Bonsoir à tous,
Merci Philippe pour ce constat « raisonnable » sur les choix de campagne du candidat Hollande. Il a rendez-vous avec la Commission (Barosso) à Bruxelles et très certainement la rassurer avec des mots comme « rigueur », « économies », « désendettement », bref avec un discours « social-démocrate » qui est périmé même en Allemagne. Ce sera la poursuite de la politique actuelle mais avec un tube de glycérine et surtout sans réelle vision politique à moyen, long terme. Merkel soutenu par Monti, Draghi a obtenu ce qu’elle voulait, a fait coucher à ses pieds le roquet NS qui pour la 4ème ou 5ème fois affirmait, à l’issue du G20, avoir sauvé l’Europe, l’Euro, le Monde.
Mais ce sont les citoyens qui sont les perdants
Merkel a gagné son pari, à savoir,
lancer la Braderie de l’Eurozone, de l’Union Européenne en faveur de
ce que l’on appelle généralement et par facilité, les marchés
financiers, avec une BCE qui
rachète de la dette souveraine plus ou moins pourrie sur les marchés
primaire et secondaire devenant une Bad Bank (en contradiction avec
tous les traités) en attendant de la transférer au FESF, ce qui
limitera dès maintenant les possibilités d’intervention du
Fonds.
En effet, elle a obtenu ce qu’elle exigeait depuis
toujours :
Une modification radicale, profonde du Traité
de Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) donc du Traité de
Lisbonne.
Mais cette modification du traité
se fera en dehors de tout cadre référendaire européen, en
utilisant l’article 48 du TFUE (Traité de Fonctionnement de
l’Union Europe Européenne).
Ce procédé avait déjà été
utilisé le 16/12/2010 par le président du Conseil Européen, Herman
Von Rompuy pour l’accord du 11/03/2011, par amendement de l’article
136 du TFUE et de l’instauration d’un mécanisme permanent, le
FESF et le MES, le 11 juin 2011.
Des sanctions automatiques ou
décidées par la Commission sur plainte d’un état pour non respect
des engagements budgétaires.
Créer un mécanisme permanent de sauvetage.
Une règle d’or des 3% et de 60% du PIB, tout en sachant que cette règle définie lors du traité du Maastricht n’a jamais été respectée (même par l’Allemagne, qui prévoit d’augmenter son déficit en 2012) reposait sur les éléments suivants :
Les taux de 3% du déficit, et de 60% pour la dette sont le résultat d’un calcul représentant une situation d’équilibre : si un État a une dette de 60% du PIB, un déficit de 3% du PIB et une croissance du PIB de 5% (en € courants) alors la dette de cet État reste stable à 60% du PIB (même si cette dette augmente en valeur absolue).
"En juin 1981 qu’il était
chargé de mission à la Direction du Budget du ministère des
Finances, l’économiste Guy Abeille raconte avoir été mandaté
avec son chef de bureau de l’époque Roland de Villepin d’établir
un critère économique utilisable par le Président Mitterrand dans
ses discours. Faute de mieux, Abeille et Villepin proposent alors ce
critère relativement simple basé sur un ratio déficit/PIB qui, du
propre aveu d’Abeille, « ne mesure rien » et sur une
norme (3%) qui « n’a pas d’autre fondement que celui des
circonstances » (le déficit budgétaire de l’époque atteint
déjà presque 2% du PIB)".
In fine, la création d’une Europe Fédérale gérée par une techno-structure ultra-libérale, totalement anti-démocratique qui organisera, contrôlera les budgets de tous les états européens avec un pouvoir de sanction exorbitant.
Sachant que les textes votés par nos parlementaires sont à 70, 80% la mise en conformité de directives européennes, rajoutez le vote d’une Loi de Finances, d’une révision de la Loi de Finances N-1, imposée de l’extérieur et vous aurez le solde de ce qui restera notre souveraineté
Dans leur grande majorité, les citoyens ne croient plus aux « politiques », à la « cuisine », aux programmes « soupes » électoralistes mais continuent à voter pour le moins pire.
Une mesure de salubrité publique et citoyenne : interdire les partis politiques, leur idéologie et appeler à un Comité de Salut Public.
Quelques pistes :
Constitution :
une nouvelle Constitution issue d’une Assemblée Constituante et d’un référendum
Pour les grandes décisions économiques, sociales, financières, juridiques, vote référendaire,
le parlement n’ayant qu’un rôle technique de conseil et de mise oeuvre des décisions.
Mise en pratique des référendums régionaux et locaux
Elections :
Casier judiciaire vierge
Publication de l’ensemble des revenus élargie, du patrimoine et % détention de capital d’entreprises, SCI
Absence de conflit d’intérêt
Un
mandat unique non renouvelable et sans cumul
Proportionnelle
intégrale
Référendum à mi-mandat de l’action du Président de la
République et de son gouvernement
Finances Publiques :
Renégocier les Traités Européens pour
« casser la dictature des marchés » et la création d’une Banque centrale
citoyenne avec la capacité de créer la monnaie et dirigée par des
organisations syndicales, de consommateurs, des collectifs. Les
« experts » financiers n’auront qu’un rôle de conseil technique.
Contrôle des mouvements de capitaux (spéculation)
Renégocier
la dette publique par un audit sur la dette « indûe » ou l’effacer,
purement et simplement en accord, si possible, avec les autres états
européens.
Réformer la fiscalité, notamment l’IR, CSG, CRDS (cf Thomas Piketty Pour une révolution fiscale)
Justice :
Indépendance des Procureurs de l’exécutif
Renforcement du rôle des Juges d’Instruction
Réformer
les différents codes, notamment sur les infractions
politico-économiques et financières qualifiées de crime relevant de la
Cour d’Assises.
Suppression des juridictions d’exception comme la Cour de Justice de la République.
Responsabilité pénale du Président de la République, de son gouvernement, des conseillers pendant la mandature
Modifier les critères de l’immunité parlementaire, des élus sinon la supprimer
Création d’une Université de la République donnant une formation pour
exercer les mandats, à tous les citoyens de toute origine et condition
Et il reste bien d’autres champs à explorer
05/12 15:04 - njama
@ Philippe sage C’est sur un bilan qu’il faut le mettre en défaut. Effectivement (...)
05/12 13:18 - Philippe Sage
3 - Bref, les marchés nous gouvernent, décident pour nous, or donc, que faire, que choisir, (...)
05/12 13:18 - Philippe Sage
2 - Maintenant, affirmer comme vous le faites que Sarkozy est « Le pire président de la V° (...)
05/12 13:17 - Philippe Sage
2 - Maintenant, affirmer comme vous le faites que Sarkozy est « Le pire président de la V° (...)
05/12 13:16 - Philippe Sage
@njama : 1/2 Le TSS peut aussi mobiliser dans … l’autre sens. Partant du fait que « (...)
05/12 00:21 - njama
mouais, mais le poids du TSS <<Tout sauf Sarkozy>> ça peut faire un bon score au (...)
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