Eh la Grogne vous devriez interviewer Philippe Poutou du NPA dont l’organisation semble avoir une vue un peu différente de celle de Mélenchon des Services de Police et qui devrait en toute logique proposer la dissolution de certaines de ces milices du Capital que l’on oppose toujours aux luttes des travailleurs :
Entre les prétendues « bavures » à l’origine de morts, dans les
commissariats ou ailleurs, et les flics qui se prennent pour des voyous,
la police française est jour après jour impliquée dans des scandales
qui en disent long sur l’état de notre démocratie.
On juge, paraît-il, le degré de démocratie d’un pays, à l’état de ses
prisons. Nous pouvons y ajouter le fonctionnement de sa justice et de
sa police. Au cinquantième anniversaire du crime d’État commis par la
police à Paris le 17 octobre 1961, l’impunité dont ont bénéficié ses
auteurs, qu’ils soient des hommes politiques, grands commis de l’État,
ou de simples policiers, démontre le statut particulier dont jouit la
police.
Mais ce qui est vrai pour ce crime d’État particulièrement odieux,
peut se vérifier chaque jour, dans les prétoires. Aujourd’hui, les
poursuites de policiers suivies de condamnations des auteurs de bavures
sont rares, laissant aux habitants des quartiers populaires un goût
amer d’injustice, de partialité et de permis de tuer donné par l’État à
sa police. Ce traitement particulier dont bénéficient les policiers
dans ce pays, les amène en toute logique à déroger, le plus souvent
impunément, aux règles auxquelles sont soumis les autres citoyens.
Habitués à la mansuétude des parquets et à la « couverture » de leurs
ministres de tutelle, de droite comme de gauche, la liste serait trop
longue à dérouler, des débordements des services de police…
Rainbow-Warrior, Irlandais de Vincennes, écoutes téléphoniques au Canard
enchaîné, sans compter la toute récente mise en cause du chef de la
Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini
dans l’affaire des fadettes (factures détaillées), qui vient d’être mis
en examen pour « atteinte au secret des correspondances, collecte
illicite de données et recel de violation du secret professionnel »…