Il ne reste que des miettes (les pauvres à transformer en esclaves) aux états capitalistes, qui veulent le rester sans en avoir les moyens civilisationnel.
Les technocrates profitent encore quelque temps de l’état capitaliste qui est condamné à végéter pour finir par disparaitre.
Le texte ci-dessous raconte le monde selon le marché :
L’état est déclaré comme institution (capitaliste tout de même)
parasite qui fausse le marché libre ; celui-ci étant une manifestation
naturelle, seule légitime.
Les institutions politiques qui veulent fonctionner dans une
planète du marché doivent être capables de produire et de vendre. Càd qu’elles
doivent être capables de générer des profits avec lesquels elles vont assurer leur
fonctionnement. Dans ce cas, l’état doit agir en tant qu’entreprise et non
comme institution politique ; exit les élections, exit le choix du peuple, exit
la notion de citoyen. Un état incapable de s’étendre dans l’espace pour
acquérir de nouvelles ressources pour les exploiter est fatalement condamné à
mourir. En fait, et c’est connu, la survie d’un état capitaliste dépend de sa
capacité d’expansion, d’accaparement des ressources et de soumission et de
domination des hommes. Un état capitaliste est condamné de fait par le marché à
partir du moment où il arrête son expansion et sa logique de domination.
Les prélèvements (impôts) sont déclarés illégaux, illicites
par le divin marché, c’est assimilé à du vol, à du racket. Donc considérer que
les prélèvements sont le revenu de l’état, comme c’est le cas actuellement, est
une erreur selon le marché omnipotent.
L’état est condamné chaque jour un peu plus à emprunter s’il veut vivre, et dans ce
cas il n’a pas d’autre choix que de vivre misérablement. C’est un agent parasite.
L’état qui génère ses propres revenus, grâce à l’expansion coloniale et l’esclavage
par exemple, est une entreprise capitaliste viable.