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doctorix, complotiste doctorix 19 novembre 2011 01:07

Vous oubliez une chose, c’est que les banques sont les premières à vivre sur le dos de l’Etat. Par leurs larbins Giscard et Pompidou, elles se sont arrangées pour créer des dettes qui n’avaient pas de raison d’être, et que l’Etat leur rembourse ponctuellement. Jusque là, l’Etat émettait de l’argent pour le prêter, et le détruisait quand l’emprunteur le remboursait.
Depuis, le banquier qui possède 10 ou 15 euros peut en prêter 100, dont 85 ou 90 qu’il n’a pas, par une sorte de passe-passe qu’il s’est arrangé pour rendre légal. . Ce qui ne l’empêche pas de prendre des intérêts sur la totalité. S’il avait 10 euros, qu’il en a prêté 100 à 4%, il prête en réalité ses 10 euros à 40% d’intérêt annuel.
Un Etat n’aurait pas l’audace de faire ça, et quand bien même, le bénéfice en reviendrait à l’Etat, ce qui serait un moindre mal.
Mais un banquier n’a pas ces états d’âme, ce qui explique que notre dette soit sans fin, et que les banquiers se soient scandaleusement enrichis avec du vent.
Cette dette qui nous obsède est en réalité le fruit d’une escroquerie mondiale : il faut avoir le courage de dire qu’elle n’existe pas, renvoyer les banquiers dans leurs foyers, et confisquer ce qu’ils ont volé.
Il faut que l’Etat retrouve son droit de frapper monnaie, et son rôle de partenaire financier désintéressé auprès des entreprises.
En deux mots, il faut nationaliser les banques : mais avez-vous entendu un seul candidat le proposer, en dehors de Mélenchon, et encore timidement ?
Quand à votre opinion sur les employés de l’Etat, que vous jugez péremptoirement comme des parasites vivant à vos crochets, il est temps de grandir : tout le monde a besoin de tout le monde, et vous tout comme un autre : ces employés ne vivent ni à vos crochets, ni de mendicité. Si vous n’êtes pas leur patron, ils sont vos serviteurs, et souvent dévoués.
En dehors bien sûr des militaires, qui n’ont jamais été utiles qu’à servir la colonisation et la protection des intérêts privés, ayant perdu toutes les guerres depuis Napoléon, y-compris celles qu’ils avaient provoquées, et dont le colossal budget serait mieux employé dans d’autres fonctions. Il semble qu’on ne les garde que pour protéger une éventuelle dictature qui s’annonce, mais quant à moi, je me débarrasserais de ces parasites dangereux et sans grande utilité, qui sèment malheur et dévastation dans tous les pays du monde. Le Costa-Rica a fait cette démarche courageuse il y a bien longtemps, et ne s’en porte pas plus mal.
Mais ce n’est que mon avis iconoclaste, et ce n’est pas le sujet du jour. Commençons par les banquiers, on s’occupera des autres parasites plus tard (les fonctionnaires de l’europe, les sénateurs, notre pléthore de députés, tous royalement payés et tous fervents adeptes de l’absentéisme seront dans la charrette suivante). Chaque chose en son temps ;


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