Le trou noir de la connerie n’en finit pas d’avaler les milliards depuis la crise des subprimes, mais au moins les crétins restent crétins, un facteur de stabilité dans un monde sans repères,ça rassure et de ce côté là , il suffit d’écouter la radio ou de regarder la télé pour être servi. Il n’appartient pas aux banques de sauver le système économique, les banques ne savent même pas où elles en sont au point qu’elles refusent de se prêter entre elles, de ce point de vue la faillite de Lehman Brothers aura servi d’épouvantail avec une efficacité redoutable. La trésorerie des banques repose sur l’emprunt, et l’emprunt lui-même repose sur la capacité de remboursement des emprunteurs ce qui ne saurait exister sans leur solvabilité à court terme et la confiance et la paix sociale à moyen terme. les banques excellent à soutirer un peu d’argent à beaucoup de gens et notamment à faire payer très cher les défauts de paiement et les crédits revolving des plus démunis, mais ce système contient en germe son propre poison, si trop de gens font défaut, tout s’écroule. Les états font la même chose préservant les plus favorisés et pressurant les classes moyennes, avec la terme un appauvrissement général. Une fois que ces acteurs auront mis les peuples à genoux que croyez vous qu’il adviendra ? Nous aurons des grèves puis des émeutes et la société basculera dans un mode néofasciste. En principe l’histoire devrait nous avoir appris qu’il vaudrait mieux ne pas en arriver là et qu’il est plus que temps que les politiques prennent leurs responsabilités. Ce qu’on essaie de nous faire avaler c’est le renflouement de la trésorerie des banques et des états par l’impôt et l’éradication des prestations sociales, ceci est voué à l’échec, ces économies seront vite avalées par le trou noir de l’intérêt des dettes souveraines. Ce qu’il faut faire c’est un moratoire sur le remboursement du capital des dettes et le rachat des intérêts par les banques centrales. En l’occurrence la planche à billets permettra aux riches d’être un peu plus riches et surtout de ne pas faire faillite et aux moins favorisés de ne pas sombrer dans la misère.