Il s’agit d’un programme de gouvernement pour 2012_2017, une période ou toute décision ou absence de décision, suivant le principe d’inertie n’aura que peut d’effet
En relisant bien les « décisions » on continue comme avant, on construira des centrales thermiques, (depuis l’allumage de Civaux II en 1993, l’augmentation de la consommation d’électricité a été portée par le thermique, sous forme de centrales à gaz à haut rendement.
Avec la réserve d’un peu de « ramassage », la cogénération, en perte de vitesse, et les électricités subventionnées, éolienne (3 fois le prix de base) et photovoltaïque (11 fois, la plus belle des niches fiscales, avec plein de chiens verts dedans), donc, aucune décision , et sous la contrainte, encore plus de consommation de gaz en centrales thermiques.
Donc la part du carbone (pétrole, puis charbon et gaz) dans l’électricité va augmenter, alors que les prix augmenteront considérablement d’ici 8 à 10 ans en raison de inéluctable pic pétrolier, suivi par transfert des pics gazier puis charbonnier).
De plus, l’absence d’investissement dans la production de masse, le recours à l’électricité carbonée ou prodigieusement subventionnée rendront inutile l’utilisation de l’électricité pour le transport, pourquoi alimenter une voiture électrique en brûlant du pétrole dans une centrale thermique, pour ensuite la transporter dans des lignes électriques, la stocker sous forme particulièrement inefficace, les batteries électriques, autant brûler ce pétrole directement dans la voiture qui en a besoin !
Même problème pour la traction électrique des trains !
Sauf que notre électricité va renchérir, la facture moyenne d’un foyer va passer de 1000 € par an à 2000.
D’où le bénéfice social de la mesure : plus de chômeurs à la suite du démantèlement de la filière, qui n’auront plus les moyens de se chauffer et de se déplacer.
Donc, moins de consommation, les pauvres sortent du marché, les riches ceux qui restent, auront toujours les moyens de payer au prix de pénuries, on pourra vraiment parler de famine énergétique, comme on a parlé de famine alimentaire, la rareté fait monter les prix, les riches payent, les pauvres arrêtent de se nourrir.
C’est l’écologie de la décroissance !