Bonjour Sisyphe,
J’en tire ce passage : "Le Front de gauche (auquel appartient le PCF) veut contredire de tels
augures. En faisant pression sur le PS, il espère le voir échapper à « ses atavismes ». A
priori, le pari paraît illusoire, voire désespéré. Toutefois, s’il
intègre d’autres données que le rapport de forces électoral et les
contraintes institutionnelles, il peut se prévaloir de précédents
historiques. Ainsi, aucune des grandes conquêtes sociales du Front
populaire (congés payés, semaine de quarante heures, etc.) n’était
inscrite dans le programme (très modéré) de la coalition victorieuse en
avril-mai 1936 ; le mouvement de grèves de juin les a imposées au
patronat français.«
Passage où Halimi fait abstraction de ce qu’est devenu le PS depuis 1936 et où il est aujourd’hui évident que le PS n’est plus qu’une force politique au service de la bourgeoisie. Tirer le PS à gauche, le pari est en effet plus »qu’illusoire, voire désespéré" comme le dit Halimi le voire étant bien sûr encore trop faible.
Mais ce qui est surtout désespérant ce n’est pas tant ce PS de tous les renoncements. Il y a longtemps qu’il ne fait plus illusion du moins aux yeux de ceux qui espèrent encore transformer la société au profit des classes exploitées. C’est le FdG qui désespère vraiment, lui qui va s’amarrer à cette galère pourrie qu’est le PS alors qu’il aurait été urgent de construire une opposition de gauche se présentant comme une alternative au capitalisme.
Malheureusement en 2012 il se passera ce qu’il se passe dans les régions et les municipalités tenues par les forces du FdG à l’heure actuelle ; une gestion avec le PS qui va à l’encontre de l’intérêt des travailleurs, une trahison de ce que cette force prétend représenter auprès des gens du peuple....