Votre article m’a rappelé ce livre d’Howard Bloom : Le Principe de Lucifer.
Tout comme l’auteur vous faites un parallèle entre société, humain, et vie animale. Vous n’allez pas aussi loin que lui mais c’est très intéressant ce que vous dites !
Par contre je ne partage pas votre pessimisme, il faut au contraire se réjouir du chaos qui vient. Howard Bloom justement dit :
Une fourmi naît avec tout l’équipement génétique
nécessaire pour jouer son rôle dans la société. Si elle reçoit tel
mélange de nourriture des nourrices de la colonie, elle devient un
soldat : un bête puissante, beaucoup plus grosse que la normale, dotée
de mâchoires féroces et destinées à défendre la colonie contre les
attaques ; si elle reçoit un autre mélange, elle devient un ouvrière,
une créature petite mais vive, capable de porter des charges plusieurs
fois supérieures à son poids ; et si elle reçoit la potion rare réservée
à quelques privilégiées, elle peut devenir une reine.
Ce qu’il faut comprendre c’est que nous allons trouver à travers notre sens de l’adaptation de nouveaux individus prêts à relever les défis actuels. De nouvelles personnalités émergeront naturellement du superorganisme humain qui règleront les problèmes que l’on traverse. Certains ont vu en Obama l’une de ses personnalités, d’autres le voient en Marine Le Pen. Nous nous adapterons toujours aux difficultés. Après évidemment ça ne se fera pas sans mal mais comme dit Howard Bloob :
Plus de deux cent milliards de globules rouges
meurent quotidiennement dans le but de vous garder en vie. Vous
inquiétez-vous de leur mort ? Comme ces globules rouges, vous et moi
sommes des cellules dans un superorganisme social.
Le principe de vie et de mort n’a plus vraiment de sens à une certaine échelle, Combien d’hommes sont morts pour la France des millions, des milliards peut être même pour batir ce pays ? Et lorsque la France n’existera plus et sera remplacé par un autre organisme ?
Notre nature, nos gènes se moquent des valeurs de bien, de mal, de juste, d’injustice, de vie, et de mort, de blanc, de noir. La France est juste une idée collective, et si la volonté collective fait que ce pays devra rester debout, il le restera. Certains ont eu raison de parler d’une pensée unique, et cette pensée unique s’accompagnait d’un renoncement, et oui d’une désintégration du lien sociale pour se fondre dans la grande globalisation.
Demain ce processus continuera peut-être si nous le souhaitons ou bien les nations renaîtront ?