L’auteur paraît ignorer tout du métier d’enseignant, et ce qu’il nous raconte me fait penser aux diatribes des très minoritaires (1 %,) enseignants d’un syndicat hyper réactionnaire qui croit encore que la valeur des professeurs se mesure à l’âge de ses élèves, au niveau des diplômes préparés, au seul niveau de leurs propres diplômes...). Les mêmes disent sans cesse que les élèves sont indignes d’eux et qu’ils vont aller voir ailleurs....ce qu’ils ne font pas car ailleurs on n’en veut pas.
Aujourd’hui les enseignants passés par les universités sont loin d’être les plus instruits ou les plus cultivés. Les parents de leurs élèves les coiffent parfois même de très haut. Ceux là sont passés par les « grandes écoles » dont ne fait pas partie l’Université d’une manière générale, et surtout ils sont passés par la vérification de leur compétence sur le terrain. Ils font preuve d’ailleurs souvent d’une plus grande humilité que ce 1 % de prétentieux qui n’ont rien compris.
La grande majorité des enseignants est de fait bosseuse et compétente, elle aime son travail, elle obtient des résultats corrects, même si le pouvoir fait tout pour les en dégoûter, sa dernière trouvaille étant de supprimer leur formation initiale.
Enseignants, élus locaux, parents savent exprimer ce qu’il convient de faire, comme on peut le voir dans les synthèses de réunions de proposition, qui serviront je pense aux nouveaux élus de la nation, qui commenceront je l’espère par rétablir une véritable formation des maîtres.
Voir "Avenir de l’école : qu’a-t-on fait de la consultation
nationale ? "