Allez je te donne la réponse (mais n’hésite pas à vérifier), le mail auquel tu fais référence est daté du 24 juin, soit bien après l’arrestation, en voici le contenu :
" Au Sofitel NY, nous avons réussi à faire tomber DSK. Nous
espérons que l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à
l’environnement et à la santé publique) arrivera à faire tomber quelques
cyclistes tricheurs cet été...« .
Tu confonds sans doute avec le coup de fil passé par René-Georges Querry (chef de la sécurité d’Accor) à Ange Mancini, cet appel serait intervenu environ 3 heures après l’arrestation, en tant qu’ancien policiers les deux hommes se connaissaient, il en faudrait quand même un peu plus pour parler de conspiration, non ?
Quant au blogueur UMP qui a diffusé le tweet, voilà toute l’histoire :
» Boris est un jeune Français en stage depuis huit mois au Sofitel de
Times square. Le jour de l’arrestation de DSK, il ne travaille pas.
Samedi en début d’après-midi, alors qu’il se promène, un texto d’un
collègue l’avertit de la descente de police à l’hôtel et du fait qu’ils
cherchent Dominique Strauss-Kahn, alors en route pour l’aéroport JFK. De
retour chez lui, Boris transmet l’information à plusieurs de ses amis.
C’est l’un d’eux qui prévient Jonathan Pinet. Le jeune pop poste le
désormais célèbre "Un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que DSK
aurait été arrêté à NYC il y a une heure à son hôtel " à 16h59 heure
locale (22h59 heure de Paris).
Parmi les destinataires de Boris, se trouve également un des
assistants parlementaires de Bernard Debré, prénommé Tristan. Le député
UMP de Paris avait, on s’en souvient, violemment dénoncé sur son blog et
dans les médias le « délinquant sexuel » DSK et affirmé, sur la base du
témoignage de Boris notamment, que l’agression de la femme de chambre
n’était pas la première. D’après nos informations, le collaborateur de
Bernard Debré connait également un autre Français travaillant à l’hôtel
et pour l’instant non identifié.
Depuis, ces jeunes Français se retrouvent malgré eux au cœur de l’une
des plus retentissantes enquêtes policières new-yorkaises. Entraînés
dans le tourbillon médiatique de l’affaire, désignés par certains comme
étant au centre d’un complot contre le présidentiable socialiste
(l’ex-conseiller internet de Nicolas Sarkozy, ayant retweeté le message
de Pinet), peut-être susceptibles d’être interrogés par les enquêteurs,
ils sont dépassés par l’ampleur du scandale qu’ils n’ont fait que
révéler avant les médias officiels. Boris a été, comme le dit une de ses
proches, « mis en vacances forcées par le Sofitel ».
Franchement je vois pas ce qu’on peut tirer comme conclusion de ça...