Les trois chances de François Hollande
Il a déjà bénéficié de deux d’entre elles, il reste la troisième. François réussira-t-il là où Ségolène a échoué ? Allez savoir...
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135 réactions à cet article
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En ce qui concerne sa troisième chance, il faut aussi rajouter une chose à propos de Sarko.
Giscard n’a pas été réélu parce que sa politique était impopulaire et, aussi, mais de façon relativement accessoire, de l’affaire des diamants.
Mais si la politique giscardienne était impopulaire, la personne de Giscard n’était pas spécialement aimée, mais pas détestée non plus.Par contre, Sarko soit faire face à des affaires (malheureusement souvent étouffées) infiniment plus graves que les diamants de Giscard.
En plus, et c’est une première dans la Vem république, la personne même de Sarko est détestée, voire haïe, par passablement de gens.
Une majorité de personnes ne supportent plus sa vulgarité grasse, sa totale inculture (voire les fautes d’orthographe du communiqué à propos de la mort de D. Mitterrand), son culte du fric, sa névrose, ses tics, etc.Le rejet est à un tel point qu’il rend sympathique le FN et Marine.
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Bonjour, Impertinent3.
Vous avez entièrement raison de souligner ces deux points.
Mais autant la détestation de Sarkozy peut jouer un rôle majeur dans le scrutin, autant les affaires ne peuvent, sauf coup de théâtre spectaculaire, influer que de manière marginale tant les Français se montrent falalistes en la matière, voire indifférent, d’où la réélection de nombre de sortants pourtant condamnés par la justice. Qui plus est, tout est fait, au niveau de la Chancellerie, pour bloquer ou retarder toutes les investigations. Disons que sur ce dernier point, je suis assez pessimiste... -
Impertinent3
Vous êtes OK et, arrêter tout ce qui se fait depuis 2007 (2002 en fait) n’est pas pratiquer de l’anti sarkozysme primaire - comme aime à se victimiser la droite (ni gaulliste - où sont-ils - ni démocrate chrétienne) - mais bien de faire renaître et revivre une LIBERATION !
En plus des défauts évoqués parmi une liste encore inachevée, apparaît - l’homme qui emprunte les stylos Mont Blanc (qui va bien avec la Rolex) - celui qui osa sans gêne ni honte vouloir installer tel Kadhafi, son « surdiplômé » de fiston en haut des tours de la Défense. Audace népotique pire qu’une erreur qui fut une faute GRAVE, aussi grave que lorsqu’il offrit une Carte Bleue « République Française », tirée sur l’Elysée dont Cécilia se servit pour faire quelques courses dans le Faubourg St Honoré, avant qu’un haut fonctionnaire, effaré, ne vienne mettre fin à cette horreur de comportement anti-républicain, digne des pires monarchies en fin de règne !
C’est à l’aune des actes de cette nature que toute la mesure du personnage apparaît et effectivement si Giscard ne fut pas aimé, il ne suscita jamais une haine de cette importance (hors de France également) au risque de détruire à ce point son image !...Les Français, contraints, « accepteraient » peut-être d’être un peu fauchés mais pas avec ces pieds nickelés au gouvernail dont les billets débordent des poches et s’envolent sans compter, sans même pas laisser espérer quelque « brioche ».
Même si la gauche est parfois critiquable, y a pas photo ! Jamais, sous Jospin, l’atmosphère ne fut autant irrespirable qu’aujourd’hui, jamais une telle ambiance ni désunion populaire ne fut aussi présente !« Avec les dents » qu’il irait le chercher, ce point de croissance, hâbleur comme d’habitude ! Mais c’est plus de 500 milliards qu’il a claqué en 4 ans (Cour des comptes), avec 13 remaniements de gouvernement, tel un pilote qui navigue à la godille ou au doigt mouillé et qui va, sans vergogne, s’évertuer dans les prochaines semaines, à traquer chaque paroles prononcées par la gauche puis, remontant sur son tas de fumier, va continuer - tous frais payés - à faire le coq et dénigrer toute opposition et ainsi se poser en sauveur de la France, de l’Europe (tous ces rdvs avec Merkel n’étant qu’esbroufes)...et du MONDE !!!
Non, franchement, il nous faut respirer car la liste est longue...très très longue... de ce qui nous étouffe... mais plus que pour quelques mois encore !
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Bonjour, Salomon.
Merci pour ce coup de gueule justifié et cette énumération de quelques-unes des dérives les plus aberrantes du Matamore élyséen. Comme vous l’avez souligné avec pertinence, « jamais sous un gouvernement de gauche l’atmosphère n’a été aussi irrespirable ».
Cela dit sans même évoquer les résultats désastreux de Sarkozy, et sa calamiteuse fuite en avant en matière de finances publiques, principalement destinée à alimenter les cadeaux fiscaux aux amis du pouvoir UMP. Rappelons que Jospin avait, durant son passage à Matignon, stoppé l’infernale croissance de la dette et équilibré les comptes de la Sécu
Sarkozy est un danger majeur pour le pays, et tel un virus pernicieux il doit être éradiqué du corps de l’Etat ! -
MAIS NON
SA SEULE CHANCE DE PASSER PROMETTRE LE POSTE DE PREMIER MONISTRE A MELENCHON... (et on revient au prgramme commun comme en 81...) on PASSE...
ou MONTEBOURG MINISTRE DU TRAVAIL ET SANTé OU L’ INVERSE.....
ET...ET SEGO A LA FAMILLE ...EDUCATION....EVA JOLY A.LA JUSTICE ( la on pourra envoyer la moitié des élus corrompus ump+dsk au bagne de CAYENNE....)
ILS ONT FAIT L ’ENA OU POLYTECHNIQUE...MAIS SONT NULS POUR S’ ALLIER....TROP INDIVIDUALISTES CETTE NOUVELLE GENERATION ????????????
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Pour abonder dans votre sens, battre Sarkozy n’est pas une fin en soi, arrêtez de nous ballader de Charybde en Scylla, avec une hydre à deux têtes dont la deuxième, celle de gauche, a moins de dents pour déchiqueter le peuple, mais n’en reste pas moins, à l’image des Zapatero, Blair, Papandreou, et j’en oublie, sauveurs déboulonnés depuis, une chimère qu’on appelle démocratie mais qui n’est qu’un parti unique bicéphale.
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Bonjour, Tous ensemble.
Le problème, c’est que cela ne fonctionne pas ainsi. D’une part les Français détestent que l’on se partage les postes avant d’avoir gagné une élection. D’autre part, annoncer un tel arrangement donnerait des armes à la droite et aux médias amis de l’actuel pouvoir. -
Bonjour, Caramico.
Je ne supporte pas ce discours de « Charybde et Scylla » ou « Blanc bonnet et bonnet blanc ». Vous savez très bien que c’est faux, et il suffit pour s’en convaincre de comparer le bilan de Jospin avec celui des gouvernements de droite qui l’ont précédé et suivi. Quant au calamiteux bilan de Sarkozy, n’en parlons même pas !
Désolé, moi aussi je considère que les socialistes sont très en dessous de ce que l’on pourrait attendre d’un véritable parti de gauche, et moi aussi je ne cesse de pester contre leurs insuffisances. Et ce n’est pas un hasard si, depuis des décennies, j’ai toujours voté au 1er tour pour une gauche plus radicale.
Mais que fait-on lorsque cette gauche radicale est éliminée du jeu pour le 2e tour ? On reste au bord du chemin en huant les socialistes ? Ou bien l’on vote à regrets pour eux parce qu’ils ne reste plus que cette solution pour éviter le pire : une droite RPR ou UMP au pouvoir, avec pour mission de casser le plus rapidement possible les services publics et les acquis sociaux des travailleurs ?
Personnellement, j’ai toujours choisi cette seconde voie et je continuerai, en espérant qu’un jour les Français seront suffisamment lucides pour porter au pouvoir des élus qui défendent réellement les intérêts des travailleurs... -
Bonjour Fergus,
comme je le remarquait hier sous un autre article, je crois que l’élection du président est finalement assez secondaire.Et pour moi le super pessimiste, je doit reconnaitre que ce qu’a fait voter hier le sénat me fait entrevoir un réel espoir. Dans la loi de programmation Financière de 2012, le sénat a purement et simplement annulé pratiquement toutes les dispositions antisociales du quinquennat Sarkozy. Exit la TEPA, re-bonjour l’ISF, une nouvelle tranche d’imposition à 45%, etc etc... Ils ont dégagé pas moins de 30 milliards de recettes fiscales supplémentaires, sans toucher au moindre acquis social, au contraire, ils en restaurent un qui venait d’être supprimé (la non fiscalisation des indemnités pour maladie).
Bref, le sénat déplace le centre d’intérêt politique de la présidentielle aux législatives. Si la droite tient à ses mesures, à toutes les exonérations fiscales faites aux plus riches, à ne pas taxer les transactions financières etc etc, la chambre des députés devra revoter tous ces trucs qui aggravent le déficit et font hurler les salariés, tout cela en pleine campagne électorale. Un boulevard pour se retrouver avec un vote à gauche historique à l’assemblée nationale.
Dans ce contexte là (sénat + assemblée à gauche et qui légifèrent en temps que tel), qu’importe le président qui soit élu !
C’est pourquoi je serai raisonnablement optimiste, quelque soit le nom du futur président.
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Salut, Wesson.
D’accord avec toi, et cela d’autant plus que la monarchie absolue version sarkozyste aura sans doute péri avec son promoteur en 2012 si la gauche l’emporte. Nul dout à cet égard que le pouvoir sera plus collégial et le rôle du Premier ministre rétabli. Dans ces conditions, le nom du président importe finalement peu, pourvu qu’il soit de gauche et débarrasse le pays de son calamiteux chef d’état actuel.
Quant à la bascule à gauche du Sénat, c’est effectivement une évènement de première grandeur, et les dispositions qu’il vient de voter sont réellement un espoir pour le pays que les choses puissent évoluer notablement vers plus de justice sociale et fiscale.
Bonne journée. -
Bonjour Wesson & Fergus,
J’avais déjà souligné l’importance des législatives, totalement occultées par la présidentielle. La gauche a (largement) remporté TOUTES les élections locales depuis 5 ans, sans exception. Malgré le redécoupage des circonscriptions par l’UMP, rien ne devrait empêcher le scénario de se reproduire.Et je suis également heureux de voir comment le sénat préfigure l’alternance qui se prépare, avec une France qui retrouvera enfin sa dignité et qui renouera avec son héritage social.Cerise sur le gâteau, Sarkozy a sauté à pieds joints dans le piège tendu par le PS (preuve au passage qu’Aubry est une excellente tacticienne de campagne) sur le droite de vote des étrangers. Il tente comme c’était prévisible de nous refaire cramer une banlieue (cf Tarterêts), sauf qu’il faudra bien, du coup, s’expliquer sur son bilan sécuritaire, le Roi « Karcher » est finalement devenu un petit garçon avec un pistolet à eau. Il relance la machine médiatique (n’avez-vous pas remarqué la prégnance des thèmes sécuritaires dans les médias mainstream ces derniers jours ?), sans comprendre qu’un FN à 20% signifie son éviction dès le 1er tour, car l’électorat de gauche qui s’était fait avoir il y a 5 ans ne fera pas la même connerie 2 fois. De plus, une part non-négligeable des anti-sarkozystes les plus durs sont au FN.Et une fois cette immonde parenthèse de notre histoire refermée, même si je ne me fais pas d’illusions, on pourra enfin mettre un terme au populisme habituel du « tous pourris, tous pareil », tant il sera aisé de faire mieux dans tous les domaines.Ma vraie crainte, c’est cette politique de terre brûlée menée par l’UMP, qui va laisser le pays dans un tel état de délabrement que nous aurons des surprises rapidement après un petit audit des comptes publics. D’ici à ce que Hollande ne devienne notre Obama, il n’y a qu’un pas.
Heureusement, 5 ans c’est à peine assez long pour laisser le temps à l’immonde Copé et à l’ignoble Sarkozy de se bouffer entre eux, et avec un peu de chance le candidat UMP de 2017 sera Fillon (mais là, ce que je raconte est du niveau de Mme Irma ^^).Bref, rien n’est fini, tout commence... -
Bonjour, Gérard.
Vous avez raison de le souligner : la gauche, si elle gagne les élections de 2012, trouvera le pays dans un état lamentable après une décennie d’errements et surtout le catastrophique quinquennat de Sarkozy, tout à la fois calamiteux sur le plan économique et destructeur sur le plan de la cohésion sociale. Mais il semble que l’alternance soit sur les rails, si toutefois aucune faute rédhitbioire n’est commise par la candidat Hollande.
Que Sarkozy ait sauté à pieds joints sur le vote des étrangers aux élections locales semble effectivement une erreur d’appréciation de sa part, et cela d’autant plus qu’un sondage montre aujourd’hui que 61 % des Français sont favorables à ce vote. Mais il faut se méfier des apparences : en combattant cette proposition, ce n’est pas les Français en général que Sarkozy veut flatter, mais les personnes âgées ou les sympathisants frontistes qui se sont détournés de lui. Peu de chance toutefois qu’il parvienne à en tirer profit, surtout quand on entend Guéant agiter le spectre de maires étrangers ce qui est en contradiction avec la proposition socialiste.
Quant aux législatives, si Hollande gagne, elles donneront à l’Assemblée nationale une forte majorité d’élus de gauche, synonyme après la victoire au Sénat d’une chance historique pour la gauche de moderniser la Constitution dans le sens de l’efficacité et de justice sociale. Croisons les doigts pour vivre cela, et surtout pour que la gauche socialiste comprenne qu’elle doit impérativement se remettre au service de son électorat naturel des classes populaires et moyennes.
Cordialement. -
Salut Fergus.
Bien vrai, la chance de Hollande c’est d’avoir été opposé au pire président de l’histoire. Selon moi l’affaire est même déjà pliée. L’affreux président des riches se rendra chez ses juges plus tôt que prévu.
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Salut, Peachy.
Oui, la vraie chance de Hollande est là, mais je suis loin de croire que tout est plié tant l’UMP, les pouvoirs publics et les médias aux ordres mettront tout en oeuvre pour l’emporter.
Néanmoins la chance est bien réelle. Encore faut-il, d’une part que Hollande recadre tout le monde en faisant preuve d’autorité, et d’autre part que cessent les attaques ad hominem imbéciles des candidats de gauche. Joly mise sous cloche, cela vaut surtout pour Mélenchon. L’adversaire est avant tout Sarkozy et Mélenchon doit concentrer ses « bons mots » sur lui, ce qui n’empêche pas de mettre en avant les différences du Front de Gauche avec le PS, mais sans les dérapages du genre « pédalo ».
Mélenchon aurait d’ailleurs tort de croire que ce genre d’attaque est de nature à lui apporter des voix : en s’exprimant ainsi, il ravit les militants, mais il inquiète également les sympathisants dont le vote n’est pas encore acquis ; au risque de les faire fuir vers ce « vote utile » qui est précisément la hantise de Mélenchon. D’ores et déjà, j’ai constaté ce risque autour de moi et je m’en désole, moi qui suis toujours décidé, à ce jour, à voter Front de Gauche au 1er tour de la présidentielle.
Bonne journée. -
« cela vaut surtout pour Mélenchon. L’adversaire est avant tout Sarkozy et Mélenchon doit concentrer ses »bons mots« sur lui, »Je croit que le « bon mot » de Mélenchon était une manière certe bourrue d’éperonner Hollande, ce à quoi je souscrit tout à fait. Mélenchon croit probablement comme Peachy - que je salue - que l’affaire est pliée pour Sarko, et donc se livre à une critique de la « mollesse » du programme PS.
Et à mon sens, il a bien raison : lorsque je voit que l’on se préoccupe du « vote utile » depuis plus de 1 an sans parler du programme. Une fois les primaires passées, personne n’aurait remarqué que les engagements ont fondu, et que on nous promet en gros la même politique d’économies et d’austérité que la droite ... Le retour à la retraite à 60 ans, personne n’en parle plus, et les fameux 60000 fonctionnaires, plutôt que de les assumer comme étant plus utile que 30000 places de prison pour le même prix, les leaders socialistes passent leur temps à dire que finalement c’est peut-être une bêtise. Ensuite il y a pratiquement le même langage que la droite concernant la réduction du déficit et les économies à réaliser, etc etc.
Pour ma part, et n’ayant jamais caché mes sympathies pour le programme du front de gauche, je ne voit à ce jour que des différences de pure forme entre ce qu’il reste du programme du PS, et ce que fait l’UMP à l’heure actuelle. Ne faisant pas d’antisarkozisme primaire, je ne voit pas de problème à ce qu’il reste à son poste si la seule alternative c’est la même chose, mais incarné par un personnage moins vulgaire.
Pour le dire plus directement, le « vote utile » n’est pas un argument qui me fera pas voter pour Hollande au premier tour !
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@ Wesson.
On ne peut pas dire et écrire que Hollande serait une sorte de clone moins vulgaire de Sarkozy, et tous ceux qui affirment que c’est « bonnet blanc, blanc bonnet » ou même, pour être moins négatif, « bonnet blanc, beige bonnet », font le jeu de la droite au pouvoir en démobilisant tous ceux qui craignent d’aller vers le Front de Gauche, trop radical pour une partie du « peuple de gauche ».
On peut en effet penser qu’au moins sur le plan de la fiscalité et sur celui de la sauvegarde des services publics, Hollande et ses amis, s’ils sont élus, se démarqueront très nettement de la politique de Sarkozy. -
Salut Verdi.
« ...il doit être en mesure de neutraliser les couards et les poltrons (les purs produits de la télécon) qui ont assuré la victoire du fou en 2007. »
J’adore. +1
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Salut Wesson.
Selon moi le vote utile existe. Il consiste à virer Joe Dalton de l’Elysée.
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« Selon moi le vote utile existe. Il consiste à virer Joe Dalton de l’Elysée. »
ça, je vais pas cacher ma joie si ça arrive !
ça sera une très bonne chose de faite, mais pas essentielle. C’est tout mon propos.
PS : J’ai bien rigolé ce matin sur France Inter lorsque Poutou (NPA) a été interrogé par Pascale Clark pour lui demander si il appelle à voter Hollande au second tour. Réponse (de mémoire) :
« Pour faire dégager celui qui est à l’Élysée, sans aucun doute ... »
Et le plus interessant en fait, c’est la réaction de la salle (Inter était en public à Bordeaux) : rire d’abord, puis applaudissement nourris ensuite !
M’est avis que Juppé, si il écoutait France Inter ce matin, ne devait pas être trop triste ...
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« Et le plus interessant en fait, c’est la réaction de la salle (Inter était en public à Bordeaux) : rire d’abord, puis applaudissement nourris ensuite ! »
Oui, ce n’est pas étonnant. La détestation de l’autre affreux est tellement partagée dans le pays que je m’en amuse parfois. Je l’avoue, j’ai un un petit jeu qui consiste à prononcer son nom dans un lieu public. Poilade assurée, effet garanti.
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Bonjour, Verdi.
Je souhaite que le positionnement de Hollande soit clairement à gauche, au moins sur les questions sociales et fiscales. Pour autant, il ne peut se permettre de mettre la barre à gauche toute sur des positions mélenchonistes car alors il se couperait d’un électorat plus centriste dont il aura impérativemenbt besoin pour gagner en 2012. N’oublions surtout pas la sociologie : en France, la gauche est globalement minoritaire. On peut, comme moi, le regretter, mais on doit pourtant en tenir compte.
Espérons que Hollande saura trouver le bon positionnement, celui qui lui permettra de rassembler le plus grand nombre de nos concitoyens. Et une fois élu, s’il l’est, souhaitons qu’il se donne les moyens économiques et politiques de ramener au sein des forces de gauche les pans entiers d’ouvriers et d’employés qui s’en sont détournés.
Cordialement.
@ Wessson.
Le plus drôle concernant Poutou est que Juppé, s’il nétait pas encore dans la salle à ce moment, était dans les coulisses car c’est lui qui était interviewé 25 minutes plus tard. -
Sinon, plus tordu, il faut prendre de vive voix sa défense en disant n’importe quoi. Par exemple, dans une boulangerie où le prix de la baguette vient encore d’augmenter, il convient de s’écrier « le Président Sarkozy a promis d’arranger tout ça ! »
Entre ceux qui éclatent de rire et les autres qui l’insultent tu peux partir le moral gonflé.
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@ Peachy.
Le fait est que cela fonctionne très bien : le seul nom de Sarkozy suscite soit les insultes soit l’hilarité. On comprend mieux qu’il n’aborde que des Français triés sur le volet, le tout sous la protection de la police, de l’armée, de la marine réunies ! -
"On comprend mieux qu’il n’aborde que des Français triés sur le volet, le tout sous la protection de la police, de l’armée, de la marine réunies !"
Tu crois pas si bien dire : Ce mardi, notre immense président était au CNES, soit à environ 1 Km à vol d’oiseau de là ou je bosse. Quand je suis arrivé, il fallait vraiment faire gaffe là où on mettait les pieds, de peur d’écraser un CRS !
il y en avait partout : au moins 4 à chaque embranchement de ronds point - soit 12-16 poulets par rond point, une dizaine sur chaque pont qui enjambait la rocade, quelques uns à coté des radars automatiques prêt à les recouvrir d’un sac poubelle lors du passage du convoi, et même sur le canal du midi : à tout les coup ils ont dû y dépêcher un sous-marin nucléaire, des fois qu’une horde de terroristes de l’ultra-gauche aient voulu partir à l’abordage de notre président en tenu de plongée !
Et j’ai même pu vérifier que sans invitation, ben tu ne pouvait pas t’approcher à plus de 800 M de la sauterie. Je te dit pas comment ils étaient tous sur les nerfs - il leur fout une pétoche d’enfer à nos pandores, notre considérable !
Heureusement que la télé est là, capable de te faire passer 3 pelés et 2 tondus pour une foule en délire, tout en évitant de filmer les volailles en batterie !
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Bonjour, Sabine.
Mélenchon et le Front de Gauche doivent évidemment se différencier de Hollande et du PS s’ils veulent réussir un bon score et tenter de se qualifier pour le 2e tour. Rien à dire là dessus, bien au contraire, mais ce qui est insupportable et qui est critiqué à juste titre par les sympathisants de cette gauche à laquelle j’appartiens, ce sont les attaques ad hominem contre le candidat socialiste car elles profitent essentiellement à Sarkozy. Dans un même camp, malgré les différences, on ne tient pas des propos blessants, insultants oui dévalorisants, le débnt doit se faire sur les idées et elles seules.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, la sociologie ne plaide pas du tout en faveur d’une présence du Front de Gauche au 2e tour, et c’est pourquoi il est primordial de ne rien faire ni dire qui soit de nature à rendre les reports de voix plus difficiles sur le candidat du PS.
Cordialement. -
Bonjour Fergus,
Je lis avec toujours autant d’intérêt et de sympathie vos billets et commentaires.
Quelques bémols cependant :Son équipe de campagne : je ne sais pas trop qui est candidat, l’appareil du PS ou lui, entouré qu’il est par des « strauss-kahniens » et l’aile droite en la personne de Manuel Valls donc un ancrage plutôt social-démocrate pouvant aller jusqu’aux « gaullistes-sociaux ».
Le programme économique, social,... :
Il n’y a, à aucun moment, de remise en cause formelle, à part les incantations des primaires, du capitalisme financier ultra-libéral qui fait des ravages.
Je serais très intéressé de l’entendre s’exprimer dans le détail sur la gestion franco-européenne de la crise économique et financière et les solutions pratiques qu’il souhaite mettre en oeuvre (séparation des activités bancaires, aide aux banques, rôle de la BCE, sur l’Euro). Il est mal parti, car dans la négociation (trop précoce, à mon avis) avec EELV, est apparue l’influence politique déterminante du lobby nucléaire (peut-être pilotée par Sarkozy et ses affidés).
A partir de là, on peut craindre que d’autres lobbies, notamment financiers, français et européens puissent influencer ses décisions politiques.Ces deux derniers jours des décisions pour « défendre l’Euro » ont été prises et sont lourdes de conséquences pour les citoyens européens, car elles s’appuient sur une « croyance quasi-mystique » de l’Euro, seul sauveur de l’Union Européenne qui va nous conduire à la catastrophe.
Hier, le FMI a décidé de mettre en place des « lignes de précautions et de liquidités » afin de couvrir des besoins financiers urgents grâce à des prêts de six mois à deux ans ne faisant que retarder l’échéance de quelques mois.
Aujourd’hui, Sarkozy a baissé son froc (et son pavillon) devant Merkel et Monti en acceptant une profonde modification notamment du Traité de Lisbonne et a renoncé à sa position d’un changement des statuts de la BCE pour qu’elle puisse monétiser la dette européenne.Mais cette modification du traité se fera en dehors de tout cadre référendaire européen, en utilisant l’article 48 du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’Union Europe Européenne).
Ce procédé avait déjà été utilisé le 16/12/2010 par le président du Conseil Européen, Herman Von Rompuy pour l’accord du 11/03/2011 de l’instauration d’un mécanisme permanent, le FESF et le MES.Si vous voulez vous faire « enfler », surtout ne bougez pas.
Je suis curieux d’entendre la position de Hollande et des autres candidats sur cette décision d’aller vers une Europe Fédérale, avec un contrôle budgétaire des états par des « experts » venant de Bilderberg, la Trilatétérale, de Goldman-Sachs.
Quelques liens :
Art 48 TFUE : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9
Blog Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/?p=31242#more-31242
http://www.pauljorion.com/blog/?p=31288#more-31288
Ces articles sont à consommer sans modération -
Des liens sur les adresses mails des députés français et européens
http://www.courtfool.info/fr_MES_le...
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2...
http://europa.eu/rapid/pressRelease...
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Bonjour, Bigglop.
Merci pour vos commentaires et vos liens.
En réalité, on ne sait encore pas trop quel sera le programme du candidat Hollande, de même qu’on ne sait rien de celui de Sarkozy. Pour ce qui est du candidat du PS, réponse en janvier ; en attendant, gardons nous de tout procès d’intention et laissons-lui le temps de bâtir ce programme.
Pour ce qui est de son équipe, il est vrai qu’elle comporte des strauss-kahniens ou des libéraux façon Valls. Mais là aussi, il est trop tôt pour en déduire quoi que ce soit. N’oublions pas que jamais un candidat socialiste n’a été connu à une date aussi éloignée de la présidentielle. Quoi qu’il en soit, et compte tenu des enjeux (une nouvelle défaite serait cataclysmique) je ne doute pas que tous les caciques se rallieront à la ligne choisie par le candidat. A suivre par conséquent, et avec intérêt...
Cordialement. -
@ Wesson, Fergus.
A propos du délire sécuritaire qui entoure les déplacements de Joe Dalton je vous invite à relire mon article sur son déplacement ahurissant en Bretagne, en mai dernier. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/delire-securitaire-pour-la-93597
« Dès l’aube, la localité de Port-Louis, paisible bourg de 3071 âmes, était investie puis bouclée par une armée de 800 policiers et militaires accompagnée de trois compagnies de CRS, tout ce joli monde étant soutenu par un appui aérien composé de deux hélicoptères de la gendarmerie maritime.
(...)
Un périmètre de sécurité de plusieurs kilomètres interdisait l’accès au mémorial et, comme on est jamais trop prudent, deux navires de guerre de la marine nationale mouillaient à proximité. » -
@ Sabine.
Le problème avec des petites phrases comme celle de Mélenchon sur le « capitaine de pédalo », c’est qu’elles font les choux gras de la presse et du clan sarkozyste. Et le pire, c’est que l’on sait très bien qu’elles occultent totalement le reste du discours. Au final, Hollande est ridculisé, et les propositions de Mélenchon passent à la trappe dans des médias qui se polarisent sur cette seule petite phrase. Pas très productif, non ?
Je TE souhaite une excellente nuit. -
Pareil que Fergus, avec une précision. Si Mélenchon, pour qui j’ai l’intention de voter au premier tour, continue de taper sur la gauche - celle qui va bientôt balayer l’autre enculé à talonnettes - alors je choisirai Hollande dès le premier tour.
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Fergus,
Le sens de mon commentaire est que l’on assiste entre les candidats à un débat franco-français qui occulte, d’une certaine façon, tous les évènements qui se passent, aujourd’hui en Europe et dans le monde.
Personne ne parle du prochain vote (avant le 31 décembre 2011) de nos parlementaires sur les modifications législatives concernant le MES et mesures l’accompagnant.
L’activation du MES devrait avoir lieu au cours du premier semestre 2012 et non en juin 2013 comme prévu.
En conséquence, nous irons voter pour des prunes (quelque soit le candidat élu) sans possibilité de revenir sur ce dispositif, avec l’abandon de la souveraineté restante des états de la zone euro (et de ceux qui vont y rentrer fin 2012)J’ai l’impression de parler à un mur, à des gens qui voient la catastrophe arriver et qui sont paralysés par son espèce de « beauté » assassine.
C’est vraiment déprimant
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@ Sabine.
Nous voterons donc pour le même, au moins au au 1er tour. Mais je crois qu’il est important de se faire entendre sur le fond, c’est pourquoi il faut impérativement éradiquer les petites phrases qui font certes plaisir aux militants mais prennent ensuite le pas sur tout le reste.
Très bonne soirée. -
L’Allemagne à son tour victime de la crise de la dettev’la qui va rabibocher l’aura de la citée interdite qui avait aussi relégué le mauvais bébé à l’Allemagne... Il va « encore » devoir expliquer comment le pays sauveur de L’Allemagne est à son tour victime mercredi de la crise de la dette... Aggravation de la défiance à l’égard de la zone euro, en dépit des efforts de Bruxelles pour relancer le débat sur les euro-obligations ou la gouvernance économique en Europe.... Mais le coquin contourne avec l’éternelle intox sur le vote étranger, qui en plus concerne évidemment, les citoyens de la zone euro, projet qu’il avait bien évidemment accepté en 2005 ... Ajoutons à cela le dernier scoop sur les valoches de feu Bongo (mais motus à ce sujet jusqu’à présent) , Bref il est cuit !http://www.elwatan.com/une/l-allemagne-a-son-tour-victime-de-la-crise-de-la-dette-23-11-2011-148409_108.php-
Bonjour, Mylène.
J’aimerais croire, comme vous, que Sarkozy est cuit. Mais d’une part ce n’est pas joué (voir réponse à Peachy Carnehan), et d’autre part il n’y aurait rien de plus dangereux que de s’en convaincre car les attaques de la droite vont êtrre virulentes et dénuées de toute éthique. En faisant une métaphore footballistique, c’est exactement le type de danger qui menace une équipe qui mène très vite 3 à 0 avant de s’endormir, sûre de sa victoire, et de se révéler incapable d efaire face au retour de l’adversaire. C’est encore arrivé dernièrement en championnat de France : une équipe menant 3 à 0 à 20 minutes de la fin du match a été barttue 4 à 3 ! Or, en politique comme sn sport, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours...
Je crains que l’affaire Bongo ne fasse qu’un buzz sans danger pour Sarkozy. D’une part en raison du discrédit qui frappe très largement les hommes de pouvoir africains dans le genre de Bongo, et par conséquent leur parole. D’autre part du fait de l’assourdissant silence des grands médias sur le sujet. Cela dit, c’est quand même une pierre de plus dans le jardin de Sarkozy où dominent les odeurs nauséabondes.
Le coup de l’opposition au vote des étrangers est à hurler de rire tant il est emblématique de la pêche aux voix des sympathisants frontistes. Le problème pour Sarkozy est qu’il se déjuge une fois de plus. -
Salut Mylène.
Oui, l’Allemagne, Bongo, les valises, etc. Le problème c’est que nos médias aux ordres consacrent leur « une » à l’accident d’ascenseur de cet après-midi (un mort, un blessé). Quand il s’agit d’épargner l’affreux ils ont le sens des priorités.
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« Quand il s’agit d’épargner l’affreux [les médias] ont le sens des priorités. »
ça effectivement.
La Grèce est a feu et à sang, le Portugal en Grève générale, l’Allemagne n’a même pas pu vendre sur le marché toutes les obligations qu’elle a proposé, la totalité des banques Espagnoles sont des zombie et plus de 1 millions d’Espagnols arrivent en fin de droit, l’Italie sera en défaut de paiement d’ici 2 mois - mais que fait super Mario, Mediapart sort 1 affaire d’état et de corruption par semaine - bongo, bettencourt, etc, le sénat - en guérilla contre le gouvernement - vient d’annuler la quasi totalité des mesures du mandat Sarkozy et s’apprête à faire passer des loi votées sous Mitterrand, mais tout le mass média est bloqués sur les faits divers, y compris DSK, et ne parle de rien d’autre !
c’est dire si on peut leur faire confiance pour nous tenir informé.
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@ Peachy.
Et encore l’exilé fiscal Tsonga ne jouera que cette nuit contre un Nadal affaibli. Imagine qu’il l’ait battu avant les journaux du soir et je te laisse imaginer le titre principal ! -
« la totalité des banques Espagnoles sont des zombie »
j’ai oublié de préciser 4 de nationalisé depuis le début de la crise, la dernière en loucedé ce lundi. Le nouvel obs parle de « mise sous tutelle » avec une pudeur de violette, de peur d’employer « le mot en N ».
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Le 6 mai prochain, quand Joe Dalton aura quitté le Palais de l’Elysée et sera mis sous écrou, il ne faudra pas oublier d’envoyer David Pujadas à la météo.
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@Fergus,
Je partage dans l’ensemble votre analyse, y compris votre prudence : rien n’est encore joué ; la présidentielle a lieu dans un plus de cinq mois et beaucoup d’événements peuvent - vont - encore surgir et gripper la mécanique Hollande, ce dont on a eu un avant-goût avec le déplorable épisode sur le traité d’alliance ELLV-PS. Il n’est pas judicieux pour Hollande de se laisser imposer un tempo, fut-ce par des « alliés » (?).Comme vous, j’espère ... que Sarkozy reste aussi impopulaire qu’actuellement, y compris parmi ceux qui déclarent aller voter pour lui au printemps prochain.Amicalement,RS-
Bonjour, Richard.
Merci pour votre commentaire. Il est important en effet pour Hollande d’afficher désormais la plus grande fermeté dans le fonctionnement du PS et de l’équipe de campagne d’une part, dans les rapports du PS avec son partenaire EELV et sa candidate d’autre part. Faute de quoi son image pourrait très vite se diluer et donner corps aux caricatures qui sont faites de lui par tous ceux qui ont intérêt à l’abattre. Par chance, la crise avec EELV sera très vite oubliée et le recadrage d’Eva Joly (avec sans doute à la clé une dernière chance pour elle) devraient désormais donner lieu à des relations apaisées, les deux partis ayant tout à perdre au spectacle de divisions. Croisons les doigts...
Cordialement. -
La première chance était « ré-enchanter » le manège. C’est raté.
La deuxième chance était un bel accord avec les Verts sur la balançoire. C’est raté aussi.
La troisième chance semble se concrétiser : l’effet toboggan...
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Bonjour, Paul.
A vouloir soutenir coûte que coûte un Bayrou qui, décidément, ne décolle pas (son temps est peut-être passé ?), je crains que tu ne prennes tes désirs pour des réalités. Mais il est possible que tu aies raison, auquel cas les prochains sondages devraient être désastreux pour Hollande, mais je n’y crois guère. Qui vivra verra... -
Taverne, bon sang. Je me répète mais, par pitié, arrête de vilipender les opposants de l’abominable président des riches. Ce n’est pas l’intérêt général. Il sera temps de le faire après l’alternance mais pas avant l’élection. En face, l’UMP détient tous les pouvoirs et n’hésitera pas à abuser de tous les coups tordus pour maintenir le petit salopard au pouvoir. Un conseil amical : prend sur toi pour l’instant, et continue à nous alimenter en articles bien ciblés.
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Trois chances pour Hollandreou, mais pour la France, aucune !
Mélenchon, présidons !
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Bonjour, Natnev.
Comme vous, je voterai Mélenchon au 1er tour. Mais avec la certitude qu’il n’a pas l’ombre d’une chance de pouvoir accéder au 2e tour tant notre pays est sociologiquement positionné sur le centre-droit. Cela dit, un bon score du Front de Gauche serait, je l’espère, de nature à peser sur les orientations de la future politique du vainqueur socialiste... s’il l’emporte en 2012. -
Bonjour Fergus,
Je crois à l’élection de François Hollande.
Mais en face, dans des chaudrons de sorcière doivent
mijoter d’effroyables mixtures qui seront répandues au
plus fort de la campagne.Si Hollande en réchappe alors il sera encore plus fort.
Si on ajoute à cela 30 ans (en gros) de vie avec la « douce » Royal
avec là, je crois que nous aurons là un homme fait d’airain.Poussez vous les couteaux vont sortir
Cordialement
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Bonjour, Zadig.
D’accord avec votre analyse.
Sur les deux points !
Cordialement. -
Qui a envie d’être gouverné par ce tas d’impuissance ?
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Bonjour, Gaspard.
En réalité, la question ne se pose pas ainsi pour une très large majorité de Français, mais de cette manière : « Qui a encore envie d’être gouverné par le calamiteux Sarkozy ? » -
Ca me rappelle les jeux morbides des enfants : « tu préférerais avoir une jambe en nougat ou des limaces à la place des yeux ? »
Le fait d’avoir à choisir en Sarko et le fromage de Hollande est déjà un état désespéré. -
Bonjour Fergus,
J’aime bien François Hollande (même amaigri
ce qui est dommage parce que ses rondeurs en donnaient le portrait d’un épicurien et selon mes a priori les épicuriens sont des gens de bon sens).
J’aime bien François Hollande. Il a de l’humour et selon mes a priori les gens dotés d’humour savent porter un regard critique tant sur eux-mêmes que sur le monde qui les entoure d’où un jugement qui n’en est que meilleur.Mais je ne sais pas… Je me pose la question de savoir… Si François Hollande a la carrure nécessaire pour faire un bon président.
Je crois que je me ferais vraiment une opinion si je connaissais mieux sa compagne.
Comme vous ne l’ignorez plus, je ne suis pas féministe. Cependant, je crois beaucoup en l’influence des femmes sur la manière dont les hommes mènent leurs affaires quelque soit le nom qu’on leur donne : carrière, règne,…-
Bonjour, La râleuse.
Il est incontestable que la plupart des femmes ont une influence sur la personne avec laquelle elle vivent, mais comme vous je ne connais pas suffisamment valérie Trierweiler pour avoir une opinion sur cette question.
Il reste que Hollande est, comme vous le dites, un personnage sympathique, et son humour, parfois cinglant, démontre qu’il a du caractère.
Pourrait-il être à la hauteur de la fonction présidentielle ? A mon avis, oui, très certainement. Et cela d’autant plus que, contrairement à Sarkozy, il n’a pas l’intention d’exercer un pouvoir absolu, mais de s’appuyer sur une équipe soudée et un vrai Premier ministre.
Lula aussi était un type sympathique et jovial. Et il l’est resté, après avoir été entretemps l’un des chefs d’état les plus respectés du continent américain -
Précédent message coupe, la suite :
Et comme Hollande, Lula n’avait jamais exercé la moindre fonction ministérielle auparavant ! -
Bonsoir Fergus,
La prochaine fois, j’intitulerai mon commentaire : « Fergus, ôtez moi d’un doute »
Je vous trouve très bon rhéteur... Dans le bon sens du mot.
Cordialement, -
François Hollande apparaît surtout comme un candidat de lobbys.
Clientéliste et refusant la contradiction.En 40 ans de politique il aligne moins de débats contradictoire que Marine Le Pen en un an.1-Lobby de la fonction publique.Il promet plus d’enseignants sachant que cette catégorie sociale vote socialiste majoritairement. Lors des primaires, deux votants sur trois venaient de la fonction publique. Il a gagné par efffet d’annonce sur un électorat acquis.2- Lobby de l’électricité.Avec une entreprise comme EDF qui est un état dans l’état, il couve cette entreprise et ses satellites comme Areva. Nombreux socialistes vivent aux dépens de EDF. EDF corromps de nombreux socialistes et c’est historique (exemple DSK). Lien-
Bonjour, Barbapapa.
TOUS les politiques font du clientélisme et écoutent peu ou prou les lobbies. Hollande n’est à cet égard ni pire ni meilleur que la plupart des autres, excepté Sarkozy qui lui n’écoute que la seule voix des nantis.
Pour ce qui est d’EDF, sa volonté affichée de réduire le parc nucléaire démontre qu’il n’est pas aux ordres de cette entreprise. -
Avec Hollande c’est le Papaandréou nouveau qui est arrivé.
Vous voulez les gâteries suivantes :
- diminution des salaires des fonctionnaires de 30% et gel pour 3 ans des salaires publics
- Augmentation de la TVA à 23%
- Baisse des retraites (6 retraités sur 10 perçoivent moins de 600 euros/mois)
- Contre-réforme des retraites avec départ à 65 ans pour les fonctionnaires, calcul des pensions sur la moyenne des salaires de toutes les années travaillées
- Assouplissement des conditions de licenciement et réduction des indemnisations, remise en cause du droit du travail pour en venir à des contrats individualisés
- Suppression de 2350 des 6300 postes de l’OSE (SNCF grecque)
- Augmentation des prix des services publics
- Privatisation de sports, des aéroports, des chemins de fer, de la distribution de l’eau et de l’électricité, du secteur financier et du foncier appartenant à l’Etat, etc…Ce sont les mesures votées par le gouvernement du PASOK.
HOLLANDE-SARKOZY-LEPEN MEME COMBAT
-
Bonsoir, Seph.
Qui sait ? Peut-être aurez-vous une heureuse surprise si Hollande est élu en mai 2012... -
Voilà un bon article, mesuré, qui ne juge, ni ne tranche définitivement.
Oui rien n’est joué, même si François Hollande dispose d’atouts non négligeables.
Jean Pelletier
http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html-
Bonjour, Jean.
En effet, rien n’est joué, et le meilleur service que l’on puisse rendre à la gauche est de la mettre en garde contre tout triomphalisme : une campagne, c’est long et semé d’embûches, particulièrement lorsque l’adversaire est retors et sans scrupules. C’est pourquoi les actuelles difficultés de Hollande (bien que relatives) sont du pain béni car elles douchent l’euphorie qui aurait pu gagner les esprits.= les moins rigoureux à gauche. -
Fergus,
En effet, il est calir que la gauche se doit d’éviter toute forme de triomphalisme qui serait dévastateur.
Seule une mobilisation active et très large peut permettre à Hollande de l’emporter.
Même donné à 58% dans les sondages, cela n’a aps de sens et ne correspond pas à la réalité socio-politique de la France.
http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html -
Bonjour, Jean
A la réalité sociopolitique française, non, évidemment. Mais à la dimension du rejet qu’inspire Sarkozy, peut-être.
A cet égard, le sondage du jour Opinion Way pour Le Figaro et LCI donne, malgré l’offensive de ces derniers jours à droite et dans les médias, Hollande vainqueur de Sarkozy par 60 % contre 30 % !
De quoi aliementer la déprime à l’Elysée car cela montre que Sarkozy, quel que soit l’angle d’attaque, ne reprend rien. Méfiance quand même... -
François Hollande ?
Mouais...Ceux qui ont encore de la sympathie pour la gauche gagneraient à faire un tour sur le blog de Mélenchon, notamment son papier « Accord et désaccords ».
Excellente analyse de l’accord EELV-PS où l’on constate que de grandioses propositions restent étonamment en deçà de ce qu’ont déjà imaginé des gens comme François Fillon ou Barroso.
Une fois de plus, le PS se prépare à conquérir le pouvoir en trahissant ceux qui auront fondé leurs espoirs sur lui.
Hollande n’est pas un capitaine de pédalo : il n’en aurait ni la force ni le courage.
Espérons que jamais il n’aura l’occasion de s’occuper du pays comme a si bien su s’occuper du PS quand il a eu l’occasion néfaste de s’en occuper.-
Bonjour, Thucydide.
Vous avez peut-êtyre raison dans votre défaitisme. Mais si vous êtes de gauche comme l’affirme votre commentaire, vous devez assumer le fait que vous êtes prêt à soutenir indirectement... Sarkozy pour barrer la route à Hollande. Avouez que cela n’est pas cohérent ! -
Bonjour Fergus,
Il y a un moment déjà que nous divergeons, bien que, comme moi, vous avez une préférence de gauche pour Mélenchon, je le sais pour l’avoir lu très souvent sur l’Agora.
Mais revenons sur le cas Hollande :
Il n’est pas de gauche.Ne pas se tromper d’enjeu :
Il ne s’agit pas de savoir si nous devons avoir un président Sarkozy ou Hollande, avec quelques nuances purement littéraires dans la manière de gérer la crise.La seule question qui vaille, c’est de savoir si nous voulons nous libérer de l’emprise absolue d’un système bancaire ou si nous nous résolvons à nous y soumettre.
Sarkozy est de plus en plus manifestement contre-productif, c’est donc le « rassurant » Hollande qui est mis en avant.
Il servira les mêmes intérêts mais aura pu faire illusion le temps d’une campagne électorale.Désolé, mais subir la même politique et continuer sur la même route pour assister au même naufrage avec la seule satisfaction d’avoir changé de capitaine, non.
Demain Sarkozy se convertit au Mélenchonisme, pas de problème, je vote pour lui, tant pis pour l’esthétique.
Si pour vous, être de gauche, c’est uniquement être anti-sarkozyste, c’est très ennuyeux.Car sur son programme, le père Hollande n’est pas furieusement novateur : nucléaire, rigueur, coupes claires dans les services publics, soumission aux notations commanditées par les USA, taxation très timide sur les transactions financières (il propose 0,05% soit deux fois moins qu’en demande Barroso) et flou pas du tout artistique sur l’ensemble de ses objectifs : ça ne fait vraiment pas rêver.
C’est vrai qu’il est résolument moderne : sa campagne n’a pas commencé que déjà il remporte succès sur succès dans les marchandages de circonscriptions pour les prochaines législatives.
Quelle audace ! Quel avenir radieux !Je suis de gauche, je voterai donc Mélenchon au premier tour et s’il n’est pas au deuxième, j’adapterai selon les circonstances et mon humeur.
Faites attention tout de même : c’est la manie du « vote utile » et la croyance absurde que seuls les modérés de Droite ou du Centre détiennent les clés de l’économie qui pousse le bon peuple à régulièrement se faire berner depuis des décennies.
Il doit aimer cela ?
-
Bonsoir, Thucydide.
Hollande peut difficilement passer pour un homme de gauche, au mieux de centre-gauche. Mais nous devrons faire avec lui si Mélenchon n’est pas au 2e tour, et reconnaissons qu’il n’a que des chances infimes d’y accéder.
Malgré ses défauts, et à l’image du PS il en a quelques-uns qui font tousser, Hollande n’est toutefois pas comparable avec Sarkozy, ne serait-ce qu’en termes d’équipe gouvernementale. Après tout, éduqués par leurs erreurs du passé, les socialistes iront peut-être cette fois vers une politique plus progressiste. Croisons les doigts...
Cordialement. -
mais dites-moi Fergus...
De nous deux : ne serait-ce pas vous le défaitiste ?
Vous partez du principe que Mélenchon n’a pas la moindre chance d’accéder au second tour...
Si tous les sympathisants de gauche font comme vous et votent centre droit sauce hollandaise, c’est sûr.Mais je ne peux pas me résoudre à ce vote (in)utile-là. Au nom de quoi devrions-nous nous réjouir de rejoindre grecs, portugais italiens... sur les traces de la misère ?
Car ne vous faites aucune illusion : la politique de Hollande sera exactement la même que celle de Sarkozy, à savoir celle que lui auront dicté les agences, le FMI, l’Allemagne et la Commission de Bruxelles.
Et ce ne seront ni Royal, ni Valls, ni Moscovici qui changeront quoi que ce soit...
Tout simplement parce qu’ils ne le veulent pas, l’essentiel étant pour eux de conserver une bonne place près du feu.Fergus, une fois encore, l’adversaire à abattre, ce n’est pas Sarkozy.
C’est la politique qu’il représente.
Et Hollande roule pour les mêmes.Vous aurez été prévenu.
-
Bonjour, Thucydide.
« Si tous les sympathisants de gauche font comme vous et votent centre-droit sauce hollandaise », écrivez-vous. Je vous rappelle que je vote... Mélenchon, et que mon vote n’ira vers Hollande qu’au 2e tour.
Quant à affirmer que la politique que conduirait un Hollande au pouvoir serait la même que celle Sarkozy, ce serait vraiment à désespérer de tout, même si en effet Hollande risque d’être soumis aux lobbies libéraux et à la pression d’une Union européenne pour le moins peu sociale. Mais, outre que nous ne savons pas de quelle manière Hollande pourrait ou ne pourrait pas affirmer des objectifs socioéconomiques plus en rapport avec une véritable politique de gauche, je ne vois pas, dans votre commentaire, la moindre ébauche d’une solution efficace pour sortir de l’alternance UMP-PS.
Car en réalité, cette solution n’existe tout simplement pas dans l’immédiat, faute d’un regroupement de toutes les forces de gauche derrière un chef unique fédérant Front de Gauche, Verts et aile gauche du PS. J’aimerais voir cela un jour, mais je crains qu’il ne faille encore attendre très longtemps. Or les prochaines élections ont lieu au printemps 2012 ! -
"Qui plus est, il y est aidé par Jean-Luc Mélenchon avec son « capitaine de pédalo », et par Eva Joly avec son « bois dont on fait les marionnettes » : en se livrant à des attaques outrancières contre le candidat socialiste, ces deux là, et surtout la candidate d’EELV, viennent lui prêter main forte...«
Fergus ou l’art de tordre les faits pour arriver à leur faire dire ce que l’on voudrait qu’ils disent... !
Personnellement, je trouve ces »attaques outrancières" tout à fait pertinentes. Question de point de vue, sans doute.
-
Bonsoir, Maxime.
Les attaques ad hominem contre un candidat du même camp politique, à savoir la gauche, ne sont jamais pertinentes car elles ne servent que le camp adverse qui a beau jeu de souligner les bisbilles et de ressortir les « bons mots » dans les médias en caricaturant le candidat visé.
Qu’il y ait des différences, et il y en a de sérieuses, c’est l’évidence, mais elles doivent être mises en débat sans tomber dans les outrances visant les personnes. Toute attitude contraire à cette éthique ne peut être que préjudiciable aux reports de voix de 2e tour. Mais peut-être préféreriez-vous alors une victoire de... Sarkozy ? -
@ Oncle Archibald.
Voilà qui aurait de la gueule et qui mettrait une ambiance certaine sur les plateauxx de télévision. Je serais prêt à signer pour cette affiche. Mais hélas... -
« Mais peut-être préféreriez-vous alors une victoire de... Sarkozy ? »
Bon sang, mais c’est bien sûr !!!
J’adore cette façon simplette et simpliste de ramener le débat au niveau zéro... Etes-vous capable de concevoir que je suis une personne adulte, saine d’esprit, capable de réflexion, etc ?Et marre du vote par défaut, pour le moindre mal... on voit où ça nous a menés.
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Les attaques ad hominem contre un candidat du même camp politique, à savoir la gauche, ne sont jamais pertinentes car elles ne servent que le camp adverse
Mais Fergus : depuis le temps vous devriez savoir que Mélenchon et Hollande ne sont absolument pas dans le même camp politique ?!
Et puis, qu’on arrête avec cette histoire de pédalo. Compte tenu de tout ce qu’il propose explique et envisage par ailleurs dans la même interview, ne retenir que cette boutade est un peu désolant.
-
@ Thucydide.
Entièrement d’accord : il est désolant que l’on ne retienne que l’histoire du pédalo, et j’en ai débattu un peu plus loin avec Sabine. Mais c’est pourtant très exactement ce qui s’est passé : la presse n’a retenu que cela et a occulté tout le reste de l’interview de Mélenchon. Résultat : négatif pour Hollande qui se fait ridiculiser par Mélenchon, et négatif pour Mélenchon dont personne n’est capable de citer un mot de ce qu’il a dit ce jour-là sur son projet . C’est pour cela qu’il importe que tous les candidats estampillés « gauche », y compris le peu gauchiste Hollande, ne se tirent pas la bourre à coup de petites phrases assassines mais se fassent entendre sur le fond de leurs propositions.
Bonne soirée. -
Bonjour, Maxime.
Je me réfère tout simplement à la mécanique électorale : ne pas voter (au 2e tour) pour un candidat de son camp revient ipso facto à favoriser la victoire de son adversaire. -
Bonsoir, Ti Pol.
« Le PS est à la ramasse ». Diable ! Que devrait-on dire de l’UMP dont le champion est laminé au 2e tour de la présidentielle dans toute les enquêtes ? -
@ Ti Pol.
Hollande n’est peut-être pas le candidat rêvé pour la gauche, mais il reste infiniment moins dangereux que Sarkozy pour le pays et pour les classes populaires. Et contrairement à Sarkozy qui décide seul les conneries qu’il va faire, Hollande devrait s’appuyer sur une véritable équipe de gouvernement. Enfin, avec Sarkozy on a la certitude de l’échec alors qu’avec Hollande, on a la possibilité d’un progrès. Tout cela fait qu’il n’y a pas photo entre les deux !
Bonne nuit. -
Fergus, ce n’est ce qu’on appelle la méthode Coué ?
-
Allez, pour se donner un peu de cœur à l’ouvrage et aller dans le sens de l’auteur, on peut souhaiter à François Hollande une histoire similaire à celle du Front Populaire en 1934.
Le front populaire se fait élire sur un programme qui tient en un seul point : éviter que le facisme qui vient de s’installer en Italie ne le fasse en France, et rien de plus.
quelque mois après les élections, de grandes grèves éclatent, et montent jusqu’à la grève générale. Le climat est alors pré-révolutionnaire, le patronat et la finance craignent l’installation des bolchéviques en France. C’est pourquoi il vont céder sur tout : hausse des salaires généralisés de 12% en moyenne, mise en place du droit du travail et du droit syndical, 2 semaines de congés payés par an, passage du volume horaire de la semaine de travail de 48 à 40 heures, création de la SNCF et de billets de train pour vacances à -40%, création de la caisse de retraite des mineurs, création des allocations chômage, nationalisation de l’industrie aéronautique et de l’armement, soutient à l’agriculture, politique de grand travaux, etc etc, l’oligarchie a tout accepté car elle avait tout simplement la pétoche d’une révolution à la soviétique ! La seule erreur de l’époque a été de ne pas nationaliser la banque de France.
Au moins, cet exemple historique est éclairant : il suffit d’une mobilisation populaire d’envergure avec un gouvernement qui ne fera pas donner les chars sur la foule pour conquérir des acquis sociaux importants.
L’arrivée probable d’un gouvernement même d’une gauche molle, député, sénat et peut-être même président, associé à la crise, propre à mobiliser un mouvement social puissant peut effectivement suffire à créer une dynamique propre à durer les 50 prochaines années.
Et pour ceux qui n’ont que le mot de déficit à la bouche, je leur rétorquerai par une autre page d’histoire. En 1945 la France est au 3/4 détruite, 70 départements ont servi de champ de bataille, il y a des millions de personnes sur les routes, sans foyer et des prisonniers qui reviennent d’Allemagne. Financièrement elle est ruinée, la production industrielle, entièrement au service de l’Allemagne nazie est à l’arrêt, c’est dire si son déficit budgétaire est quelque chose d’autrement plus grave que maintenant. Et pourtant dans ce contexte, la sécurité sociale est fondée notamment par Ambroise Croizat, et ne présentera aucun déficit jusque dans les années 1990 (le temps que le virage ultralibéral de 1983 produise son effet)
-
Bonjour, Wesson.
En effet, cet exemple historique est éclairant.
Ajoutons à cela l’arrivée « par effraction » du gouvernement Jospin, pourtant impréparé à gouverner. Or, cette parenthèse de gauche a été la meilleure période pour notre pays durant les deux dernières décennies, avec notamment un arrêt de l’accroissement de la dette, le retour à l’équilibre des comptes sociaux et la création de mesures sociales type CMU.
Avec Sarkozy, on sait que l’on continuera d’aller droit dans le mur. Avec Hollande on a la possibilité d’un retour vers plus de justice sociale et fiscale, même si ce ne sera pas la panacée. Cela vaut sans doute la peine de tenter l’expérience et, en attendant, de mettre une sourdine aux procès d’intentions. -
C’est très bien de faires des articles pour soutenir votre champion...
Mais le connaissez-vous vraiment ? Son parcours, ses soutients, sa politique ...
Déjà votre grand mou est un produit du :
Young Leaders - French-American Foundation
Comme vous le lisez il ne sera pas élu pour l’intérêt général mais pour les mêmes individus qui ont placé le nerveux à tic à l’Elysée.
Par ailleurs, ce type a renié de remettre en cause la loi pompidou de 1973, bref il n’est pas de gauche, il est du PS, comme Jacques Delor qui a fait un sac sur pas mal d’acquit des salariés en douce en 1982 (qqun en parle de ce faux syndicaliste ?)
Bref voter c’est abdiquer car le jeu est pipé, car le choix est pour le poulain de ce système esclavagiste que nous subissons depuis des lustres sous différents noms et époques.-
Bonjour, FYI.
Hollande n’est pas mon champion. Je n’appartiens d’ailleurs à aucun parti, et je vote à chaque élection en fonction de ce qui me parait le mieux pour les classes populaires. Si vous aviez lu les commentaires de ce fil, vous auriez constaté que mon choix de 1er tour pour la présidentielle se porte sur... Mélenchon.
En réalité, la question qui se pose pour Hollande est celle du pragmatisme : faut-il le vouer aux gémonies au risque de contribuer à sa défaite face à Sarkozy ou le soutenir sans équivoque lors de la bataille du 2e tour pour éradiquer Sarkozy de la scène politique ? Eu égard à l’histoire de notre pays, la réponse est dans la question car si les socialistes se sont égarés sur la voie libérale, ils ont commis infiniment moins de dégâts sociaux que la doite, et notamment la droite sarkozyste. La parenthèse Jospin a même été une bouffée d’oxygène, certes relative mais réelle, dans la lente déliquescence de notre pays sous les gouvernements de droite. -
Il n’y a encore des naïfs pour croire à un clivage entre énarques de droite et énarques de gauche ? Je croyais que les gouvernements Fillon dont les membres dépassent les hypocrisies marketing, avait mis fin aux illusions des militants de base les plus endoctrinés oO
De toute façon, la fédéralisation de l’Europe allant en s’accélérant, et faisant partie du wagon de queue méridional surendetté, quelle autonomie de décision aura le prochain gouvernement ? La capitale de la France dans ces conditions ne devient elle pas Bruxelles ou Berlin ?J’admire cette capacité d’auto suggestion dans les bureaux de campagne. On aurait présenté une chèvre comme meilleur candidat possible, ils se seraient persuadés que le bêlement est le plus ingénieux raffinement de la réthorique politique afin de mieux en convaincre leur entourage. Consternant mais pourtant, il semble que je ne sois pas en train de rêver...-
Bonjour, Fifilafiloche.
Je regrette comme vous que la gauche ne puisse présenter avec de réelles chances de succès en 2012 un candidat progressiste, mais il nous faut faire avec l’offre existante. Et, pardonnez-moi de le dire ainsi, votre propos (la chèvre) est quelque peu condescendant vis-à-vis des millions de Français qui sont allés voter lors de la primaire citoyenne. Manifestement, la majorité de ceux qui ont fait gagner Hollande, et de manière très nette, s’est placée sur un terrain plus pragmatique qu’idéologique en soutenant celui qui leur semble le plus à même de battre Sarkozy. Et de ce point de vue là sans doute ont-ils raison. On peut le regretter, mais il va nous falloir faire avec ! -
Quelqu’un qui se fait relooker et à qui on file une femme éminence grise, de surcroit journaliste, envoyée par le sérail pour le coacher en coulisse... inquiète par son manque évident de personnalité et d’idées propres...
Tout ceci ne vous rappelle pas un candidat en 2007 à qui on a mis une geisha dans les bras pour mieux le contrôler par la suite, on en voit le résultat désastreux pour la France actuellement)...
sans oublier les sponsors officieux et officiels derrière, bizarrement monsieur Hollande tient compte de notes officieuses envoyées par AREVA d’ou la colère d’Eva Joly !!-
Bonjour, Christoff M.
Cela, c’est la vision complotiste, et peut-être est-ce la bonne, après tout.
Quoi qu’il en soit, il faut désormais faire avec une candidature Hollande, et ce n’est pas forcément la pire que l’on aurait pu attendre pour le PS. Hollande est un homme de dialogue et je ne doute pas qu’il s’inscrira dans un travail d’équipe. Pourquoi lui faire un procès d’intentions alors que la véritable campagne n’est pas encore engagée et alors que le programme du candidat ne sera connu qu’en janvier ? -
Salut Fergus !
Bien ton article et la plupart des commentaires ...
D’autant qu’en ce moment j’ai les boules et ça concerne les autres partis de gauche qui pensent qu’ils ont des chances d’obtenir une majorité des suffrages au second tour, s’ils étaient sélectionnés et appliquer leur programme .
Comme tu le fais remarquer non seulement ça ne correspond pas à la « sociologie » de notre pays mais il y aurait des levées de boucliers dramatiques .
Je crains que beaucoup n’aient aucune idée de ce qu’est la complexité de la politique , les forces en jeu , les coulisses , etc, et s’imaginent qu’il suffit de voter pour tel ou tel programme pour que celui ci soit mis en oeuvre .
Les mêmes qui vont hurler à la trahison si ledit programme se heurte au mur des réalités comme en 1983 , avec des caisses vides et trois dévaluations ( ce qu’on appelle le tournant de la rigueur , cf Wiki )
Donc effectivement rien n’est joué et si les petits partis crédités à gauche de 5 à 10 % continuent à déglinguer ad hominem FH , en pensant qu’ils peuvent chacun décrocher le bingo , ils ne feront que contribuer à faire repasser NS qui fait tout actuellement pour apparaître « sympatoche » , modéré , attentionné, et hyper responsable ...
Cr.
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Bonjour, Chantecler.
Merci pour ton commentaire. Eh oui, la politique est un « art » très complexe car il interagit avec toutes les composantes de la vie. Ce ne sont par conséquent ni les formules lapidaires ni les jugements à l’emporte-pièce qui font avancer la réflexion sur les enjeux pour la nation et pour les citoyens.
Quant à l’attitude des petits partis, elle porte en germe les divisions qui pourrissent, le moment venu, le report des voix. On peut les comprendre car leur visibilité et leur poids dans la société sont directement dépendants du score à la présidentielle. Du moins cela vaut-il pour le Front de Gauche car pour EELV, associé au PS, le salut passe uniquement par la création d’un groupe parlementaire, ce que n’a pas compris Eva Joly.
Mélenchon a peut-être une belle carte à jouer pour peser ensuite sur les choix gouvernementaux du PS, mais il m’étonnerait fort que, dans le contexte actuel de crise, il réalise le score dont il rêve. Cela ne doit pourtant pas le dissuader de démontrer de quelle manière ses propositions sont plus adaptées aux besoins des Français que celles du PS, mais il doit comprendre que les attaques personnelles doivent impérativement cesser.
Cordialement. -
je sais pas si hollande sera notre futur président mais faudrait déjà qu’il passe le premier tour, au moins là :
http://resultatselections-2012.over-blog.fr/
Les militants du PS seraient en voie de disparition ?
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Bonjour, Ulysse.
Les sondages livrés par les grands instituts sont déjà eux-mêmes quelque peu sujets à caution et à manier avec des pincettes loin d’une échéance électorale. Mais au moins sont-ils construits sur des panels à peu près représentatifs, à l’aide d’algorithmes complexes tenant compte d’un certain nombre de correctifs liés notamment aux divergences constatées dans l’historique des scrutins entre le déclaratif et le constaté.
Rien de tout cela dans ce genre de sondage du web où ne se prononce qu’un nombre limité d’internautes habitués du site et surtout nullement représentatifs de l’électorat français. -
@ Ulysse.
Sondage du jour Opinion Way pour... Le Figaro et LCI :
1er tour : Hollande 30 %, Sarkozy 25 %, Le Pen 18 %, etc...
2e tour : Hollande bat Sarkozy 60 % contre 40 % !!!
Sans commentaire. -
ES LANGT
Gomme crie Géranium du côté de Mulhouse, pa s vrai Faire-Küss ???Vous foullez encor’ longtemps de ce cirque Pistozétoiles avec Roger Lanzac !!!Vu que notre Théière à 5_6 têtestarde de s"inspirer du Chirac du lundi 21 avril 1997Faut lui forcer la main - le guider vers la choserien de mieux qu’un sondage nature - élections législatives anticipées ? n’est-ce-pas ?d’autant plus que la pêche reste fermée en cette saisonHoppla !-
Bonjour, Brieli.
Rien de mieux qu’un « sondage nature », en effet. Mais je vois mal Sarkozy tenter ce genre de coup de force en l’état actuel des forces politiques et des dispositions d’esprit de l’électorat. Pour l’instant il essaie, avec la complicité assez délirante de la plupart des grands médias, de donner l’impression qu’il revient dans le jeu. Réalité, illusion ? Nous le verrons dans les prochaines semaines. Mais avancer une échéance électorale est toujours très risqué car cela est très souvent apparenté à une manipulation. -
La chance des français, c’est que leurs représentants auto-institués sont si médiocres... tous, quel que soit le bord... qu’ils finiront par se réveiller.Vive la révolution mondiale !
Indignez-vous !
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Bonjour, Alexis.
Plutôt d’accord avec vous. Mais le temps n’est pas à la révolte, il est malheureusement au fatalisme et à la frilosité. On ne sait d’ailleurs jamais à quel moment une révolution se déclenchera, et le plus souvent, l’explosion est inattendue et liée à un évènement anodin qui fait office de détonateur. -
Bonjour, StabilobOss.
Je n’appelle absolument pas à voter Hollande. N’étant militant dans aucun parti, je n’appelle d’ailleurs à voter pour personne, pas même pour Mélenchon pour qui je voterai pourtant au 1er tour de la présidentielle.
Mais il est évident que je voterai sans hésitation Hollande au 2e tour, car ne pas voter pour lui reviendrait de facto à augmenter les chances de Sarkozy. -
Je réagis tardivement à votre réponse, j’ai hésité à en faire un article :
"Le problème, c’est qu’on n’organise pas un vote constitionnel européen en quelques mois. Et, eu égard à son poids, seul le "moteur franco-allemand", pour reprendre l’expression consacrée, peut en être le promoteur.
Quant à un référendum sur une sortie de l’Union européenne, il est exact qu’il n’en est question pour personne, excepté le FN. Mais la sortie de l’Union est une demande sans doute très minoritaire. Reste la sortie de la zone euro, et là le vote pourrait être plus serré. Mais ce serait une folie pour notre pays en l’état actuel de l’économie.«
»On n’organise pas un vote constitutionnel européen en quelques mois«
C’est certain. Si vous attendez l’accord des 27 pour un référendum européen vous le ferez dans une europe dont l’état sera proche de l’actuelle fédération Yougoslave. Il s’agit d’un référendum national proposé aux français : »Voulez vous rester dans l’UE ?« . Cela demande peu de temps !
Sinon, l’Allemagne nous imposera, comme à la Grèce et à l’Italie, une mise sous tutelle de Goldman Sachs. Et ce sera très rapide ! (de Gaulle, reviens, ils sont devenus fous !)
»une demande sans doute très minoritaire«
Comment pouvez vous asséner cela ?
Pour Maastricht, nous étions 49% à penser que cette europe était une arnaque. Contre toute la gauche, une bonne partie de la droite, tous les syndicats, l’engagement total de Mitterrand. Que ce traité signait la mise à mort de nos services publics (concurrence et Saint Profit). Le lendemain du vote, l’ai déchiré ma carte de la FEN. Ils ont l’air fin avec leurs processions !
Peut être avez vous remarqué, tout de même, que le référendum de 2005 n’a pas arrangé les choses !
Fergus SVP, pas la méthode Coué !
La folie économique c’est »ici et maintenant" !-
Bonsoir, Furax.
Vous avez raison, en écrivant « sans doute très minoritaire », je fais peut-être fausse route, bien qu’entouré exclusivement d’européens convaincus comme je le suis moi-même. Mais évidemment pas de cette Europe-là, construite uniquement (ou presque) sur des critères libéraux de commerce, hors de toute (ou presque) considération humaine.
C’est pourquoi je suis partisan d’une remise à plat complète et de l’élaboration d’un nouveau traité constitutionnel respectueux des personnes, mais aussi du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans le cadre d’une... confédération.
Nous navons par conséquent pas la même vision : la mienne est européiste, la vôtre est nationale. Et je crains qu’un simple référendum sur la sortie ou non de l’UE ne soit pas de nature à résoudre les problèmes.
Cordialement. -
@ StabilobOss.
Je ne défends pas spécialement Hollande et, comme je viens de l’indiquer dans ma réponse à votre commentaire ci-dessus, je ne voterai pour lui qu’au 2e tour de la présidentielle.
Mais je comprends votre position, et le PS m’a très souvent irrité par ses choix libéraux, certes moins catastrophiques que ceux de la droite, mais trop éloignés de la politique sociale qu’on aurait pu attendre d’un véritable parti « socialiste ».
Cela dit, il faut être réalistes, et le regard que je porte sur l’offre politique et surtout sur les chances des uns et des autres d’accéder au duel final, ne m’incite guère à l’optimisme, eu égard à la sociologie du pays. C’est pourquoi je dis simplement qu’il convient de ne pas se livrer envers Hollande à des attaques personnelles porteuses d’un risque de désunion au 2e tour qui pourrait profiter à Sarkozy. Rien d’autre. -
Je crois que Fergus n’a pas décrypté la stratégie de l’énarquie démagogue. L’objectif n’est pas de gagner mais de s’assurer de perdre. Le prochain quinquénat sera terrible pour l’équipe en place, comme il l’a été pour tous les gouvernements qui ont été obligés d’appliquer la rigueur imposée par 40 de laxisme budgétaire. Pour les courageux qui vont devoir faire payer l’addition, il s’agit d’un suicide politique.
Dans ces conditions, le choix d’un homme faible s’imposait. C’est déjà une chose de réglée dans la cacophonie uniquement apparente. Il est bien évident que démagogie et courage n’ont jamais fait bon ménage. D’ailleurs combien chez les bien pensants rentiers de la manne politique ont jamais eu de responsabilités de terrain, au contact de la réalité ? Les quelques exceptions ont laissé l’idéologie poussiéreuse au placard, se rendant compte que le temps n’était plus aux postures de façade, méprisante pour l’intelligence des électeurs, mais à l’action, au delà des blablas savants écrits par leurs responsables de communication-
Bonjour, Fifilafiloche.
Je pense avoir une idée assez précise de ce que veut l’oligarchie. Mais en l’état actuel des conscience et de la sociologie politique, vous proposez quoi, concrètement, pour vous opposer au système ? Je ne parle évidemment pas des deux prochaines décennies, mais des élections qui seront organisées au printemps prochain.
On peut évidemment tourner le dos au grand cirque électoral qui n’accouchera, quoi qu’il arrive, que d’un personnage plus ou moins complaisant vis-à-vis des forces souterraines selon qu’il se nommera Hollande ou Sarkozy. Ce n’est pas ma position : en attendant qu’un long travail de pédagogie ait permis à la population française de comprendre ce qui se joue de manière occulte, je préfère, fût-ce à regrets, aller vers celui qui me semble objectivement le moins dangereux pour les classes populaires et pour les services publics. La solidarité la pus élémentaire impose ce choix du moins nocif ! -
J’ai des doutes sur les chances de Hollande, je commence à croire qu’on l’a parachuté pour
faire regagner Sarkozy...A suivre, on en reparlera, ce qui est sur c’est que je ne voterais pas pour l’UMPS !!
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Je sens que vous allez voter F. Bayrou !
Excellent choix . -
Bonjour, Christoff_M.
Chacun est libre de son choix, et l’offre de 1er tour est large, hors ce que vous appelez de manière frontiste « l’UMPS ». Le 1er tour sert précisément à cela : choisir le candidat le plus proche de ses idées.
Il restera le vote du 2e tour, et selon toute probabilité un choix entre Hollande et Sarkozy, les deux champions de cette « UMPS ». Vous devrez alors assumer le fait qu’en ne votant pas pour l’un des deux, vous augmenterez les chances de gagner pour son adversaire. -
La dégringolade de François Hollande a commencé à un rythme impressionnant et toute la question est de savoir si elle va se poursuivre. Les prochains sondages de Décembre apporteront un début de réponse.
Le seuil psychologique de retournement d’une situation, jusqu’ici orchestrée par les médias et les domestiques à la botte du Parti Socialiste, pourrait se situer au moment précis où Sarkozy dépasserait Hollande dans les sondages sur le premier tour.On en n’est plus très loin.A partir de cet instant-là on pourra parié sur une « Balladurisation » du candidat François Hollande, super favori à six mois des élections et archi-battu dans les urnes.Question subsidiaire : A qui Bayrou va-t-il prendre des voix, à Sarko où à Hollande ?Car il ne serait pas surprenant que Bayrou, à l’inverse de Hollande, fasse plus dans les urnes le jour venu qu’il ne faisait six mois auparavant dans les sondages.-
Bonjour, Frédéric.
Comme d’autres, vous emblez prendre vos désirs pour des réalités car la pértendue dégringolade de Hollande n’existe manifestement pas dans les sondages contrairement à ce qu’affirme les grands médias aux ordres de l’UMP dans une ahurissante campagne d’intox. Certes, il y a eu un réajustement légitime après l’euphorie engendrée par le succès de la primaire citoyenne, mais rien n’est changé sur le fond dans le rapport de forces entre Hollande et Sarkozy. Curieusement, les médias se ont surtout intéressés aux scores de 1er tour donnés par le sondage LH2, et ont passé sous silence ceux du 2e tour : 58,7 % pour Hollande contre 41,3 % pour Sarkozy ! De même ont-ils étét muets sur la dernière livraison d’Opinion Way pour... Le Figaro et LCI : après un 1er tour à 30 % pour Hollande contre 25 % à Sarkozy, le candidat du PS l’emporterait au 2e tour par 60 % contre 40 % pour le candidat de l’UMP.
Quant à Bayrou, il semble clair que sa chance est passée. Sans doute fera-t-il un score honorable, mais probablement inférieur à 2 chiffres. Et pour cause : en période de grave crise, les Français n’entendent pas se tourner vers un homme seul, et ils se prononceront soit pour la reconduction du sortant, soit pour uene alternative socialiste. -
N’assistons-nous pas à une situation, assez classique au demeurant, où la partie la plus politisée de la population et qui vote plutôt à gauche, ou pour les extrêmes, s’est mobilisée la première, plus de six mois avant l’échéance ?
N’est-ce pas de là que viennent les niveaux un peu délirant atteints par le candidat François Hollande dans les divers sondages ?Des niveaux délirants que l’on a mis en exergue et que les militants socialistes ont bu comme du petit lait, sans souligner l’autre facteur important que révélait les-dits sondages, à savoir que l’électorat était encore peu mobilisé si loin de l’échéance et qu’une partie importante des personnes interrogées ne se prononçait pas !Rien ne sert de courir, il faut partir à point, et c’est précisément ce que n’ont pas fait les socialistes. Mais la roue tourne et les électeurs se mobilisent peu à peu.C’est ce qui fait qu’Hollande baisse à présent et c’est un mauvais signe pour la suite.Si nous sommes bien dans un cas de figure analogue à celui de l’élection de Chirac en 1995, on verra que Sarko prendra la tête dès qu’il aura déclaré solennellement sa candidature en Février prochain, et dans ce cas et il ne la lâchera plus.-
Désolé de vous contredire, mais Hollande ne baisse pas (voir ma réponse ci-dessus) et le rejet que suscite Sarkozy n’a pas bougé d’un iota, les seuls mouvements en sa faveur au 1er tour des derniers sondages étant le fait de mouvements internes à l’électorat de la droite.
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Désolé de vous contredire, mais Hollande ne baisse pas, et je vous invite à cet égard à lire ci-dessus ma réponse à votre 1er commentaire.
Quant à Sarkozy, toujours laminé au 2e tour dans les derniers sondages, il ne bénéficie manifestemennt au 1er tour que de mouvements internes des intentions de vote des électeurs de droite. Et le rejet qu’il suscite dans l’opinon n’a pas bougé d’un iota. -
Ne parlez pas de chance individuelle, voyez plutot si la France peut s’en sortir avec ce régime irréaliste ou avec ce semblant d’opposition !
La France est actuellemnt vide intérieurement et ... dissoute à l"extérieur malgré que les Japonais continuent à adorer le Père Bocuse et malgré que les harragas s’ammoncèlent aux portes de l’Hexagone !
LA FRANCE EST FATIGUEE ET AVEC ELLE L’EUROPE QUI Y AVAIT CRU ! Peut-elle réssusciter en 2012, tout dépendra du choix des électeurs conscients... s’il en reste quelques uns !
Mohammed MADJOUR.
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Bonjour, Mohammed.
Vous n’avez pas tort, évidemment. Mais que proposez-vous de concret pour ces « quelques électeurs conscients » ? Car tout le problème de notre pays est là : dans cette inconscience et dans cette minorité qui n’a strictement aucun moyen d’action démocratique. -
Que ce pourri finisse au fond d’une poubelle
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@Fergus (xxx.xxx.xxx.180) 27 novembre 11:57
Le peuple, si vous comprenez seulement « la masse » n’y peut évidemment pas grand chose !
Il faut que les scientifiques, les intellectuels, les experts se rangent du côté de la vérité et du côté de l’intérêt national, car dans ce cas l’intérêt national français ne serait pas nuisible aux autres nations parce qu’il ne serait pas la traduction et l’application de l’idéologie du National-Socialisme LE NAZISME !
Quand on entend un politicien ignorant décider seul (ou plus grave encore avec l’appui non officiels des scientifiques irresponsables ) ce que sera l’avenir des centrales nucléaires on ne peut que désespérer, la science nucléaire et la technologie nucléaire sont au sommet du savoir humain, un dialogue responsable ne devrait être alors mené que par les scientifiques ! Il ne s’agit ni de démocratie, ni de politique et comme le dit bien un grand homme de science français « la science n’est pas démocratique » !
Pensez alors que lorsque le monde savant laisse le champ libre aux crocodiles politiques le monde ne peut que glisser vers l’irréparable !
La France est le pays de la ségrégation, le pays le plus raciste et le plus antisémite de la planète ! Quand j’entends parler des « droits de l’homme » et de la « démocratie » lorsque le FN est diabolisé par l’ensemble des médias, par l’ensemble des politicards , par l’ensemble des parlementaires, par l’ensemble des intellectuels... alors que ce FN n’a jamais gouverné quoi que ce soit je me conforte dans l’idée que la France est le pays le plus malade du monde !
De quoi les Français ont peur ? Ont-ils le droits d’agir par la propagande officielle et par la désinformation nocive à l’encontre d’un parti agréé et légal ? Si oui, il faut faire mieux : dissoudre le Front National !
Si au contraire les Français veulent redevenir des gens normaux et fiers de l’être, alors ils devraient voter pour le Front National en 2012 pour ne pas avoir à choisir entre Nicolas « l’intrépide » qui a défait les institutions françaises et leurs acquis et Françaois le « Mou » qui ne pourra pas re-réformer ce qui a été déformé par l’UMP !
Mohammed MADJOUR.
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@ Mohammed.
Tous les partis politiques sont peu ou prou en relation avec des scientifiques et des intellectuels. Mais comme les politiques soutiennent des idéologies différentes, les scientifiques et les intellectuels sont partagés depuis la nuit des temps. On ne peut par conséquent pas accuser les caciques politiques de décider seuls même s’ils donnent cette impression.
Pour ce qui est du Front national, désolé de ne pas être d’accord avec vous sur ce qu’il est foncièrement et sur la pertinence des idées de ses responsables. Pour autant, il convient en effet de ne pas diaboliser ce parti, et surtout ses sympathisants, dès lors que le FN n’est pas interdit. Je fais même partie des gens qui estiment scandaleux que le scrutin législatif majoritaire empêche ce parti d’être présent à l’Assemblée nationale : il y a là un véritable déni de démocratie, eu égard à la taille de l’électorat de ce parti, qui devra être corrigé le plus rapidement possible par l’introduction d’une dose de proportionnelle, ce à quoi s’est engagé le parti socialiste pour 2017.
Bonne journée. -
Bonjour Fergus
A mon avis, pour qu’Hollande soit élu (et déjà passe le premier tour), il est absolument nécessaire de RADICALISER son programme ; notamment sur le plan monétaire et financier.Comme tout le monde peut voir actuellement, le petit Ubu del’Elysée, malgré toutes ses rodomontades, se coucher devant la chancelière de la droite teutonne, avec son intransigeance à ne surtout pas toucher au statut et prérogatives de la BCE ; acteur majeur de la crise, conduisant l’€uro et l’Europe droit dans le mur (quand le Réserve Fédérale Américaine, la Banque d’Angleterre, sans parler de la Chine, elles, font fonctionner à fond la planche à billets, pour sauver leurs économies), la solution, pour Hollande, serait donc d’annoncer, en cas d’élection, une RÉVISION DES ARTICLES DES TRAITES EUROPÉENS, entérinant le statut intouchable de la BCE, l’interdiction aux états membres d’emprunter directement aux banques centrales, l’obligation qui leur est faite d’emprunter via les banques avec des intérêts de plus en plus pharamineux ; bref, tous les articles (de Maastricht à aujourd’hui) qui ont permis et permettent la mainmise de la dictature financière sur l’Europe, les états, les citoyens.Révision, au besoin, UNILATERALE ; quoi qu’en pensent et fassent nos pseudo « partenaires européens » ; soit ils suivent, soit la France révise ces articles pour elle-même : et applique cette révision.Je ne vois pas qui, quel organisme, quelle instance, pourrait empêcher un pays souverain de procéder à ces mesures, cruciales pour son autonomie, et SA SURVIE.Cette annonce aurait l’énorme avantage de dessiner une voie de solution aisément compréhensible et souhaitée par une très large majorité de Français, et de renvoyer l’agité de l’Elysée à son impuissance, sa duplicité, sa forfanterie, et, au final, son sabordage de la France au profit des puissances financières.Voila une mesure qui assurerait à Hollande son élection dans un fauteuil.La question est ; aura-t-il la vision, le courage (politique) d’annoncer et de réaliser cette mesure (et ses corollaires : annulation de la partie de la dette due aux organismes financiers privés, séparation des banques de dépôt (nationalisées) et des banques d’affaires, privées du droit de création monétaire, droit pour l’état d’emprunter à sa banque centrale SANS INTERET, chasse aux fortunes planquées dans les paradis fiscaux, produits de première nécessité interdits à la spéculation, etc..) qui serait LA SEULE SOLUTION pour nous sortir de la crise, et tracer une voie vers l’avenir débarrassé du joug de la dictature financière ?En un mot, Hollande aura-t-il le courage de faire retrouver aux partis de gauche, une vision et une politique REELLEMENT DE GAUCHE, ou sombrera-t-il, comme la plupart des partis socialistes et sociaux-démocrates européens, dans cette allégeance aux « forces du marché », avec juste quelques aménagements à la marge, dont on a vu ce qu’elle donnait : en Espagne, en Grèce au final : à savoir une soumission définitive à la finance internationale, qui a définitivement mis le domaine politique, les états, les démocraties,les citoyens, à sa botte ?Je parie qu’il n’en aura jamais le courage, hélas..Alors ; se débarrasser de Sarkozy est certes la priorité absolue : mais, pour moi, la vraie partie se jouera aux législatives : où le peuple de France devra élire ses représentants parmi ceux capables de déclencher le véritable changement des règles du jeu, sans lequel nous irons vers l’explosion finale qui, à n’en pas douter, sera payée le plus chèrement, par les citoyens, dont les plus défavorisés.-
Pour le rôle de la BCE dans la crise, voir :
désolé, mais l’article complet n’est visible que dans le « Monde diplomatique » de Novembre ; et je n’y suis pas abonné : trouvable en kiosque...A lire aussi dans ce même numéro de Novembre :Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique ?Alors que le capitalisme connaît sa crise la plus sérieuse depuis celle des années 1930, les principaux partis de gauche semblent muets, embarrassés. Au mieux, ils promettent de ravauder le système. Plus souvent, ils cherchent à prouver leur sens des responsabilités en recommandant eux aussi une purge libérale. Combien de temps ce jeu politique verrouillé peut-il durer alors qu’enflent les colères sociales ?
de Serge Halimi : début ici
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Bonjour, Sisyphe.
D’accord sur les deux points.
Que Hollande annonce cette radicalité monétaire et financière et qu’il s’engage à la mettre en oeuvre une fois élu me semble être effectivement de nature à emporter l’adhésion d’une large majorité de Français. Nous en saurons plus en janvier lorsqu’il dévoilera son programme.
Qu’une fois Sarkozy viré de l’Elysée, les Français fassent pression sur les socialistes vainqueurs de la présidentielle pour porter un maximum d’élus progressistes à l’Assemblée nationale et peser ainsi sur leurs orientations gouvernementales et législatives.
Cordialement. -
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@ Sisyphe.
Merci pour ce lien.
Serge Halimi dresse dans ce remarquable édito un état des lieux tout à la fois lucide et inquiétant. Il est évident que l’on ne pourra plus se contenter dans l’avenir de reconduire des modèles libéraux qui prennent la forme d’une fuite en avant de plus en plus délirante. D’où la nécessité de bousculer très vite l’existant.
Hollande pourrait-il être l’artisan de ce profond et nécessaire bouleversement ? Seul, je ne le crois évidemment pas. Mais peut-être le pourrait-il en 2013 dans le cadre d’une action commune avec les socialistes allemands ? Mais il ne s’engagera dans une voie radicale que s’il y est poussé par des alliés suffisamment puissants. D’où la nécessité, comme vous l’avez souligné, de porter le maximum d’élus progressistes à l’Assemblée après que le cas Sarkozy ait été réglé. A suivre...
Bonne fin d’après-midi. -
Ce qui m’affole c’est comment est-il encore possible de croire que Le PS et ses alliés vont faire une politique de gauche alors qu’ils ne seront rien d’autre que le bras armé de la rigueur exigée pour nous par le CAC 40 et les capitalistes...
Ca me dépasse...En tous cas il est urgent de préparer une opposition de la vraie gauche la plus forte possible pour parer à tous les mauvais coups qui nous attendent....
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@ jaja
pour répondre à ta légitime interrogation, cet extrait de l’édito de Serge Halimi :Toutefois, tant que les partis de gauche modérés continueront de représenter la majorité de l’électorat progressiste — que ce soit par adhésion à leur projet ou par sentiment que celui-ci constitue la seule perspective pour une alternance rapprochée —, les formations politiques plus radicales (ou les écologistes) se retrouveront condamnées au rôle de figurants, de force d’appoint, de mouches du coche. Même avec 15 % des suffrages, quarante-quatre députés, quatre ministres et une organisation rassemblant des centaines de milliers d’adhérents, le Parti communiste français (PCF) n’a jamais pesé entre 1981 et 1984 dans la définition des politiques économiques et financières de François Mitterrand. Le naufrage de Refondation communiste en Italie, prisonnier de son alliance avec des partis de centre gauche, ne constitue pas un précédent plus exaltant. Il s’agissait alors, on s’en souvient, de prévenir à tout prix le retour au pouvoir de M. Silvio Berlusconi. Lequel est intervenu quand même, mais plus tard.
Le Front de gauche (auquel appartient le PCF) veut contredire de tels augures. En faisant pression sur le PS, il espère le voir échapper à « ses atavismes ». A priori, le pari paraît illusoire, voire désespéré. Toutefois, s’il intègre d’autres données que le rapport de forces électoral et les contraintes institutionnelles, il peut se prévaloir de précédents historiques. Ainsi, aucune des grandes conquêtes sociales du Front populaire (congés payés, semaine de quarante heures, etc.) n’était inscrite dans le programme (très modéré) de la coalition victorieuse en avril-mai 1936 ; le mouvement de grèves de juin les a imposées au patronat français.
L’histoire de cette période ne se résume pas pour autant à la pression irrésistible d’un mouvement social sur des partis de gauche timides ou effarouchés. C’est bien la victoire électorale du Front populaire qui a libéré un mouvement de révolte sociale en donnant aux ouvriers le sentiment qu’ils ne se heurteraient plus au mur de la répression policière et patronale. Enhardis, ils savaient aussi que rien ne leur serait donné par les partis pour lesquels ils venaient de voter sans qu’ils leur tordent la main. D’où cette dialectique victorieuse — mais tellement rare — entre élection et mobilisation, urnes et usines. Un gouvernement de gauche qui n’affronterait pas une pression équivalente s’enfermerait aussitôt dans un huis clos avec une technocratie qui depuis longtemps a perdu l’habitude de faire autre chose que du libéralisme. Il n’aurait pour seule hantise que de séduire des agences de notation dont nul n’ignore cependant qu’elles « dégraderont » sur-le-champ tout pays engageant une véritable politique de gauche.
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Bonjour Sisyphe,
J’en tire ce passage : "Le Front de gauche (auquel appartient le PCF) veut contredire de tels augures. En faisant pression sur le PS, il espère le voir échapper à « ses atavismes ». A priori, le pari paraît illusoire, voire désespéré. Toutefois, s’il intègre d’autres données que le rapport de forces électoral et les contraintes institutionnelles, il peut se prévaloir de précédents historiques. Ainsi, aucune des grandes conquêtes sociales du Front populaire (congés payés, semaine de quarante heures, etc.) n’était inscrite dans le programme (très modéré) de la coalition victorieuse en avril-mai 1936 ; le mouvement de grèves de juin les a imposées au patronat français.«
Passage où Halimi fait abstraction de ce qu’est devenu le PS depuis 1936 et où il est aujourd’hui évident que le PS n’est plus qu’une force politique au service de la bourgeoisie. Tirer le PS à gauche, le pari est en effet plus »qu’illusoire, voire désespéré" comme le dit Halimi le voire étant bien sûr encore trop faible.
Mais ce qui est surtout désespérant ce n’est pas tant ce PS de tous les renoncements. Il y a longtemps qu’il ne fait plus illusion du moins aux yeux de ceux qui espèrent encore transformer la société au profit des classes exploitées. C’est le FdG qui désespère vraiment, lui qui va s’amarrer à cette galère pourrie qu’est le PS alors qu’il aurait été urgent de construire une opposition de gauche se présentant comme une alternative au capitalisme.
Malheureusement en 2012 il se passera ce qu’il se passe dans les régions et les municipalités tenues par les forces du FdG à l’heure actuelle ; une gestion avec le PS qui va à l’encontre de l’intérêt des travailleurs, une trahison de ce que cette force prétend représenter auprès des gens du peuple....
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jaja
je ne suis pas d’accord avec toi sur le FdG ; son programme contient quand même des propositions assez radicales, que je n’assimile pas du tout au programme d’eau tiède du PS.Et, comme le dit Halimi, si une victoire de la gauche survenait lors de ces élections (surtout législatives), ce serait un signal pour enclencher, derrière, les nécessaires luttes sur le terrain, seules capables d’amorcer les réformes nécessaires.Une partie du programme du Front de Gauche, concernant la vitale réforme monétaire :Gouverner face aux banques et à la financeL’humain d’abord propose d’en finir avec le dogme central de la mondialisation financière : la libre circulation des capitaux. Cette rupture politique est considérable et apparaît sans doute pour beaucoup comme très difficile. Au plan technique, elle est en fait extrêmement simple. La Banque de France connaît les mouvements de capitaux dans notre pays et de notre pays avec le reste du monde. Toute l’expertise technique est ici, dans notre pays. Seule la définition des orientations stratégiques a été délocalisée à Francfort au siège de la BCE. Il suffit donc de reprendre le contrôle de la Banque de France pour pouvoir immédiatement contrôler les mouvements de capitaux, afin par exemple d’en taxer certains voire interdire les plus nocifs.
Ainsi armé, notre gouvernement pourra briser le « mur de l’argent » qui se mettrait sinon en travers de notre politique dès le lendemain de l’élection. Il aurait les moyens d’échapper au chantage à la dette et au pilonnage des agences de notation. En mettant sous contrôle social les banques, nous les obligerons en effet à détenir dans leur bilan des titres de notre dette publique, pour un taux d’intérêt raisonnable. Les attaques spéculatives contre nos bons du trésor pourront être stoppées. Les banques ne pourront résister car elles savent d’avance qu’elles seraient les perdantes d’un bras de fer avec un gouvernement déterminé. Rappelons que sans garantie publique, les banques ne valent pas plus que le papier sur lequel leurs actions sont imprimées. Aucune activité bancaire ne peut se passer du soutien de la Banque Centrale et de l’accord des autorités de régulation dont nous aurons repris le contrôle. Ceci sans même recourir à la menace ultime : ne pas payer la dette, vision d’apocalypse pour tout banquier qui préfère négocier quelque chose que de se retrouver avec rien du tout…
Le contrôle des mouvements de capitaux est également une arme anti-délocalisations. En taxant les investissements directs à l’étranger, dès lors qu’ils visent à exploiter des différences dans les normes sociales ou environnementales, nous pouvons enlever à la délocalisation son intérêt économique.
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Bonsoir, Jaja.
En l’état actuel des choses, le Front de Gauche est, et je le regrette, dans l’incapacité d’assurer un quelconque leadership à gauche. Mais il peut, s’il parvient à obtenir une représentation significative à l’Assemblée nationale, faire entendre sa voix, et pas seulement pour servir de faire-valoir aux socialistes. Quant à ces derniers, qui se sont effectivement dramatiquement éloignés des classes populaires depuis des décennies, peut-être réaliseront-ils, sous la pression des évènements et sous celle des autres composantes de la gauche, qu’il est temps de réformer leur vision de la société et de s’attaquer enfin à la domination de la pensée unique libre-échangiste débridée. On peut toujours rêver, non ? Et puis, sauf révolte populaire, nous n’avons pas le choix d’ici à mai 2012. -
« je ne suis pas d’accord avec toi sur le FdG ; son programme contient quand même des propositions assez radicales, que je n’assimile pas du tout au programme d’eau tiède du PS. »
Bon sans discuter de ce programme qui n’a rien de révolutionnaire puisqu’il n’est pas question de nationalisation des banques, sans rachat ni indemnisation, il est évident que le FdG ne sera éventuellement au gouvernement que l’appoint du PS qui lui dictera la marche des évènements...
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Bonjour Fergus,
Oui on peut toujours rêver mais le réveil est parfois difficile... Le FdG c’est un tribun mais surtout derrière le PCF, une organisation qui n’a plus comme perspective que l’alliance stratégique avec le PS pour garder ses élus. Quand Mélenchon va trop loin dans ses critiques envers ses anciens camarades le PC le rappelle brutalement à l’ordre et aux réalités...
Une nouvelle « gauche plurielle » est en marche on va essayer de nous refaire le coup de 1981...
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@ Jaja.
Je pense effectivement que Mélenchon n’est pas totalement libre de son action au sein du Front de Gauche car le PC s’accroche à ce qui reste d’implantations locales, et le maintien de ses élus passe, pensent les caciques du PC, par un rôle de supplétif du PS. Pas très encourageant comme perspective de lutte politique contre les dérives du libéralisme. Cela dit, peut-être y aura-t-il une bonne surprise en avril. Mais ce sera très dur dans ce contexte de crise qui favorise la cristallisation autour des grands partis.
Bonne nuit. -
@ Tous, ci-dessus.
En plus des législatives, le Front de gauche pèsera vraiment s’il obtient des ministères lors de la prochaine alternance. Celle qui vient.
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@ Peachy.
Sans doute y aura-t-il effectivement des ministres issus du Front de Gauche si ce dernier appelle clairement à voter Hollande le moment venu, ce qui ne fait pas l’ombre d’un doute.
Bonne journée. -
Les chiffres du chômage qui vont être annoncés ce lundi seront sanglants. Je me demande comment Sarko et sa bande vont essayer de noyer la baleine. La faute à pas de chance ? La faute à Hollande ? La faute aux martiens ?
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Ah, oui. J’ai oublié la crise, les 35 heures et les congés payés de 1936.
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Et l’abolition des privilèges, le 4 août 1789.
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Bonjour, Peachy.
Bonjour, Ursulin.
La constante avec la gouvernance Sarkozy est de toujours désigner des boucs émissaires : Sarkozy n’est coupable de rien, resposable de rien. Pas même lorsqu’il dit un jour le contraire de ce qu’il a affirmé de manière péremptoire la veille : la faute incombre aux autres, et à eux seuls ! Comme dirait... Sarkozy : « Qui peut croire une fable pareille ? »
Cordialement.
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