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Commentaire de Tiberius

sur Euro-obligations : et si Angela Merkel avait raison ?


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Tiberius Tiberius 27 novembre 2011 12:25

Oui, mais le résultat entre le crédit d’une banque et celui de la BCE serait le même seulement si la BCE réévaluait pareillement à la hausse ses taux d’intérêt pour tenir compte de l’accroissement de la masse monétaire ainsi suscitée. Seulement voilà, si la BCE augmente ses taux cela aura forcément des conséquences négatives sur la croissance ce qui irait à l’inverse du résultat escompté. La BCE, comme la BoE actuellement, n’aurait donc d’autre choix que de garder les taux inchangés et laisser ainsi filer l’inflation. Ce qui revient comme je le disais à faire payer les consommateurs pour le déficit de l’état. 

Et l’on peut même se demander s’il ne vaudrait pas mieux augmenter la TVA pour combler le déficit plutôt que de jouer sur une inflation qui, quant à elle, a de bonne chances de s’envoler bien plus haut que ce que l’état aurait prélevé en TVA. Et enfin pire que tout, depuis les années 70, plus aucun plan de relance financé de cette façon n’a jamais réussi à relancer la croissance nulle part dans le monde. Regardez le Japon ou encore la Grande Bretagne laquelle se prépare à un deuxième quantitative easing alors que le premier a été totalement sans effet sur la croissance mais que l’inflation quant à elle s’envole ! Au bout du compte les Britanniques payent en inflation des plans de relance parfaitement inutiles et voire destructeurs.

Franchement, sans verser dans le monétarisme primaire, je dirais qu’il ne me semble pas évident que les intérêts que nous payons sur notre dette soient réellement pires que les conséquences de tous ces jeux de dupes avec la monnaie.


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