Cet argent n’est pas fictif. Il correspondant à l’endettement présent et futur des états et des citoyens.
En effet, cet argent ne peut être dépensé en totalité par les riches, il est investit, enfin disant qu’il sera en grande parti prêté aux états et aux gens à des taux exorbitant. Ainsi, cet argent est la matière première servant à construire les maillons de la chaine qui font de nous et des générations futures des esclaves au service des riches.
Plus les riches ont de l’argent (y compris fictif), plus le nombre d’états et des citoyens dans le monde seront enchainés.
Cet argent est « fictif » parce que soit disant c’est des écritures mais il est réel dans ses conséquences parce qu’il oriente les projets.
Il servira à orienter les investissements futurs dans l’économie, la recherche, l’éducation, la santé, les énergies, les politiques publiques, ...etc.
Il y a d’énormes choses à faire dans tous les pays du monde ; les riches étant les plus grands détenteurs de capitaux et bien plus que la majorité des états dans le monde, ils seront les acteurs du destin de la plus grande partie, si ce n’est la totalité, de l’humanité !
Voici une interview réalisée par doctissimo avec Satisk Kumar à l’occasion de la sortie de son livre « Tu es, donc je suis, Déclaration de dépendance » :
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« Tous ensemble », une voie de résolution des conflits !
« Nous sommes tous inter-reliés », prône le philosophe indien Satish
Kumar. Avec simplicité et conviction, ce maître à penser nous invite à
réfléchir sur les conséquences de notre société individualiste. Afin
d’éviter les relations conflictuelles, il nous ouvre la voie pour vivre
« avec » autrui, et non plus « contre ».
Personnalité hors du commun, le philosophe indien Satish Kumar défend
l’idée d’un monde interdépendant construit sur l’interaction entre les
êtres. Son credo « tu es, donc je suis » jette un pavé dans la mare de nos
convictions individualistes au profit d’un manifeste d’inter-dépendance
des uns avec les autres. On sera bien sûr tenté de se défendre de faire
partie de ce groupe d’individus égotiques ! Pourtant, il suffit de
s’observer dans le métro au coeur de la grève, à l’approche des fêtes de
famille, ou bien en réunion professionnelle, pour s’avouer que nous
aussi, avons bien besoin de réapprendre à vivre avec autrui.
Doctissimo : Selon vous, quelles sont les racines de
l’individualisme dans notre société occidentale ? Doit-on accuser la
pensée dualiste héritée de Descartes ?
Satish Kumar : Centré sur le moi et séparant le corps et
l’esprit, le dualisme cartésien constitue l’un des paradigmes de la
pensée occidentale. Cette vision donne aux hommes l’illusion d’exister
indépendamment d’autrui. Partant de la conviction qu’il existe en chacun
un moi autonome et distinct, elle l’encourage à agir isolément sans se
soucier d’autrui. Cette séparation induit un profond sentiment de
solitude, et un mode de vie basé sur l’individualisme, et les intérêts
personnels.
A ce titre, la pensée cartésienne crée un climat d’opposition
permanent. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se
débrouiller seul. Nos vies sont dominées par l’insécurité et la méfiance
parce que nous avons perdu le sentiment d’appartenance à une communauté
et que nous ne savons plus nouer de vraies relations avec autrui.
Doctissimo : Que voulez-vous dire par « nous sommes inter-reliés », et non pas séparés les uns des autres ?
Satish Kumar : Pour les bouddhistes, la vie est un phénomène
d’émergence co-dépendante. Au lever du soleil, les oiseaux comme les
hommes se lèvent aussi. La terre entière s’éveille. Nous ne sommes pas
des êtres isolés, nous habitons le monde, ensemble. Seuls, nous n’avons
aucune chance de survie, notre existence est rendue possible par celle
de toutes les autres créatures. Ce réseau ne se limite pas à l’espèce
humaine : il englobe toutes les formes de vie. Comme vous, je suis né
d’une mère, je me nourris des fruits de la terre, le soleil m’offre sa
chaleur, et j’ai trouvé l’inspiration auprès de maîtres comme Gandhi, ou
vous auprès d’un romancier lu par X personnes. Nous partageons sans
cesse !
Doctissimo : Dans la vision dualiste, l’autre reste un ennemi
potentiel, que ce soit au travail, ou au volant de sa voiture dans un
embouteillage. Comment entrer dans cette relation particulière ?
Satish Kumar : En renonçant à la peur et à la méfiance qui sont
à la source de nos profondes insatisfactions relationnelles. Peut-être
pouvons-nous cesser de penser un instant que l’autre est là pour son
propre intérêt qui va forcément à l’encontre du nôtre. Cessons également
de désirer sans cesse que l’autre soit plus ou moins différent de ce
qu’il est. Si on abandonne ses peurs, la confiance peut alors
s’installer. Nous devons faire davantage confiance, plus largement, au
processus de la vie même. Essayons de penser à nouveau que l’ensemble du
mécanisme de la vie agit en notre faveur. La vie est un processus
participatif ! C’est en percevant le tissu de relation qui sous-tend
toute forme d’existence que nous percevons l’ensemble. Même un homme
seul sur une île lisant un livre au soleil, ne l’est pas.
Doctissimo : C’est-à-dire ?
Satish Kumar : Certains maîtres zen comme Thich Nhat Hanh
affirment que nous sommes inter-reliés aussi à ces feuilles de papier.
Elles sont issues d’un arbre qui plonge ses racines dans la même terre
que la nôtre et offre son feuillage au même ciel. Ce livre a été écrit,
et fabriqué par d’autres êtres humains... Tout est là ! Il suffit
d’observer en profondeur pour comprendre que nous faisons partie
intégrante d’une communauté humaine et de la nature. La prise de
conscience est à la base du changement.
Doctissimo : Quel pourrait être notre premier pas en faveur d’une vision « inter-reliée » de la relation ?
Satish Kumar : Il faudrait qu’à chacune de nos actions envers
l’autre, nous nous posions la question, pour savoir si elle va améliorer
ou bien détériorer la relation. Imaginez que chacun de nous le fasse,
alors la qualité relationnelle entre les êtres serait profondément
modifiée. Bien sûr, il ne faut pas attendre que l’initiative vienne de
l’autre, ou bien exiger qu’il fasse de même pour continuer sur cette
voie. Vous devez être le changement que vous voulez voir advenir.
Catherine Maillard, le 19 novembre 2010
doctissimo
PS : Livre de Satish Kumar Intitulé : <<Tu es, donc je suis>>
L’ordre par la force, le chantage, la menace, la peur, la manipulation, le mensonge c’est la paix, Le totalitarisme marchand, économique et financier c’est la paix, La soumission et l’esclavage c’est la paix,
La pax romana c’est aussi la paix, elle a durée bien plus longtemps que la pax america. On devrait décerner le prix Nobel de paix aux empereurs romain à titre posthume.
Je partage entièrement votre opinion et votre analyse. Il ne sert à rien de dénoncer la marchandisation de l’éducation puisque de toute façon elle ne sert pas la libération des hommes mais assure plutôt leur servitude volontaire. Elle sert à fabriquer des forçats du travail et de la consommation, elle nous enchaine au système marchand total.