Hier j’ai appris que ce type, le violeur, avait passé 4 mois en détention préventive ( pourquoi ce mot ? pourquoi pas « en condamnation » ???) à cause d’un viol avec voies de fait.
Autrement dit, il s’était livré à une véritable agression sexuelle. Pas uniquement des attouchements forcés avec l’intention de violer. ;
Je ne comprends pas, même s’il n’avait que 16 ans, qu’on puisse traiter un violeur comme un type gentil qui a simplement fauté.
Il méritait au moins un an de taule, ou de travaux d’intérêt civique. Pas de vacances, pas de week-end, pas de télé. Il aurait dû être condamné à une peine pour avoir commis un crime.
Mais la législation empêche d’appliquer le bon sens.
Quant à sa présence au Cévenol, elle me semble déplacée compte tenu de son passé.
Je ne sais pas si la direction était au courant de tout ; il semble que non. Mais elle, la direction, n’aurait pas dû se contenter d’informations partielles.
Quant on accepte un élève avec un passé judiciaire, on doit être informé et vigilant. Parce qu’on est responsable de la sécurité de l’établissement.
Je pense qu’il-y-a fautes et torts partagés. La mentalité de notre époque est aussi en cause.
Informer les gens qui devaient être au courant n’aurait pas été stigmatisant.
Finalement un assassinat a été commis, et on se rend compte qu’un mineur ( donc un « irresponsable ») a réussi à tromper plusieurs spécialistes de la psychologie et du droit.
Il est grand temps, plus que tard, de revoir les ordonnances concernant la responsabilité pénale des mineurs, et de ne plus se voiler la face.