DSK est hors jeu. C’est tant mieux pour les raisons sordides répandues dans la presse à scandales et pour la déclaration publique de DSK d’allégeance à une puissance étrangère.
Cependant, sa mise hors jeu c’est faite d’une manière et à un moment qui permettent d’imaginer un scénario. Voilà comment je vois les choses :
DSK, directeur du FMI, en accord avec de nombreux pays, va proposer une monnaie de réserve constituée d’un panier des principales monnaies pour remplacer le dollar. Pour les américains, si le projet est adopté par le G20, c’est la Bérésina financière. Ils décident dont de piéger DSK en faisant comme d’habitude avec leur opposant idéologiques, neutralisation physique par une affaire judiciaire, destruction de toute crédibilité morale et contrainte pour obtenir qu’il abandonne officiellement la direction du FMI.
Pour les services américains, c’est la routine et c’est encore plus facile en se qui concerne DSK dont ils connaissent l’irrépressible besoin sexuel et sa confusion mentale en situation d’excitation. Une chèvre est utilisée, complice ou non, rétribuée ou non. Comme prévu, le bouc en rut saute sur la chèvre et tombe dans le piège. Le procureur joue le jeu. Le Dollar et l’Amérique sont sauvés, personne n’évoquera plus le changement de monnaie de réserve.
De l’autre côté de l’Atlantique, des plans sont prêts pour détruire les chances du candidat DSK, fruits d’une surveillance serrée et d’écoutes sophistiquées. Des témoins à charge sont mis en réserve. Reste à attendre le bon moment pour l’hallali, le premier trimestre 2012.
Badaboom. Les services américains avaient leur propre priorité et exécute leur plan. Tant pis, les matériels chèrement acquis seront tout de même utilisés. Ils pourront atteindre indirectement, l’éventuelle candidate Aubry. Patatra, Aubry est trop liée à DSK et perd les primaires. Dépitée, la droite essaie de mouiller un tant soit peu Hollande. Les témoins sont activés, les affaires éclatent, la presse aux ordres se déchaîne. C’est un fiasco. Les aventures scandaleuses de DSK passionnent les gazettes et les Français friands d’histoires graveleuses mais n’a aucune incidence sur les sondages. La tête et la queue n’occupent pas les mêmes zones du cerveau moyen français contrairement au cerveau moyen américain.
Morale de l’histoire : Décidément, quoiqu’il entreprenne, un nul reste un nul.