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Commentaire de velosolex

sur Des « comme Matthieu » à la trouble personnalité, il y en a beaucoup dans la société


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velosolex velosolex 25 novembre 2011 12:46


L’homme s’est mis donc au-dessus des autres espèces, par des critères discutables : Maitrise de la parole, connaissance qu’il est mortel, de savoir se servir d’un outil. Les spécialistes savent bien que ce sont des artifices propre à sa vanité.

La compassion qu’il aurait aussi envers ses congénères ferait partie aussi de cette panoplie propre à le hisser au dessus des autres animaux.
Là aussi on sait que c’est un mensonge : Plusieurs témoignages taillent en brèche cette affirmation
 Long défilé des éléphants devant le cadavre d’un des leurs, voir euthanasie devant ’un éléphanteau qui souffre après avoir été déchiré par des fauves, et multiples exemples, en dehors d’ailleurs des mammifères.
Par contre, excepté chez quelques familles de chimpanzé, la torture vis à vis de ses semblables semble être une exclusivité humaine.

Par temps de paix, il n’y a guère que quelques individus hors normes, semblant incapables d’élaborer la moindre empathie avec leurs semblables, et échappant à la peur de la loi ou s’en jouant avec plaisir (tout le champ du pervers) pour passer à l’acte.

Évidemment ce pourcentage va évoluer en cas de guerre, et les cas de sadisme et de viols, en absence de la peur de la loi, devenir même légitimes, pour des raisons archaïques de conquêtes et de volonté d’anéantissement de l’autre.

Il y aurait environ 5 pour cent de la population qui correspondrait à ces règles de transgression et de malfaisance. A peu près le même pourcentage que l’on retrouve d’ailleurs dans d’autres espèces animales, telles que les loups. Ordinairement les loups n’attaquaient pas les hommes, mais dans les alpes, au siècle dernier, il arrivait souvent qu’un moissonneur faisant la sieste se fasse mordre cruellement par un loup solitaire, exclu de la horde.

On le voit, le vernis de la culture et de la loi est bien fragile. Quantité d’individus se tiendront tranquilles uniquement par peur des conséquences de leur acte. La tragédie du Rwanda et de l’ex yougoslavie sont là pour nous les rappeler.
Des évenéments traumatiques nous montrent ainsi qu’il n’y a guère besoin d’aller bien loin. Les spécialistes sont là pour exorciser et baliser le monstrueux, presque l’exorciser, tendant de lui trouver un sens.
Ou alors de l’enfermer dans la pathologie, la maladie, comme une cage contenant un animal monstrueux 
Quand l’horreur prend les traits d’un fils de bonne famille, au visage surement angélique, on est bien démuni.
On préférerait surement les traits d’un vieux pochard vagabond de surcroit.
 Stevenson nous avait déjà alerté sur les deux faces contraires d’un individu.Et avec beaucoup d’intelligence. Ce qui au début est un jeu devient une véritable addiction.
 L’on dit ordinairement qu’un chien qui a mordu une fois à pris suffisamment le gout du sang qu’il recommencera. je sais bien que ces considérations animalières peuvent être dérangeantes, mais pourquoi nous situerions nous dans un registre plus raffiné, quand les faits parlent de même depuis la nuit des temps.

Arte passait dernièrement un reportage sur la vie d’Otto Dix.
Quand on voit les toiles d’Otto Dix, combattant Allemand des deux guerres, on est prit d’un malaise étrange, ou d’une attraction morbide. En tout cas ses œuvres dérangent. Défilé de soldats estropiés, de mutilés de guerre, de putes morbides. C’est pas du David Hamilton....Hitler fera bruler ses peintures, non esthétisantes, après qu’elles aient été exposé au salon des dégénérés.....
Otto Dix osera témoigner en tant qu’ancien combattant de la jubilation à donner la mort, à enfoncer une baïonnette dans un corps, et de l’envie de recommencer.....
 Le propre d’Otto Dix n’était pas seulement de montrer les horreurs de la guerre, mais de nous faire partager son expérience sur la guerre, le mal, la souffrance, la blessure, comme constitutionnels de la nature humaine, une part d’ombre cachée par les conventions sociales

Beaucoup d’individus sont sur une fil rouge. Quelques stimulations à un moment choisi peuvent ainsi les précipiter du mauvais coté, qui une fois franchi, s’avérer être une zone de non retour.
Tant pis si je passe encore pour un cul béni, mais je pense sérieusement que la mise en scène de la violence et de la pornographie, telle qu’elle en est arrivée à son comble (ce truc de vieux pervers asservissant le corps de la femme de la façon la plus archaïque et la plus réactionnaire et à l’opposé de l’idéal de libération des années soixante dix) a une incidence vraiment néfaste pour de jeunes ados.
Mais allez donc vous battre contre le monde du spectacle !
J’entends déjà les cris des soi disant créateurs
« Quoi, c’est la liberté d’expression que vous voulez bâillonner ! »
Ils préfèrent bâillonner des jeunes filles et jouer avec le feu, tout en remplissant leur porte monnaie.


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