Rien de nouveau sous le soleil. L’immobilier est un marché cyclique, autour de 15 ans, et nous sommes en haut de cycle. La hausse est en train de s’arrêter. Il y aura ensuite soit une forte baisse, soit plus probablement un gel du marché le temps que la correction se fasse implicitement.
La remontée progressive des taux devrait déclencher la fin de cycle. Les ménages les plus exposés sont les anglais, qui empruntent généralement à taux variable.
Il est dans la nature du capitalisme d’engendrer des bulles. Les excès sur les actions de 1999-2001 ont effectivement drainé ensuite les capitaux vers les obligations et la pierre. Ce qui est un peu particulier en ce moment est que l’on a un prix élevé à la fois pour les actions et la pierre. Cela provient à mon avis d’un excès de capitaux disponibles et d’une grande frilosité des entreprises à investir. Ce qui provient sans doute des rentabilités demandées excessives. Bref, l’avidité tue l’activité. Il y a une sorte de morale.
Une remarque au passage : les bulles immobilières démontrent l’insuffisance des taxes sur les transactions (style taxe Tobin) pour rigidifier un marché, puisque l’immobilier est le marché le plus taxé qui soit.