Problème ! S’il veut de la viande et que le chasseur vend la viande contre des galets verts, il va falloir qu’il aille chez l’artisan qui vend des sacs, contre du sel, pour pouvoir transporter tout ce bazar. Dès qu’ils en auront marre de faire des allez et retours avec un barda pas possible pour manger du poisson et de la viande pourrie du fait de leur kilométrique manège, ils se mettront d’accord pour trouver une autre combine à la première occasion. Logiquement, le choix portera sur une matière rare, inaliénable et facile à transporter. De l’or ou de l’argent par exemple. Puis pour éviter de transporter la balance, on fait des rondelles d’un poids précis, on en raye le pourtour pour détecter les petits malins qui les liment et refondent la limaille, puis on les décore, on y fait figurer le chef ou le lieu où elles sont battues, etc... Après, viennent les billets, c’est une autre histoire qui n’a, elle non plus, de premier individu inventeur ( quelle manie ! ). Alors on retourne à cette forme de troc ? Combien de coquillages, galets verts et sacs de sel dois-je apporter si je veux construire une maison ?